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Le Pakistan prisonnier de la violence des talibans

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  • Le Pakistan prisonnier de la violence des talibans

    Un nouvel attentat porte à 170 personnes, le nombre de tués en une semaine d'attaques. Ne pas laisser le temps à l'ennemi de respirer. Encore moins de mettre en place une vraie stratégie. La tactique des talibans pakistanais et de leurs alliés (al-Qaida et les djihadistes anti-indiens du Pendjab pakistanais) est simple : frapper sans relâche. Le plus surprenant est qu'ils en aient encore les moyens.

    Le gouvernement d'Islamabad avait affirmé leur avoir cassé les reins. Les talibans «locaux» étaient soi-disant au bord de l'implosion après la mort, le 5 août dernier, de Baitullah Mehsud, le chef du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP, le Mouvement des talibans du Pakistan). Islamabad se berce toujours - mezzo voce - de l'illusion que les militants islamistes sont aux abois, ce qui expliquerait la récente spirale de violence qui a fait plus de 180 morts au Pakistan en douze jours. Y compris les treize victimes d'un attentat suicide à *Peshawar, vendredi. Et les trois soldats pakistanais tués dans la soirée au cours d'une attaque à la roquette attribuée aux talibans, dans la zone tribale du Sud-Waziristan, une région où l'armée s'apprête depuis plusieurs mois à lancer une vaste offensive.

    Kamikaze en burqa

    C'est donc à nouveau Peshawar, la capitale de la Province de la Frontière-du-Nord-Ouest (NWFP), proche de l'Afghanistan, qui a été visée vendredi. Plusieurs kamikazes s'en sont pris au bâtiment de l'Agence centrale d'investigations (CIA), la police criminelle. Parmi les candidats au suicide, il y avait une femme. Une autre innovation des rebelles, dont la sophistication grandissante ne cesse d'étonner.

    Dans la matinée, un homme à moto, avec une passagère vêtue d'une burqa, s'est présenté à l'entrée du bâtiment de la CIA, ont expliqué des témoins. Après un bref échange de tirs, la femme a déclenché la bombe qu'elle portait sous son vêtement. Quelques minutes plus tard, un kamikaze a fait exploser contre l'édifice la voiture piégée qu'il pilotait.

    L'un des objectifs des attaques sanglantes des derniers jours est de dissuader l'armée pakistanaise de lancer son attaque au Sud-Waziristan. Une opération que les États-Unis appellent de leurs vœux. Hakimullah Mehsud, qui a succédé à son cousin Baitullah à la tête du TTP, n'en fait pas mystère. «Nous combattons les militaires, la police et les milices parce qu'ils obéissent aux ordres des Américains. S'ils arrêtent, nous cesserons notre combat contre eux», a déclaré le chef taliban dans une vidéo retransmise par la chaîne de télévision britannique Sky News.

    Les militaires, eux, hésitent. L'armée de l'air procède à des bombardements réguliers sur les Zones tribales. Un blocus a été mis en place pour étrangler les militants. Mais le terrain est difficile au Sud-Waziristan, et il y a un risque d'enlisement pour l'armée. «De plus, là-bas, la population est hostile», nous confiait récemment à Rawalpindi Hamid Gul, ancien chef de l'ISI, les services secrets pakistanais. Croyant savoir que «l'armée est en négociations avec les talibans pour qu'ils chassent les étrangers qui appartiennent à al-Qaida. Si ça marche, il n'y aura plus aucune raison de lancer une offensive».

    source : Le Figaro

  • #2
    in9alaba assihrou 3ala assahirou

    LEs Pakistanais comme esl saoudiens et les américains ont longtemp joué aux apprentis sorcier

    le resultat est toujours le même

    Le Pakistan risque de devenir un vrai cloaque dans la région pire que l'afganistan
    .
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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