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Le siège de l’APC d’Aïn Zaouia a vécu durant la journée de jeudi des moments de contestation, juste après l’affichage de la liste provisoire des bénéficiaires des 58 logements sociaux locatifs, s’estimant lésés par la commission d’attribution de la daïra, de nombreux demandeurs parmi les 850 enregistrés, ont tenu à exprimer leur désaveu sur le travail effectué par l’organisme chargé de l’attribution, même si, sur le plan légal, il ne s’agit pas d’une liste définitive.
Des non-bénéficiaires rencontrés dans le hall du siège de l’APC, n’ont pas caché leur colère de voir leurs noms exclus de la liste, d’où cette menace exprimée par certains d’entre eux de recourir à des actions de protestation. Ainsi, au fur et à mesure de l’arrivée des postulants pour se renseigner sur les noms des bénéficiaires, un climat tendu commençait à s’installer faisant penser ainsi à l’imminence de l’entame d’une action pouvant aboutir à une fermeture de la mairie. Le président de l’APC, dans un effort consistant, à essayer de convaincre ses concitoyens et d’affirmer tout au long de la journée, le mécontentement de plus d’une dizaine de personnes qu’elles recevaient tour à tour. Même situation au siège de la daïra, où des explications ont été fournies aux demandeurs de logements sur la possibilité d’introduire des recours auprès de la commission de wilaya jusqu’à ce que le mouvement de protestation prenne une autre dimension.
Un citoyen entame une grève de la faim
Décidé à faire valoir son droit au logement, car il considère que son cas mérite plus de considération, Mecharek Mohamed, après avoir fait part de sa colère auprès des autorités locales, passe à l’action pour commencer sa grève de la faim, seul recours pour lui, pour se faire entendre.
Le contestataire, fonctionnaire de son état à l’APC de Boghni, père de 2 enfants âgés de 13 et 15 ans, avec lesquels il partage une chambre au village Aït Maâmar, dans la localité de Boumahni, semblait au début très déterminé pour aller jusqu’au bout de son action. Tout de suite, un élan de solidarité s’est exprimé autour de lui de la part de ses proches et de ses collègues. En outre, il faut signaler qu’une femme fonctionnaire à l’APC de Aït Zaouia, s’est jointe pour une grève de la faim en s’installant avec son enfant à côté de l’auteur de la première action de protestation.
L’arrivée de l’émissaire de la daïra débloque la situation
Vers les coups de 17h, face à la détermination des grévistes de poursuivre leur action, le chef de daïra de Drâa El-Mizan a dépêché son secrétaire général pour s’imprégner de la situation et en même temps, écouter les doléances des protestataires. A cet effet, une réunion a été improvisée en présence du P/APC et d’une dizaine de contestataires, en plus des deux grévistes, durant laquelle un compromis a été trouvé, pour donner une suite à leurs doléances, tout en leur expliquant les voies à suivre. Ce n’est qu’après cela, soit vers les coups de 18h30, que les grévistes de la faim ont mis fin à leur action.
par la Dépêche de Kabylie
Des non-bénéficiaires rencontrés dans le hall du siège de l’APC, n’ont pas caché leur colère de voir leurs noms exclus de la liste, d’où cette menace exprimée par certains d’entre eux de recourir à des actions de protestation. Ainsi, au fur et à mesure de l’arrivée des postulants pour se renseigner sur les noms des bénéficiaires, un climat tendu commençait à s’installer faisant penser ainsi à l’imminence de l’entame d’une action pouvant aboutir à une fermeture de la mairie. Le président de l’APC, dans un effort consistant, à essayer de convaincre ses concitoyens et d’affirmer tout au long de la journée, le mécontentement de plus d’une dizaine de personnes qu’elles recevaient tour à tour. Même situation au siège de la daïra, où des explications ont été fournies aux demandeurs de logements sur la possibilité d’introduire des recours auprès de la commission de wilaya jusqu’à ce que le mouvement de protestation prenne une autre dimension.
Un citoyen entame une grève de la faim
Décidé à faire valoir son droit au logement, car il considère que son cas mérite plus de considération, Mecharek Mohamed, après avoir fait part de sa colère auprès des autorités locales, passe à l’action pour commencer sa grève de la faim, seul recours pour lui, pour se faire entendre.
Le contestataire, fonctionnaire de son état à l’APC de Boghni, père de 2 enfants âgés de 13 et 15 ans, avec lesquels il partage une chambre au village Aït Maâmar, dans la localité de Boumahni, semblait au début très déterminé pour aller jusqu’au bout de son action. Tout de suite, un élan de solidarité s’est exprimé autour de lui de la part de ses proches et de ses collègues. En outre, il faut signaler qu’une femme fonctionnaire à l’APC de Aït Zaouia, s’est jointe pour une grève de la faim en s’installant avec son enfant à côté de l’auteur de la première action de protestation.
L’arrivée de l’émissaire de la daïra débloque la situation
Vers les coups de 17h, face à la détermination des grévistes de poursuivre leur action, le chef de daïra de Drâa El-Mizan a dépêché son secrétaire général pour s’imprégner de la situation et en même temps, écouter les doléances des protestataires. A cet effet, une réunion a été improvisée en présence du P/APC et d’une dizaine de contestataires, en plus des deux grévistes, durant laquelle un compromis a été trouvé, pour donner une suite à leurs doléances, tout en leur expliquant les voies à suivre. Ce n’est qu’après cela, soit vers les coups de 18h30, que les grévistes de la faim ont mis fin à leur action.
par la Dépêche de Kabylie