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L'Azerbaïdjan boude contre l'accord Turco- Armenien

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  • L'Azerbaïdjan boude contre l'accord Turco- Armenien

    Elle le juge prematuré et exprime une deception vis à vis de l'executif Turc

    Reaction comprehensible du frère turcophone azeri mais à mon sens , l'Azerbaïdjan comme l'Armenie doivent essayer même si c'est difficile et plein d'obstacles d'envisager l'avenir ensemble....tant sont imbriqués les 2 peuples et Etats.

    le noeud sera progressivement defait à trois, petit à petit avec un effet de jeu de billard aussi

    Même si l'Azerbaîdjan a ses bonnes raisons , elle doit pas renoncer à l'idée d'un apaisement regional qui lui profitera . Elle devrait profiter de sa position de force economique pour mieux negocier, .


    l'Article

    Le gaz azeri pourrait ne pas transiter par la Turquie - Aliev
    vendredi 16 octobre 2009 20h39


    BAKOU, 16 octobre (Reuters) - Jugeant les conditions de la Turquie inacceptables, le président azerbaïdjanais Ilan Aliev a annoncé que nouvelles voies d'acheminement du gaz national vers l'Europe allaient être envisagées, rapporte vendredi l'agence de presse russe Interfax.

    "Nous sommes à court d'alternatives et les propositions actuelles ne peuvent être acceptées", a déclaré le chef de l'Etat, qui s'est montré très critique à l'égard du processus de réconciliation entre Ankara et Erevan.

    La Turquie et l'Arménie ont signé samedi à Zurich un accord qui prévoit l'établissement de relations diplomatiques normalisées et l'ouverture de leur frontière commune.

    Ce protocole doit permettre de tirer un trait sur une hostilité héritée des massacres d'Arméniens installés dans l'empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale, qualifiés de "génocide" par Erevan et plusieurs chancelleries occidentales. Mais la question du Haut-Karabakh s'est imposée comme une des clefs de la réussite du processus.

    Cette enclave arménienne de l'Azerbaïdjan est à l'origine du conflit armé qui a opposé les deux anciennes républiques soviétiques du Caucase en 1991. Quelque 30.000 personnes ont péri et un million d'autres contraints au départ. Des pourparlers sont en cours pour tenter de régler définitivement ce dossier.

    Le président Aliev a fait savoir que les exportations de gaz vers la Russie et peut-être vers l'Iran débuteraient l'année prochaine, ce qui favoriserait le projet de gazoduc South Stream de Gazprom aux dépens de son concurrent européen Nabucco, qui traverse la Turquie. South Stream doit acheminer le gaz russe en Europe en contournant l'Ukraine, via la mer Noire, la Bulgarie, l'Italie et l'Autriche. (version française Jean-Philippe Lefief)





    Dernière modification par Sioux foughali, 17 octobre 2009, 10h28. Motif: titre plus adequat

  • #2
    LE HAUT-KARABAKH, TERRITOIRE DISPUTÉ




    Le Haut-Karabakh, clef turque de la normalisation avec l'Arménie

    Par Reuters, publié le 11/10/2009 à 16:50


    ISTANBUL - Au lendemain de la signature de l'accord historique en vue de l'établissement de relations diplomatiques entre la Turquie et l'Arménie, la question du Haut-Karabakh s'est imposée comme une des clefs de la réussite du processus.



    Cette enclave arménienne de l'Azerbaïdjan est à l'origine du conflit armé qui a opposé les deux anciennes républiques soviétiques du Caucase en 1991. Quelque 30.000 personnes ont péri et un million d'autres contraints au départ.

    Un accord de cessez-le-feu a été signé en 1994 entre Erevan et Bakou, mais l'Arménie occupe toujours plusieurs régions d'Azerbaïdjan. La Turquie, principal allié de Bakou, a fermé sa frontière avec l'Arménie en 1993.

    Dimanche, le Premier ministre turc Tayyip Erdogan a réaffirmé que l'Arménie devait se retirer des zones azéries qu'elle contrôle afin d'assurer la ratification de l'accord de Zurich par les députés turcs.

    "La Turquie ne peut prendre de disposition positive vis-à-vis de l'Arménie à moins que l'Arménie se retire des territoires azerbaïdjanais (...) Si cette question est réglée, notre peuple et notre Parlement auront une attitude plus positive vis-à-vis de ce protocole (d'accord) et de ce processus", a-t-il dit devant les cadres de son parti AKP réunis à Ankara.

    Les ministres turc et arménien des Affaires étrangères ont paraphé samedi soir à Zurich un accord visant à l'établissement de relations diplomatiques normalisées et à l'ouverture de leur frontière commune.

    Ce protocole, dont la signature a été différée de trois heures en raison de divergences de dernière minute, doit tourner la page de près d'un siècle d'hostilité liée aux massacres d'Arméniens par les Ottomans pendant la Première Guerre mondiale.

    OPPOSITION DES NATIONALISTES

    Il doit être ratifié à présent par les Parlements turc et arménien, et la partie s'annonce difficile du fait de l'opposition des nationalistes des deux bords et de l'insistance avec laquelle l'importante diaspora arménienne demande que la Turquie reconnaisse que les tueries de 1915 constituaient un génocide.

    "Nous soumettrons ce protocole au Parlement, mais ce dernier doit étudier les relations entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie pour décider si ce protocole peut être mis en oeuvre", a souligné Erdogan.

    Pour Alexander Iskandaryan, qui dirige l'Institut des médias du Caucase à Erevan, la marge de manoeuvres est étroite. "C'est un fait que le mot Karabakh pas plus que celui d'Azerbaïdjan n'apparaissent dans les documents qui ont été signés."

    Le Premier ministre turc s'est parallèlement attaché à rassurer l'Azerbaïdjan, dont le ministère des Affaires étrangères a jugé dimanche que "la normalisation des relations entre la Turquie et l'Arménie avant le retrait des forces arméniennes du territoire azéri occupé (était) en contradiction frontale avec les intérêts nationaux de l'Azerbaïdjan".

    Mais l'établissement de relations normalisées entre Ankara et Erevan revêt une importance stratégique majeure: cette région du Sud-Caucase est un carrefour crucial entre les gisements de pétrole et de gaz de la mer Caspienne et les marchés européens.

    Il constitue aussi un nouvel atout dans le jeu d'Ankara qui négocie difficilement son adhésion à l'Union européenne.

    Samedi soir à Zurich, la cérémonie concluant le processus mené sous médiation de la Suisse s'est déroulée en présence de Javier Solana, porte-parole de la diplomatie européenne, du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, de la secrétaire américaine d'Etat Hillary Clinton, et de Bernard Kouchner, le chef de la diplomatie française (Russie, Etats-Unis et France forment le groupe de Minsk qui tente de régler la question du Haut-Karabakh).

    Dans un communiqué diffusé dimanche, Lavrov a salué cet accord, ajoutant que Moscou apporterait son soutien au processus de normalisation. "Aucune de ses dispositions ne peut être interprétée comme portant atteinte à une tierce partie", a-t-il souligné.

    Commentaire


    • #3
      @ Administrateurs

      Merci de changer le titre du sujet. J'y parviens pas

      Mettre ''L'Azerbaïdjan contrariée par l'accord Turco- Armenien''

      Commentaire

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