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Le général Khaled Nezzar rappelle à l’ordre Abdelhamid

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  • Le général Khaled Nezzar rappelle à l’ordre Abdelhamid





    Le général à la retraite Khaled Nezzar a, en répondant aux accusations qu’il a essuyées, depuis quelques jours, par Abdelhamid Brahimi via la chaîne satellitaire « Al Jazzera », déclaré lorsqu’il a parlé des officiers français dans l’armée algérienne, qui n’ont aucune appartenance arabo-musulmane « nous nous connaissons les uns les autres, vous n’avez aucun droit de juger sur le musulman ou le non musulman, cela est une question entre moi et mon créateur ».
    • Boumediene est mort à cause d’un cancer de sang et l’histoire du poison est infondée
    • Le général à la retraite Khaled Nezzar a démenti tout ce qui a été dit au sujet du président feu Houari Boumediene, affirmant que le dernier rapport médical concernant feu Houari Boumediene avait révélé que ce dernier est mort à cause d’un cancer de sang.
    • Le général à la retraite a démenti les déclarations du premier ministre d’alors, Abdelhamid Brahimi, quant à la volonté des services de sécurité algériens à liquider Boumediene en l’empoisonnant.
    • Nezzar a insisté sur la place du président Boumediene auprès de l’institution militaire dont il faisait l’un de ses corps, et qu’il a même contribué dans le tissage de liens qui liaient la présidence au ministère de la défense nationale, et il dit : « les accusations d’Brahimi contre l’institution militaire étaient dangereuses et non fondées et sans preuves, et il a dépassé la ligne rouge. »
    • Nezzar a déclaré que l’ALN puis l’ANP vouait du respect au défunt Houari Boumediene, et qu’il représentait beaucoup de choses, indiquant que feu Boumediene avait des rapports très spéciaux avec l’institution militaire. Abondant dans le même sens, le général ne retraite a déclaré que malgré les nombreuses mauvaises décisions qu’il a prises, je ne suis pas gêné à dire aujourd’hui qu’on a tous participé dans les erreurs qu’il a commises durant cette période là.
    • Nezzar a jouté : « même si dans le passé, je ne pouvais pas évaluer les choix politiques, eh bien aujourd’hui même si je suis hors de l’institution militaire, je ne trouve aucune gène à dire que les erreurs commises par feu Boumediene étaient des erreurs de la volonté de bien faire, et elles étaient venues dans le sillage de directions économiques mondiales visant la justice sociale », une allusion faite au système socialiste ; il y ait même allé plus loin en affirmant que les erreurs d’aujourd’hui ne sont pas les erreurs d’hier.
    • Quant aux différentes lectures ayant suivi la mort de Boumediene, Nezzar a indiqué : « on a entendu parlé ce jour là que Boumediene avait été empoisonné, mais ce n’était pas le cas », et il a déclaré aussi : « le conseil de la révolution était l’unique et la seule institution qui, probablement, avait lu le rapport médical, et qui indiquait selon ce que j’ai entendu, que la cause de sa mort était due à un cancer de sang »
    • Dans ce sillage, Khaled Nezzar a appelé les membres, qui restent, du conseil de la révolution à sortir de leur mutisme et à révéler le contenu du rapport médical à tous les Algériens pour clore la porte des interprétations et d’accusations ; défiant au même temps Brahimi de dire qu’il avait lu le rapport médical comme il l’avait annoncé sur la chaîne satellitaire « Al Jazzera ».
    • J’ai pleuré pendant 4 heures en voyant la dépouille de Boudiaf à Ain Naâdja
    • Malgré les suspicions de la veuve du président feu Boudiaf quant à l’identité du tueur de son mari, le général en retraite Khaled Nezzar a rassemblé toutes les preuves et explications pour réfuter les accusations dont il a fait l’objet ainsi que celles de l’institution militaire, et à prouver son innocence dans l’assassinat de Boudiaf.
