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L’habitude étant une seconde nature, je me suis habitué à consulter de bon matin le site de notre honorable APS à l’affût de nouvelles informations officielles. Ma première préoccupation est la consultation du cours des devises, communiqué par la Banque centrale. Cette information m’aide énormément à situer la valeur de mon pouvoir d’achat au quotidien pour que je puisse garder pieds sur terre.
De prime abord, je constate que notre dinar ne cesse de dégringoler sans explication aucune et cela suppose une dégradation du pouvoir d’achat sans explication aucune !
Sans risque de me tromper, je constate aussi qu’il n y a pas beaucoup de différence entre la bourse de Port- Saïd et la Banque centrale concernant le prix de vente de l’euro qui est respectivement 12 600 DA et 11 122 DA pour 100 euros. Le marché parallèle n’a fait que corriger le cours de la Banque centrale par un réajustement à la hausse de 13 % environ. Cette correction ramène les prix du marché à leur juste valeur. Après avoir digéré difficilement cette information monétaire, j’ai entamé la lecture des titres du jour.
Curieusement, deux titres ont retenu mon attention, ils seront l’objet de mes commentaires.
L'Algérie élue à la 2e vice-présidence de l'assemblée générale des Fipol. Etant constamment à l’affût d’informations qui glorifient notre pays, ce titre a retenu mon attention et je me suis mis à la recherche de ces Fipol (Fonds internationaux pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures).
Mon intérêt s’est intensifié d’autant plus que le siège de cette organisation est situé à Londres. Son appellation en anglais est IOPC Funds International Oil Polution Compensation Funds. Pour plus d’informations, je vous invite à consulter le site internet des Fipol ou «IOPC Funds» comme vous voulez bien l’entendre. Jusque-là, vous allez me dire qu’il n y a rien d’étonnant, et je suis entièrement d’accord avec vous. Cependant, ce qui est étonnant, c’est que les USA ne sont pas membres de ces Funds alors qu’ils utilisent le pétrole de la planète et disposent de la flotte navigable la plus importante du globe !
Fièrement, notre APS nous apprend que «l'élection de l'Algérie, qui a bénéficié du soutien de la Belgique, de la Chine, du Danemark, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, de la Malaisie, du Maroc et des Pays- Bas, a été obtenue sans aucune voix contre». J’aimerai bien être informé sur les dividendes qui reviendront à l’Algérie à travers cette promotion internationale qui propulse notre pays à la 2° vice-présidence de l’AG des Fipol.
L’Algérie est à l’avant-garde sur tout ce qui touche à l’environnement, cela suppose qu’elle débourse des fonds publics pour se positionner à l’échelle mondiale et revenir progressivement dans le concert des nations. Est-ce une façon de se faire voir ou pour en tirer des avantages économiques et politiques ?
Si nous considérons l’état lamentable de notre environnement, je suggère qu’il est préférable de s’occuper d’abord de la pollution interne qui empoisonne la vie du citoyen.
Tout le monde constate que le pays est mal géré en matière de salubrité publique, que l’attribution du titre minier ne relève d’aucune enquête «comodo et incomodo», que les terres agricoles ne sont pas préservées et que l’Algérie s’enlaidit de plus en plus avec des constructions sans normes urbanistiques.
Si l’Algérie a l’intention de se faire une place dans le concert des nations, il est vital pour elle qu’elle soigne en premier lieu sa vitrine afin d’attirer le regard des autres positivement. Il faut saisir les opportunités à temps et nous en avons une de valeur : Etude de faisabilité pour une route reliant l'Algérie à la Mauritanie.
Alors que le trajet Tizi Ouzou- Alger en voiture nous prend parfois quatre heures de temps, on verse dans la fiction pour élaborer une étude de faisabilité pour une route reliant l’Algérie à la Mauritanie.
Une étude pareille doit être coûteuse, il est envisageable que le projet entre dans les contrats à pertes. Pourquoi pas une ligne ferroviaire ? Les Autrichiens seront capables de réaliser le méga-projet et nous nous en passerons des Chinois tant décriés.
Le problème de l’extraction du fer de Gara Djbilat trouvera sa solution et nous n’aurons plus besoin de couloir vers l’Atlantique comme décrié par notre voisin de l’Ouest. D’une pierre deux coups, avantages politiques et économiques.
Bien entendu, le projet de route ne sera pas enterré définitivement mais réalisable lorsque les conjonctures économiques seront plus favorables.
