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La peinture écaillée et défraîchie de l’hôpital d’Aïn El Hammam qui reflétait une image peu séduisante, a disparu par la grâce de quelques bidons de peinture.
Tout le monde aura remarqué le personnel d’entretien s’affairer à donner un peu de fraîcheur aux murs de cette structure, censée être un exemple de propreté, particulièrement par les temps qui courent. Si l’intérieur des salles est accueillant de par ses couleurs l’aspect extérieur reste des plus banals.
Comme si dans tous les établissements de santé, la gaieté ne peut être exprimée que par le blanc et le bleu, l’EPH d’Aïn El Hammam, ne fait pas d’entorse à la règle.
Ainsi la tâche des peintres s’en trouve facilitée. Nul besoin d’être un artiste pour badigeonner les grilles et leurs supporters. Au-delà de cette louable initiative que la direction a initiée, suivant ses moyens financiers, pour ralentir la décrépitude des lieux, des actions de fond doivent y être menées pour restaurer ce monument.
Il faut noter que l’hôpital d’Aïn El Hammam est une des structures de santé les plus anciennes d’Algérie et qu’à ce titre, il mérite plus d’attention de la part des pouvoirs publics. Construit au siècle précédent par les sœurs blanches qui y ont demeuré jusqu’en 1970, il a prodigué des soins à des malades qui venait de toute la Kabylie.
De nombreux moudjahidine, blessés y ont trouvé refuge, durant la guerre de Libération. Pour l’anecdote, le grand poète Si Mohand y est décédé. Toujours debout il défie toujours les ans de sa masse imposante.
Ces derniers temps, faute d’entretien conséquent, il commence tout de même à montrer des signes de “vieillesse”. Tout autant que certains édifices historiques, il nécessiterait une restauration par des spécialistes qui en préserveraient l’architecture originelle. On ne devrait pas attendre qu’il soit trop tard pour le démolir au nom de la “sécurité des biens et des personnes” comme ce fut le cas de l’école des sœurs blanches, détruite car menaçant ruines, puis abandonnée.
Il serait souhaitable de le classer parmi les monuments historiques à léguer aux futures générations et prévoir dès maintenant, la construction d’un hôpital moderne à Ain El Hammam.
Par La depêche de kabylie
Tout le monde aura remarqué le personnel d’entretien s’affairer à donner un peu de fraîcheur aux murs de cette structure, censée être un exemple de propreté, particulièrement par les temps qui courent. Si l’intérieur des salles est accueillant de par ses couleurs l’aspect extérieur reste des plus banals.
Comme si dans tous les établissements de santé, la gaieté ne peut être exprimée que par le blanc et le bleu, l’EPH d’Aïn El Hammam, ne fait pas d’entorse à la règle.
Ainsi la tâche des peintres s’en trouve facilitée. Nul besoin d’être un artiste pour badigeonner les grilles et leurs supporters. Au-delà de cette louable initiative que la direction a initiée, suivant ses moyens financiers, pour ralentir la décrépitude des lieux, des actions de fond doivent y être menées pour restaurer ce monument.
Il faut noter que l’hôpital d’Aïn El Hammam est une des structures de santé les plus anciennes d’Algérie et qu’à ce titre, il mérite plus d’attention de la part des pouvoirs publics. Construit au siècle précédent par les sœurs blanches qui y ont demeuré jusqu’en 1970, il a prodigué des soins à des malades qui venait de toute la Kabylie.
De nombreux moudjahidine, blessés y ont trouvé refuge, durant la guerre de Libération. Pour l’anecdote, le grand poète Si Mohand y est décédé. Toujours debout il défie toujours les ans de sa masse imposante.
Ces derniers temps, faute d’entretien conséquent, il commence tout de même à montrer des signes de “vieillesse”. Tout autant que certains édifices historiques, il nécessiterait une restauration par des spécialistes qui en préserveraient l’architecture originelle. On ne devrait pas attendre qu’il soit trop tard pour le démolir au nom de la “sécurité des biens et des personnes” comme ce fut le cas de l’école des sœurs blanches, détruite car menaçant ruines, puis abandonnée.
Il serait souhaitable de le classer parmi les monuments historiques à léguer aux futures générations et prévoir dès maintenant, la construction d’un hôpital moderne à Ain El Hammam.
Par La depêche de kabylie
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