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La sous-secrétaire adjointe américaine à la Défense à Alger : L'Africom et la lutte c

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  • La sous-secrétaire adjointe américaine à la Défense à Alger : L'Africom et la lutte c

    par Mohamed Mehdi
    Le séjour à Alger de la Sous-secrétaire adjointe à la Défen-se pour l'Afrique, Mme Vicki Huddleston, s'est achevé hier par un bref point de presse, au cours duquel, elle a expliqué l'objet de sa visite et de ses discussions avec les autorités algériennes auxquelles elle a demandé de «continuer la bonne collaboration», qui existe déjà entre les deux parties. Le Commandement militaire des Etats-Unis d'Amérique pour l'Afrique (Africom), qui fait partie des responsabilités politiques de Mme Huddleston, a été le principal sujet au menu de ses discussions à Alger, et de voir dans quelles mesures il sera possible d'améliorer la coopération dans ce cadre. Mme Huddleston est venue discuter du rôle de cette institution militaire spécialement destinée à l'Afrique. «L'Africom aide à construire les capacités militaires des Etats africains pour leur permettre d'affronter les risques liés au terrorisme», mais également aux différentes activités illégales dont ceux liés «aux trafics de drogue, d'armes, de traite des personnes», explique la Sous-secrétaire adjointe à la Défense pour l'Afrique. Entrent également dans les prérogatives de l'Africom les «tragédies humanitaires» (dont le Darfour), à travers une aide administrée aux «forces de maintien de la paix», notamment en matière de «renseignement» et de «logistique». «L'Afrique appartient aux Africains, et nous aimerions les aider à réaliser ce qui est le mieux pour leur avenir», dit-elle en paraphrasant le président Barack Obama dans son discours prononcé au Kenya.

    Interrogée à propos du siège du Commandement de l'Africom, Mme Vicki Huddleston estime que, pour le moment, «il restera à Stuttgart» (en Allemagne). Elle précise également qu'à part la «Task Force» installée dans la région de la Corne de l'Afrique, les Etats-Unis «ne cherchent pas à avoir une quelconque base militaire», même s'il y avait «beaucoup de possibilités» pour qu'un pays africain abrite le siège de cette institution.

    Evoquant le rôle de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme, Mme Huddleston juge son apport «important». «Nous apprécions le rôle de l'Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme dans la région du Maghreb et notamment dans le nord du Mali». La coopération avec l'Algérie ne diffère pas de ce qui est fait avec d'autres pays de la région, explique ce haut fonctionnaire du Pentagone. Elle cite, entre autres activités, les exercices militaires entre la marine américaine et son homologue algérienne, et les symposiums auxquels assistent des cadres de l'armée algérienne.

    A propos de lutte antiterroriste, la Sous-secrétaire adjointe à la Défense pour l'Afrique est invitée à donner son avis sur l'état de mobilisation dont disposerait le GSPC dans la région du Sahel. «Vous savez, le GSPC est opérationnel dans la région de l'Afrique subsaharienne, en particulier au Mali, depuis 2003. Et à ce jour, il recrute très peu. C'est une organisation qui mobilise très peu dans cette région, en raison, notamment, du caractère incompatible du salafisme et des mouvements extrémistes avec l'Islam sunnite tel que pratiqué par les habitants de cette partie de l'Afrique», répond-elle.

    Lors de son séjour à Alger, Mme Vicki Huddleston a abordé la manière avec laquelle les Etats-Unis peuvent apporter une aide supplémentaire à l'Union africaine et aux pays touchés par le terrorisme. Il a été également question de la situation en Guinée.
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel
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