Pour conclure, je dirais qu’il est temps de passer aux actes concrets, d’élaborer des stratégies réalisables pour évoluer dans le sens positif. Informer et non désinformer, celui qui détient l’information détient le pouvoir.
Par B. Amar, Vox populi, Le Soir
De prime abord, je constate que notre dinar ne cesse de dégringoler sans explication aucune et cela suppose une dégradation du pouvoir d’achat sans explication aucune !
Sans risque de me tromper, je constate aussi qu’il n y a pas beaucoup de différence entre la bourse de Port- Saïd et la Banque centrale concernant le prix de vente de l’euro qui est respectivement 12 600 DA et 11 122 DA pour 100 euros. Le marché parallèle n’a fait que corriger le cours de la Banque centrale par un réajustement à la hausse de 13 % environ. Cette correction ramène les prix du marché à leur juste valeur. Après avoir digéré difficilement cette information monétaire, j’ai entamé la lecture des titres du jour.
Curieusement, deux titres ont retenu mon attention, ils seront l’objet de mes commentaires.
L'Algérie élue à la 2e vice-présidence de l'assemblée générale des Fipol. Etant constamment à l’affût d’informations qui glorifient notre pays, ce titre a retenu mon attention et je me suis mis à la recherche de ces Fipol (Fonds internationaux pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures).
Mon intérêt s’est intensifié d’autant plus que le siège de cette organisation est situé à Londres. Son appellation en anglais est IOPC Funds International Oil Polution Compensation Funds. Pour plus d’informations, je vous invite à consulter le site internet des Fipol ou «IOPC Funds» comme vous voulez bien l’entendre. Jusque-là, vous allez me dire qu’il n y a rien d’étonnant, et je suis entièrement d’accord avec vous. Cependant, ce qui est étonnant, c’est que les USA ne sont pas membres de ces Funds alors qu’ils utilisent le pétrole de la planète et disposent de la flotte navigable la plus importante du globe !
Fièrement, notre APS nous apprend que «l'élection de l'Algérie, qui a bénéficié du soutien de la Belgique, de la Chine, du Danemark, de l'Espagne, de la France, de l'Italie, de la Malaisie, du Maroc et des Pays- Bas, a été obtenue sans aucune voix contre». J’aimerai bien être informé sur les dividendes qui reviendront à l’Algérie à travers cette promotion internationale qui propulse notre pays à la 2° vice-présidence de l’AG des Fipol.
L’Algérie est à l’avant-garde sur tout ce qui touche à l’environnement, cela suppose qu’elle débourse des fonds publics pour se positionner à l’échelle mondiale et revenir progressivement dans le concert des nations. Est-ce une façon de se faire voir ou pour en tirer des avantages économiques et politiques ?
Si nous considérons l’état lamentable de notre environnement, je suggère qu’il est préférable de s’occuper d’abord de la pollution interne qui empoisonne la vie du citoyen.
Tout le monde constate que le pays est mal géré en matière de salubrité publique, que l’attribution du titre minier ne relève d’aucune enquête «comodo et incomodo», que les terres agricoles ne sont pas préservées et que l’Algérie s’enlaidit de plus en plus avec des constructions sans normes urbanistiques.
Si l’Algérie a l’intention de se faire une place dans le concert des nations, il est vital pour elle qu’elle soigne en premier lieu sa vitrine afin d’attirer le regard des autres positivement. Il faut saisir les opportunités à temps et nous en avons une de valeur : Etude de faisabilité pour une route reliant l'Algérie à la Mauritanie.
Alors que le trajet Tizi Ouzou- Alger en voiture nous prend parfois quatre heures de temps, on verse dans la fiction pour élaborer une étude de faisabilité pour une route reliant l’Algérie à la Mauritanie.
Une étude pareille doit être coûteuse, il est envisageable que le projet entre dans les contrats à pertes. Pourquoi pas une ligne ferroviaire ? Les Autrichiens seront capables de réaliser le méga-projet et nous nous en passerons des Chinois tant décriés.
Le problème de l’extraction du fer de Gara Djbilat trouvera sa solution et nous n’aurons plus besoin de couloir vers l’Atlantique comme décrié par notre voisin de l’Ouest. D’une pierre deux coups, avantages politiques et économiques.
Bien entendu, le projet de route ne sera pas enterré définitivement mais réalisable lorsque les conjonctures économiques seront plus favorables.
Pour conclure, je dirais qu’il est temps de passer aux actes concrets, d’élaborer des stratégies réalisables pour évoluer dans le sens positif. Informer et non désinformer, celui qui détient l’information détient le pouvoir.
Par B. Amar, Vox populi, Le Soir