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Des membres du PKK se rendent pour soutenir les réformes turques

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  • Des membres du PKK se rendent pour soutenir les réformes turques

    Un petit groupe de séparatistes kurdes s'est rendu lundi à l'armée turque pour manifester son soutien à un projet du gouvernement turc d'étendre les droits de la minorité kurde.

    Huit activistes venus d'un camp du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) dans les Monts Qandil, dans le nord de l'Irak, ont franchi la frontière près de la ville de Silopi, dans le sud-est de la Turquie, où des milliers de sympathisants les attendaient avec des drapeaux du PKK.

    Deux autres groupes de réfugiés et de partisans du PKK se sont rendus aux autorités. Au total, 34 personnes sont interrogées par les autorités turques, ont rapporté des témoins.

    Il n'a pas été précisé si des poursuites seraient engagées contre eux.

    L'AKP, le parti du Premier ministre Tayyip Erdogan, a lancé une initiative censée donner davantage de libertés à la minorité kurde du sud-est de la Turquie, forte de 12 millions de personnes.

    Ces réformes sont jugées vitales pour appuyer la demande turque d'adhésion à l'Union européenne et mettre fin au conflit entre l'Etat et le PKK qui a fait plus de 40.000 morts en 25 ans.

    Le PKK a annoncé que les rebelles retourneraient en Turquie pour promouvoir la paix à la demande d'Abdullah Oçalan, chef emprisonné du PKK.

    DÉMOCRATIE POLITIQUE

    Le PKK a pris les armes en 1984 en réclamant la création d'un Etat kurde dans le sud-est de l'Irak. Il a depuis renoncé à sa revendication d'indépendance.

    "Il est devenu très clair, tant pour les Turcs que pour les Kurdes, que ce problème ne sera pas réglé par la violence et que la solution nécessite la démocratie politique", dit une lettre apportée par le groupe revenu d'Irak et citée par CNN Türk.

    Quatre députés du parti de la société démocratique (DTP, pro-kurde) et plusieurs avocats accompagnaient le groupe pendant les interrogatoires, ont rapporté les témoins.

    Le DTP, seul parti kurde de Turquie qui soit légal dans ce pays, a longtemps été soupçonné de liens avec le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l'Union européenne. Le DTP s'en défend mais, actuellement poursuivi devant la Cour constitutionnelle, il risque d'être interdit.

    Erdogan et l'armée ont exclu tout rôle pour le PKK dans l'initiative, mais ils ont dit que les activistes du PKK qui se rendent et qui n'ont pas été impliqués dans des violences seront traités avec clémence.

    Le DTP souhaite que le gouvernement accorde une amnistie au PKK.

    Dans le centre d'Istanbul, plus grande ville de Turquie où vivent deux millions de Kurdes, plusieurs milliers de personnes ont défilé pour manifester leur soutien au plan du gouvernement, qui se heurte à la résistance de nationalistes.

    source : Reuters

  • #2
    et une avancée difficile mais necesaire de plus . Une de plus
    Que dire?
    Les nouvelles elites economico politico administratives de Turquie forcent le respect.

    Decidement, la Turquie des Gül et Erdogan avance bel et bien tous azimuts dans les bons sens pour elle même , pour son developpement et pour un peu d'apaisement dans le monde.

    Et bien bravo M Erdogan !

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