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L'intelligence économique en débat en Algérie

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  • L'intelligence économique en débat en Algérie

    La relance de la politique industrielle a besoin d’une bonne maîtrise des rouages imposés par les forces économiques mondiales. L’Algérie a adapté dernièrement d’autres aspects stratégiques relatif au secteur de l’industrie. Le concept nouveau dit “l’intelligence économique”, a reçu un grand écho depuis quelques années de la part de différents acteurs des sphères politique, économique et académique en Algérie. Pour cela, des experts algériens et étrangers, spécialisés dans ce nouveau concept économique, ont organisé hier à Alger un séminaire, étayant le rôle de l’intelligence économique.

    Les nouveaux aspects stratégiques portés par cette nouvelle politique industrielle imposent des réformes dans d’autres secteurs, notamment la recherche scientifique et l’éducation. Une nécessité qui continue à attirer l’attention des acteurs de la sphère économique. Le but tracé par les initiateurs de cette nouvelle politique “intelligence économique” est de se débarrasser de la vieille stratégie tout en la remplaçant par une nouvelle bénéfique aux entreprises.

    L’intervenant dans ce séminaire Mohammed Bacha, directeur général de l’intelligence économique, a relevé qu’un tel outil est “indispensable”. Il devient selon l’interlocuteur, un système de structure qui englobe les différents facteurs relatifs à l’industrie. Cette problématique était abordée en Algérie depuis 2000.

    Et en 2006, l’intelligence économique a été intégrée dans une stratégie de relance et de développement industriel, en ciblant à la fois, la compétitivité et l’attractivité. Au niveau des entreprises, le concept n’a pas suscité d’actions concrètes et les rares tentatives de mise en place de cellules de l’intelligence économique. “L’Etat doit jouer un rôle majeur dans l’application de cette politique. L’importance de ses structures dans ce domaine sont son appareil statistique, les ambassades, les chambres de commerce...” , dit-t-il.

    De l’avis de certains experts, le nombre de formation en intelligence économique reste faible, puisqu’il n’existe à ce jour qu’une seule formation spécialisée, à laquelle s’ajoute un module d’intelligence économique dans le programme de quelques écoles et instituts. Les universités n’étaient pas abordées !

    Ces experts s’interrogent également sur le retard qu’accuse l’Algérie dans la mise en œuvre de cette politique. Alors que l'Algérie possède tous les moyens pour créer plusieurs agglomérations scientifiques et technologiques. A présent, estiment les experts, les pôles technologiques existant en nombre unifiants pour atteindre le résultat voulu.

    Sur un autre aspect, la mondialisation constitue selon ses experts une nouvelle menace sur le système de gestion. Il s’agit “des risques qui permettent de dévoiler les faiblesse des entreprises algériennes, à l’exemple des fausses compagnes de recrutement ou de constitution de faux fichiers d’expert”, ont-ils expliqué. Ceci dit, les risques de voir perdurer la faible compétitivité des entreprises algériennes sont donc réels.

    Par La Dépêche de kabylie
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