"La haine, c'est la colère des faibles", disait Daudet. Mais la vérité c'est que la haine est plus qu'une colère (car dans la colère il y a de la maladresse et du désordre), la haine est un véritable catalyseur pour nos engagements.
Prenons juste un exemple, les couleurs. Ma couleur préférée, c'est le bleu. Vous n'avez qu'à feuilleter un bon dictionnaire (je vous conseille le Robert) pour voir que c'est la couleur de la sérénité et de la piété, des valeurs qui me sont chères. Je vois encore quelques babas cool accrochés à leurs vieux dictons me dire "ouey, mais les goûts et les couleurs, ça se discute pas". Peut être, mais on a bien le droit (voire le devoir) de parler de "bon goût" ou de "mauvais goût.". Aimez-vous voir une belle toile bleue maculée de saletés multicolores comme dans les galeries d'art "moderne" où l'on tolère le foutage de gueule ?
Tout ça pour dire que les hommes sont, malheureusement, de couleurs différentes, et je ne parle pas seulement de la couleur de la peau. Car il y a le péril rouge, la menace verte, l'invasion rose et tout un tas d'impuretés dans notre chère humanité.
Mais vous allez me dire: "On n'est jamais parfaitement bleu", c'est vrai qu'on peut être "infecté" par l'autre, on peut bien avoir un fragment étranger dans son corps et vivre avec, mais l'essentiel c'est de ne pas l'accepter, c'est cette lutte qui donnera à notre vie un sens malgré l'imperfection. Car sous un tableau bleu avec quelques taches noires, blanches, vertes, ou roses, le titre reste franc et intransigeant: "étendu bleu".
Il y en a qui pensent que la haine, c'est fatiguant .C'est vrai que c'est crevant de se réveiller chaque matin en ayant la certitude que l'air qu'on respire est partagé avec des gens avec lesquels ont est profondément en désaccord. Mais il ne faut jamais être pessimiste. On peut bien désespérer d'une conversion du Monde entier à ses principes, mais on a bien le droit de cultiver sa différence et celle de ses proches en conservant cette haine pour les autres. Dans ce sens, la haine devient un "stimulant" et une base saine pour une vie responsable. Il ne faut pas oublier que la haine soutient les causes qu'on défend. En effet, pour qu'une idée survive dans ce brouhaha multiculturel, il faut que la personne qui la "défend" commence par s'attaquer aux idées qui lui sont contraires.
D’ailleurs, il faut dire que la haine n'a jamais consumé personne. Bien au contraire, il y en a qui se sont fait un nom grâce à leur haine. L'Histoire retient plus les chants de guerre que les gémissements des hippies.
Ce que je pense, c'est qu'il faut légaliser la haine. Vous allez me dire "mais elle est déjà légale", oui, mais elle n'est pas reconnue en tant que valeur profondément humaine.
Et si vous avez du mal à avouer que vous éprouver de la haine envers les autres, eh ben consolez-vous en sachant qu'ils vous haïssent à leur tour. Car la haine, c'est un langage universel.
Prenons juste un exemple, les couleurs. Ma couleur préférée, c'est le bleu. Vous n'avez qu'à feuilleter un bon dictionnaire (je vous conseille le Robert) pour voir que c'est la couleur de la sérénité et de la piété, des valeurs qui me sont chères. Je vois encore quelques babas cool accrochés à leurs vieux dictons me dire "ouey, mais les goûts et les couleurs, ça se discute pas". Peut être, mais on a bien le droit (voire le devoir) de parler de "bon goût" ou de "mauvais goût.". Aimez-vous voir une belle toile bleue maculée de saletés multicolores comme dans les galeries d'art "moderne" où l'on tolère le foutage de gueule ?
Tout ça pour dire que les hommes sont, malheureusement, de couleurs différentes, et je ne parle pas seulement de la couleur de la peau. Car il y a le péril rouge, la menace verte, l'invasion rose et tout un tas d'impuretés dans notre chère humanité.
Mais vous allez me dire: "On n'est jamais parfaitement bleu", c'est vrai qu'on peut être "infecté" par l'autre, on peut bien avoir un fragment étranger dans son corps et vivre avec, mais l'essentiel c'est de ne pas l'accepter, c'est cette lutte qui donnera à notre vie un sens malgré l'imperfection. Car sous un tableau bleu avec quelques taches noires, blanches, vertes, ou roses, le titre reste franc et intransigeant: "étendu bleu".
Il y en a qui pensent que la haine, c'est fatiguant .C'est vrai que c'est crevant de se réveiller chaque matin en ayant la certitude que l'air qu'on respire est partagé avec des gens avec lesquels ont est profondément en désaccord. Mais il ne faut jamais être pessimiste. On peut bien désespérer d'une conversion du Monde entier à ses principes, mais on a bien le droit de cultiver sa différence et celle de ses proches en conservant cette haine pour les autres. Dans ce sens, la haine devient un "stimulant" et une base saine pour une vie responsable. Il ne faut pas oublier que la haine soutient les causes qu'on défend. En effet, pour qu'une idée survive dans ce brouhaha multiculturel, il faut que la personne qui la "défend" commence par s'attaquer aux idées qui lui sont contraires.
D’ailleurs, il faut dire que la haine n'a jamais consumé personne. Bien au contraire, il y en a qui se sont fait un nom grâce à leur haine. L'Histoire retient plus les chants de guerre que les gémissements des hippies.
Ce que je pense, c'est qu'il faut légaliser la haine. Vous allez me dire "mais elle est déjà légale", oui, mais elle n'est pas reconnue en tant que valeur profondément humaine.
Et si vous avez du mal à avouer que vous éprouver de la haine envers les autres, eh ben consolez-vous en sachant qu'ils vous haïssent à leur tour. Car la haine, c'est un langage universel.
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