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Violentes émeutes à Diar Echems et Bordj El Kiffan

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  • Violentes émeutes à Diar Echems et Bordj El Kiffan

    Quand Alger se met à bouger…
    Aucune région du pays n’échappe à la déferlante. A Alger, Oran, Tizi Ouzou, Ouargla, Annaba, Tamanrasset… la « culture de l’émeute » s’enracine, prospère à l’ombre de l’hypothétique « Etat de droit ». La violence dans tous ses états, sous toutes ses formes. Violences interquartiers à Bab El Oued, affrontements intercommunautaires à Illizi, Berriane, conflits tribaux à Djelfa, Laghouat, Béjaïa...


    Des émeutes éclatant aux quatre coins de l’Algérie : émeutes du pain, du foot, du gaz, de l’électricité, etc., les déchaînements de violence se suivent mais ne se ressemblent pas. L’escalade dangereuse à laquelle nous assistons – avec ses contingents de victimes, ses lots de destruction de biens et équipements et la menace qu’elle fait planer sur l’Etat-nation – ne semble pas préoccuper pour autant le gouvernement dont le souci premier est, semble-t-il, d’expédier les affaires courantes. Face à l’explosion du phénomène des émeutes urbaines, de la violence intercommunautaire, devant la multiplication des actes portant atteintes à l’ordre et à la quiétude publics, l’Etat fait l’autruche, se mure dans le silence quand il ne convoque pas ses arsenaux répressifs. Le langage de l’émeute prend le dessus sur toutes les autres formes d’expression, devient la règle et non l’exception. Le langage des barricades, des routes coupées, des pneus enflammés… devient celui de millions d’Algériens excédés par les injustices sociales, la corruption, la hogra, le népotisme, le clientélisme, le chômage, la non-gestion, la non-gouvernance…Pas un jour ne passe sans charrier son lot de troubles.
    Les analystes pointent du doigt le verrouillage des canaux d’expression pacifique, la politique d’exclusion, la disqualification des partenaires sociaux, des partis crédibles de l’opposition, des syndicats autonomes, le recours systématique, abusif à la répression contre les mouvements sociaux, à l’origine de l’instabilité chronique. Les émeutes traduisent, aux dires du politologue Mohamed Hachemaoui, « les ratés du clientélisme d’Etat, le déficit de distribution clientélaire des ressources et des bénéfices de la rente aux groupes sociaux. Elles sont, dans le même temps, le symptôme de la crise du politique : en refusant en effet l’institutionnalisation du conflit social, l’expression autonome des revendications et la représentation politique de la société selon les intérêts en conflit, le régime politique génère l’émeute, expression extrême et violente de la "prise de parole". Les émeutes de ces dernières années sont l’œuvre rageuse d’une jeunesse désemparée, lourdement frappée par le chômage, l’exclusion et le désespoir ».


    El Watan
    ParM. Az.

  • #2
    l
    es colons sont partis (non nous n'avons pas gagné de guerre) et nous ont laissé aux mains des militaires formés par l'armée française.
    il suffit de lire les interventions sur le forum pour savoir qui veut du mal a l'Algerie...Aucun pays voisin ne reve de voir l'Algerie dans cet etat ,on veut une Algerie forte et dynamique,mais pas avec la force des canons achetés par l'argent du peuple...
    Coucher du soleil à Agadir

    Commentaire


    • #3
      Violentes émeutes à Diar Echems et Bordj El Kiffan
      Ce ou cette "journaliste" d'El Watan, qui signe courageusement par des initiales, ne donne pas dans son article, les raisons exactes de ces émeutes là.
      Par contre, celui de Liberté, qui signe de son nom entier, est bien plus honnête...
      Voici son article:


      La police intervient pour mettre fin aux constructions illicites
      Emeutes à Diar Echems

      Par :Chérif Memmoud

      Des dizaines de blessés, dont six policiers, ont été enregistrées et plusieurs interpellations opérées parmi les émeutiers.

      La cité Diar Echems, qui relève de la commune d’El-Madania à Alger, a été hier le théâtre d’affrontements ayant opposé les services de sécurité aux habitants de ladite cité.
      Des heurts qui ont commencé vers 11h du matin et se sont poursuivis jusque tard dans la journée. Une vraie démonstration de force de la population dont la plupart résident dans les bidonvilles de ce quartier réputé pour sa dangerosité. La cause de cette insurrection populaire ayant entraîné des troubles est la décision des autorités d’El-Madania de détruire les bidonvilles adjacents au stade au moment où certains habitants continuaient à construire de nouveaux bidonvilles.
      La police intervient alors pour mettre fin à ces constructions illicites. Cette décision n’a pas été du goût des habitants de Diar Echems qui ont décidé, pour exprimer leur mécontentement, de barrer la route en signe de protestation. L’arrivée des policiers a vite embrasé la situation prenant la forme d’une émeute où tout le monde s’est mis de la partie, même les habitants des bâtiments de la cité, en signe de solidarité.
      Une situation qui a dégénéré très vite, nécessitant l’intervention d’un renfort important des CRS qui ont vite quadrillé tout le quartier. Les policiers ont utilisé des bombes lacrymogènes pour tenter de disperser les manifestants.
      Les forces de l’ordre étaient soutenues par un hélicoptère qui a survolé sans arrêt la cité. Les manifestants, de leur côté, ont brûlé des pneus sur la route menant vers la cité.
      Les services de sécurité, soutenus par un canon à eau, ont tenté de pénétrer à l’intérieur de la cité, mais sans succès face à une population déchaînée et décidée à en découdre avec eux.
      Résultat : des dizaines de blessés dont six policiers et plusieurs interpellations opérées parmi les émeutiers. Le chemin menant vers le ravin de la Femme sauvage a été fermé à la circulation car bombardé par une pluie de projectiles et de pierres tout au long de la journée par les émeutiers perchés sur les hauteurs jonchées de bidonvilles. La plupart étaient des jeunes, et on a constaté sur place que même des filles n’ont pas hésité à se mettre de la partie.
      L’un des policiers anti-émeute nous a fait savoir que leur troupe a tenté de s’introduire à l’intérieur de la cité, mais c’était quasi impossible. “Nous étions ici à 10h30 ce matin, et nous sommes encore là. Vers 13h, nous avons tenté une incursion pour disperser les émeutiers, mais cela s’est avéré impossible, car même des balcons des bâtiments d’en face, on nous balançait des projectiles de toutes sortes. Nous avons riposté avec des bombes lacrymogènes, mais cela n’a pas marché et toutes nos tentatives de contenir les émeutiers se sont avérées infructueuses”, nous a-t-il révélé. Un peu plus bas, sur la route conduisant vers Oued-Knis, nous avons retrouvé des jeunes de Diar Echems qui nous indiquent que ces habitants déchaînés ne voulaient pas d’un projet de l’APC qui, selon eux, convoitait le stade pour y ériger des tours.
      L’un d’entre eux nous dira que “ce n’est pas vrai, il n’y a aucun projet de l’APC, ce n’est là qu’un prétexte pour détruire les bidonvilles”. Les affrontements ont transformé les alentours de la cité en un véritable champ de bataille où de nombreux dégâts ont été enregistrés.
      Rien n’a été épargné, ni abribus ni même les automobilistes qui ont tenté de passer et qui ont été pris pour cible par les émeutiers qui entonnaient l’hymne national Qassaman. Une véritable favela que les services de sécurité n’ont pu atteindre malgré leur impressionnant renfort.
      Liberté
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

      Commentaire


      • #4
        merci zacmako pour la précision.

        derrière l article d él watan se cache certainement un criminel
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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