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Les DRH préoccupés par les kidnappings de salariés

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    Les DRH préoccupés par les kidnappings de salariés

    Le contexte économique et social mondial difficile, associé à l'allongement d'une liste de pays à risques, développent une insécurité au sein des entreprises exportatrices. Une formation spécifique s'impose.


    Même si aucun d’entre eux n’en parle ouvertement, c’est l’un des sujets chauds qui préoccupent les DRH des grandes et moyennes entreprises exportatrices en ce moment : comment protéger les équipes contre les enlèvements et tentatives d’extorsion de fonds à l’étranger. D’autant que les syndicats leur réclament des mesures énergiques.
    Apanage de multinationales (pétroliers, géants du BT et firmes pharmaceutiques), le sujet concerne désormais toutes les sociétés qui ont des filiales dans des pays à risques, y sous-traitent tout ou partie de leur production, ou y envoient des expatriés ou cadres en mission. Et la liste des zones dangereuses s’allonge. On ne s’étonnera pas que l’Afghanistan et la Somalie y figurent. Plus gênant, l’Inde et le Brésil se trouvent aussi dans le top ten des paradis du kidnapping. La Russie, la Pologne et le Maroc, sont, eux, entrés dans le hit-parade des pays où les tentatives d’extorsion de fonds et autres chantages à l’empoisonnement des produits sont monnaie courante.


    Radicalisation


    Les DRH ont de bonnes raisons de s’alarmer : le nombre de cas a quasiment quadruplé depuis 1997, la tendance s’accélère, la radicalisation s’intensifie. En moyenne, il y aurait perte de vie humaine dans une affaire sur dix. Sauf si, via l’assureur, l’employeur fait intervenir des intermédiaires, profilers et spécialistes de ce genre de situation. « Il y a quelques années, on avait affaire à des structures organisées. Avec la crise et l’accroissement de la misère, de simples citoyens de certains pays, voire des anciens salariés licenciés, se transforment en kidnappeurs », explique un courtier. 
    Or, après les Chinois, les Français sont, de toutes les nationalités, les plus visés par ces opérations. Chez Hiscox, premier assureur sur ce créneau, avec 65 % de parts de marché, on a traité pas moins de 110 cas en 2008 et deux à trois par semaine depuis le début de l’année. Aussi, des séances de formation d’un genre particulier, animées le plus souvent par des experts du cabinet Control Risks, se multiplient actuellement dans les entreprises. Elles visent à former les effectifs à la prévention.

    Portail WK-RH
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