    • « J’étais l’un de ceux qui étaient derrière sa venue, et j’étais proche de lui. Alors pourquoi je le tue ? » Telle a été la réponse du général en retraite Khaled Nezzar sur ce qui a été dit à son sujet et de sa participation dans l’assassinat du premier président du haut conseil de l’état, feu Mohamed Boudiaf. Même si l’ex homme fort du système affichait un sang froid, il n’a tout de même pas réussi à cacher sa gêne quant à son accusation d’avoir participé au complot de l’assassinat du président feu Mohamed Boudiaf. Nezzar a indiqué qu’il comprend la réaction de madame veuve Fatiha Boudiaf, qui pense toujours que c’est l’institution militaire ou bien une partie d’elle qui était derrière cette liquidation. A ce propos, l’ex ministre de la défense que cet assassinat est un acte commis par un membre de l’institution militaire, et il est donc considéré comme étant un acte à part, et il a jouté « lorsque j’ai vu sa dépouille à l’hôpital de Ain Naâdja, j’ai passé quatre heures à le pleurer ». Khaled Nezzar a poursuivi : « lors de l’assassinat de Mohamed Boudiaf, je voyais l’Algérie comme un enfant orphelin, qui a fait du mal à ses parents et qui ne voyait pas qui pourrait le prendre en charge », et déclare : « l’Algérie a perdu le père spirituel de la révolution »
    • L’invité de « Echourouk » a révélé un nombre d’indices prouvant qu’il était gêné d’être accusé d’avoir comploté, et d’être responsable de la mort du président feu Boudiaf. Apres les funérailles, une des personnalité, dont le nom n’a pas été cité, lui a dit : « Vous lui avez réservé une mort exceptionnelle », une déclaration qui prouve que la famille de Boudiaf n’était la seule à douter sur les conditions de la mort du président feu Mohamed Boudiaf, mais aussi l’entourage du pouvoir, parce que à vrai dire pour oser tenir ces propos à l »’homme le plus fort du système ne peut pas être un simple citoyen.
    • Dans un sillage en rapport, Khaled Nezzar a parlé des objectifs et des efforts qu’il a consenti pour protéger la vie de Boumaârafi, accusé de l’assassinat du feu président, et il dit : « Même si je n’avais pas de poste au sein du ministère, je me suis, quand même, déplacé à la prison et j’y suis resté jusqu’à dix heures du soir, travaillant pour protéger la vie du Boumaârfi..J’en suis sorti choqué après que je fusse informé de la mort de Boumaârafi..Trois heures plus tard, le général Laâmari m’a contacté pour m’informer que Boumaârafi était toujours vivant, et qu’il était juste légèrement blessé, et soigné par la suite ». Khaled Nezzar veut dire par là, que garder Boumaârafi en vie garantissait et prouvait l’innocence de l’institution militaire de l’assassinat de Mohamed Boudiaf. »
    • Le jugement a été un coup pour les protagonistes du « Qui tue qui ? »
    • Le général en retraite Khaled Nezzar a affirmé que pour ne pas créer de problèmes entre la France et l’Algérie, il était revenu de Paris à bord d’un vol spécial, surtout que durant cette période là, où les relations étaient vraiment détériorées. Nezzar a refusé qu’on interprète ce retour comme une fuite, justifiant cela par son retour, par la suite, à Paris pour lever une action judiciaire à l’encontre de Souidania.
    • L’ex homme fort du pouvoir a déclaré que cette question n’est pas juste des mots, mais il est confiant et se base sur l’accord conclu entre les deux parties en 1984, stipulant qu’aucune action judiciaire contre une personne n’est acceptée que si elle est levée à partir du pays d’origine, et comme on le sait personne n’a levé une action judiciaire contre Khaled Nezzar en Algérie, ce qui veut dire selon l’accord que rien ne justifie l’acceptation d’une action à son encontre en France.
    • Et pour prouver qu’il n’éprouve aucune appréhension à ce sujet, Nezzar a déclaré son retour vers Paris et l’action qu’il a levée contre Souidania était, en vérité, une condamnation pour les protagonistes du « Qui tue qui ? », qui a disparu depuis ce temps là. Khaled Nezzar a révélé que cette action là était une opportunité pour l’Algérie pour démontrer éclaircir les choses devant le monde entier, et expliquer la situation du pays, une question à laquelle on s’est pas intéressé auparavant puisque on était préoccupé par le règlement de la crise au niveau interne.
    • Le général en retraite Khaled Nezzar a ajouté qu’il s’était bien préparé pour le jugement, et qu’il y été accompagné par de vrais témoins, des victimes du terrorisme, et il a déclaré qu’il avait été accompagné par un père d’un enfant, immolé par le GIA, alors que le gouvernement avait été accusé d’en être l’auteur de cet acte ; mais le père de cet enfant avait annoncé, à Paris, au monde entier la vérité et a parlé devant les journalistes du monde et devant le tribunal en France, pour dire que c’étaient les terroristes qui avaient immolé son enfant.
    • Nezzar a ajouté que l’action judiciaire a contribué, d’une manière directe, à la neutralisation de ce qui était appelé MOAL (Mouvement des Officiers Algériens Libres).
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