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Grand cafouillage à l'Education : Tout le monde se renvoie la balle

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  • Grand cafouillage à l'Education : Tout le monde se renvoie la balle

    Le moins que l'on puisse dire à la lumière des nombreux ratés qu'a connus la rentrée scolaire, c'est que le malaise chez la famille éducative est palpable. Devant les «incompréhensibles» décisions ministérielles, les montées au créneau des syndicats et le ras-le-bol des élèves et de leurs parents, la rentrée scolaire semble déjà hypothéquer sa réussite. Surcharge des classes, programmes scolaires infernaux, nouvelle matière pour les secondes, obligation d'un effet vestimentaire qui aurait fait sourire plus d'un et total cafouillage à propos du week-end officiel, tous les ingrédients ont été réunis pour un cocktail qui risque d'exploser à la face de responsables qui confondent entre secteur névralgique et laboratoire d'essai.

    La fronde des lycéens du centre et de l'est du pays, contestant la charge qualifiée d'insupportable des programmes et des horaires, n'est en fait qu'un aperçu de ce qui risque d'arriver pouvant conduire à un embrasement généralisé.

    Mais le plus problématique risque de se produire dans les prochains jours puisque, selon les toutes récentes déclarations du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, «les établissements éducatifs confrontés à des difficultés dans l'organisation de leur emploi du temps peuvent le réorganiser en coordination avec les enseignants et les parents d'élèves, en faisant prévaloir l'intérêt des élèves». Cette porte ouverte à un «ijtihad» établissement par établissement, risque d'être celle qui ouvrira la boîte de Pandore, laissant libre cours à toutes les lectures personnelles et arbitraires concernant des décisions à prendre. Ainsi et devant l'absence d'une gestion réfléchie de la chose éducative, on se dirige tout droit vers un bras de fer corps enseignant-parents d'élèves, avec au milieu du gué une scolarité grandement menacée.

    En effet, si le ministre de tutelle, dans une tentative qualifiée de «fuite des responsabilités», renvoie la balle dans le corps de la famille éducative, on est loin d'une décision à l'unanimité puisque ni les enseignants, ni les parents d'élèves ne semblent trouver de compromis. Jaloux de leurs deux jours de repos, les enseignants ne sont pas près de céder devant ce qu'ils considèrent comme une menace sur leur week-end. «Il est possible de transférer les cours dispensés jeudi matin dans l'ancien système à mardi après-midi ou samedi matin ou encore samedi après-midi, a affirmé le ministre, soulignant qu'il était également possible de répartir les cours du jeudi matin sur les trois séances citées ou deux seulement en fonction de l'organisation de chaque établissement», avait notamment expliqué M. Benbouzid.

    Ces enseignants, tout en «comprenant la crainte de leurs élèves et l'impossibilité physique de survivre à de tels créneaux horaires», rejettent la responsabilité sur un programme scolaire surchargé et sur la densité des effectifs des établissements scolaires. Même son de cloche chez beaucoup d'enseignants qui estiment qu'un changement au niveau des journées de travail n'est pas la solution et qu'enseigner une demi-journée de plus ou de moins n'arrangera certainement pas les choses. Pour les parents d'élèves, la situation est insoutenable puisqu'assistant impuissants au calvaire quotidien de leurs enfants. «De 8 h à 17h30, tous les jours, est tout sauf pédagogique. On ne prend pas l'élément humain en compte», dira un parent d'élève excédé de tout ce remue-ménage autour de l'école.

    par Moncef Wafi
    Le Quotidien D'Oran

  • #2
    :22:

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    • #3
      «Il est possible de transférer les cours dispensés jeudi matin dans l'ancien système à mardi après-midi ou samedi matin ou encore samedi après-midi, a affirmé le ministre, soulignant qu'il était également possible de répartir les cours du jeudi matin sur les trois séances citées ou deux seulement en fonction de l'organisation de chaque établissement», avait notamment expliqué M. Benbouzid.
      Evidemment quand il s'agit d'expliciter la couleur du tablier, le benbouz est champion, maintenant que sa tchekchouka ne prend pas, il renvoie la patate chaude aux chefs d'établissement, dire que pour moins que ça, on démissionne dans les pays qui se respectent!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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