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Ould Abbas : Un taux de pauvreté de 4,9% en Algérie

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  • Ould Abbas : Un taux de pauvreté de 4,9% en Algérie

    par Amine L.
    «Le taux de pauvreté en Algérie a baissé à 4,9% en 2009 contre 12,1% en 2000». C'est ce qu'a affirmé le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Djamel Ould Abbas.

    Dans son intervention lors d'une journée d'étude et d'information organisée à Alger, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la pauvreté, le ministre a avancé des indicateurs intégrant des données relatives à l'emploi, au social et à l'éducation.

    Cette affirmation intervient près de deux mois après la déclaration du ministre des Affaires religieuses, fin août dernier, à la radio signifiant qu'«il n'y a pas de pauvres en Algérie, ce n'est qu'une invention des médias». Le ministre des Affaires religieuses en évoquait comme preuve «le million et demi d'Algériens qui passent chaque année leurs vacances en Tunisie et les milliers de pèlerins qui effectuent le hadj tous les ans».

    Ould Abbas a affirmé que l'Etat consacre 12,55% du Produit national brut (PNB) aux transferts sociaux. Le ministre a indiqué que «l'Etat a consacré 1.079 milliards de dinars pour financer les transferts sociaux en 2009». Un budget couvrant les cantines et le transport scolaires, le logement social et la santé publique, mais aussi d'autres prestations sociales.

    Le ministre invoque aussi un autre indicateur : «Le taux du chômage est passé de 30,8% en 1999 à 11,7% en 2007 grâce aux différents dispositifs d'insertion sociale». Et le ministre d'évoquer les différents mécanismes mis en place par l'Etat visant à lutter contre la pauvreté : les micro-crédits et les crédits sans intérêts. Le ministre a rendu hommage aux 170 cellules de proximité activant au niveau national qui «jouent un rôle indéniable dans la lutte contre la pauvreté».

    Ould Abbas a affirmé que son département financera l'acquisition de 6.200 autobus destinés à assurer le transport scolaire à la fin de cette année. Le ministre a aussi indiqué que son département consacre, chaque année, 7 milliards de dinars pour le financement des besoins spécifiques au profit de plus de 1,7 million de personnes via la Caisse de sécurité sociale. Des prestations dont tirent profit les ayants droit dont les handicapés, les bénéficiaires du filet social et les nécessiteux. Le ministre a également indiqué que son département prend en charge quelque 67 centres spécialisés au profit des handicapés, toutes catégories confondues.

    M. Ould Abbas a révélé que le gouvernement compte mettre en place des mécanismes susceptibles d'inscrire les travailleurs non déclarés à la Caisse de sécurité sociale. 22 millions de personnes sont actuellement affiliées à la CNAS. Enfin, Ould Abbas a tenté aussi d'évaluer l'action politique de l'actuel gouvernement dans le domaine social. Il a ainsi évoqué «une amélioration du niveau de scolarisation dont le taux dépasse 97%, la gratuité des soins, l'amélioration du niveau de l'enseignement supérieur, le raccordement de 45% et de 97% des foyers respectivement au gaz naturel et au réseau d'électricité».
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

  • #2
    Le même djamel ould Abbass il y a 4 ans.
    La misère sociale en algérie : La face cachée d’un drame
    Pauvres. Des strates sociales vivent en Algérie au-dessous du seuil de pauvreté, complètement oubliées. Si la misère sociale n’a jamais quitté les foyers, elle dévoile son visage hideux et devient plus apparente pendant le mois sacré.

    Le fait est établi et ne constitue guère une nouveauté. Mais les chiffres restent problématiques en l’absence d’organismes indépendants capables de fournir des données fiables, loin des enjeux politiques. Le gouvernement dispose de ses propres chiffres qui sont loin des statistiques délivrées par certains organismes étrangers de recherche. Le ministre de la Solidarité nationale a parlé, récemment, de 72 302 personnes qui sont « en état de précarité ». Djamel Ould Abbas estime que les chiffres délivrés par le CNES sont les plus proches de la réalité, car ils soulignent une évolution conséquente depuis le début du premier quinquennat du Président Bouteflika. Pour lui, la pauvreté a été éradiquée en Algérie. Seulement, la réalité est tout autre. Djamel Ould Abbas a insisté sur le fait qu’il n’y a paspauvres en Algérie, mais plutôt des nécessiteux de . Comme s’il y a une « différence sociale » entre les deux qualificatifs.
    Le ministre chargé de l’aide et de l’assistance sociale a ainsi décidé de rayer de mon dictionnaire le terme pauvre. « Il n’y en a pas en Algérie. Ce sont plutôt des nécessiteux ». Cette déclaration de M. Ould Abbas est une remise en cause des rapports des organismes internationaux, notamment celui de la Banque mondiale (BM), donnant l’Algérie parmi les pays où la pauvreté connaît une extension en largeur et en profondeur
    17 octobre 2005.
    Ce qui ressort du rapport de la BM :

    Plus de 6 millions de pauvres en Algérie selon le PNUD
    Le PNUD estime le nombre de pauvres en Algérie à plus de 6,5 millions de personnes et ce, en dépit de l’embellie financière qu’a connu le pays.
    samedi 30 août 2008.
    http://www.algerie-dz.com/article15225.html

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    • #3
      Je ne veux pas critiquer les chiffres, mais je me pose des questions sur la methode qui a amené à donner ces chiffres. Comment dans un pays comme l'Algerie où l'informel est roi, où tu es incapable de dire combien gagne un algerien lambda, comment peut on calculer ces chiffres ? Je me pose vraiment la question. Si je prends un exemple d'un algerien sans revenus mais qui gagne sa vie en faisant du trabendo, en travaillant de temps en temps sur les marché ou sur les chantiers au noir ? Sera t il compté comme une personne sans revenu donc pauvre ?
      C'est comme le taux de chomage où bcp travaille au noir. Comment le gouvernement arrivent à donner un chiffre du chomage qui soit realiste ?
      Je trouve cette question pertinente dans le sens et je me repete que l'informel en Algérie est partout.
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
      Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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      • #4
        Tout à fait Mehdoche.

        Ils disent ( les mêmes ) que 50% l'économie de l'Algérie est "livrée" à l'informel, donc qui peut nous donner des chiffres fiables sur ce que couvrent ces 50% de salaires, de richesses, d'argent Informels ?
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          que du bon sens mehdoche, et en plus ce pseudo ministre n'a jamais inspiré confiance a personne en algerie.

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