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Exonération douanière de la pièce de rechange : L’industrie des véhicules lourds sort

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  • Exonération douanière de la pièce de rechange : L’industrie des véhicules lourds sort

    L’industrie des véhicules lourds sort la tête de l’eau

    L’industrie de montage des véhicules industriels retrouve l’espoir de sortir la tête de l’eau. L’espoir de cette reprise est donné par les pouvoirs publics sous la forme d’un soutien multiforme. Le dernier coup de pouce en date est contenu, selon certaines sources, dans le projet de Loi de finances 2010.

    Au titre de cette Loi, les importations de pièces détachées pour le montage des véhicules industriels seront désormais exonérées de droits de douanes. Ces taxes variaient jusque-là entre 5 et 15% alors que l’importation de camions n’était soumise qu’à 5% de droits de douanes. Une anomalie que les pouvoirs publics tentent de corriger. Et il était temps car cette industrie a failli disparaître malgré les colossales perfusions.

    Cette industrie, très prometteuse dans les années 1970, a connu, crise économique et absences de vision oblige, un tel degré de déliquescence qu’une entreprise comme la SNVI, à l’énorme potentiel, n’a pas trouvé de repreneur dans le cadre d’une politique de privatisation menée à la hussarde et à l’aveuglette.

    Entre-temps, le marché national, très demandeur, était inondé de véhicules industriels venant de tous les horizons et au rapport qualité/prix pas toujours meilleur que ce qui était proposé par l’industrie nationale. Ceci nonobstant la facture d’importation trop lourde en devises et la mise au chômage des milliers de travailleurs.

    Le retour en vogue du patriotisme économique, les réajustements opérés dans les orientations économiques nationales privilégiant la production locale pour se départir du tout privatisable et du tout importable relayé par l’encouragement à l’émergence des champions économiques ont sonné le retour sur le marché des entreprises nationales et privées.

    Une première action de grande envergure initiée par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a permis à la SNVI d’entrevoir un retour tonitruant sur le marché du véhicule industriel. Par deux fois, le département de Zerhouni a confié, à la SNVI, de gros marchés pour un montant total de 35 milliards de dinars pour l’équipement de l’ETUSA en bus et des collectivités locales en camions de transport et camions-bennes. Un plan de charge encourageant mais pas suffisant puisque l’entreprise croulait sous les dettes qui avaient atteint les de 60 milliards de dinars et un découvert de près de 42 milliards de dinars.


    Là aussi, les pouvoirs publics viennent à la rescousse de la SNVI sous la forme d’un nouveau plan de redressement validé par le conseil de participation de l’Etat qui consiste en le payement de la dette, l’accompagnement des banques et commandes du secteur public. Une véritable bouffée d’oxygène pour ce fleuron de l’industrie automobile qui pourrait constituer un véritable pivot autour duquel graviterait le développement de l’activité de la sous-traitance où activent déjà plus de 2500 PME. L’Algérie disposerait aussi d’une assise industrielle solide et sérieuse dans le domaine encourageante pour attirer les investissements étrangers et locaux.

    Le Financier

  • #2
    il etait temps!

    cette mesure boostera certainement la production nationale.

    Commentaire


    • #3
      il etait temps! cette mesure boostera certainement la production nationale.


      Il s bridaient le marché et ils tuent la production nationale, pour tourner leur business l'import import.
      Faute de grives , nous mangeons des Merles

      Commentaire


      • #4
        malheureusement c'etait et c'est toujours le cas sauf si d'autres serieuses mesures s'en suivent pour redynamiser la production nationale.

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