Le dernier bilan émanant des services de la Protection civile sur les incendies de forêts de cet été exprime toute l´étendue de la catastrophe, qui se produit chaque année, pendant cette période en Algérie. Les chiffres, pris dans leur dimension numérique, apparaissent alarmants. Quand ils sont traduits en pertes financières, létendue de la catastrophe apparaît au grand jour.
En l´espace des trois dernières années, la wilaya de Tizi Ouzou a perdu quelque 61 198 arbres fruitiers, dont la majorité sont des oliviers. Rien qu´en 2009, les apiculteurs ont, eux aussi, subi une perte de 143 ruches.
Le bilan dramatique fait état aussi de quelque 1263 hectares de couverture végétale tels, les broussailles, les maquis et les forêts. Deux autres hectares de blé sur pied partiront également en fumée, accompagnés de pas moins de 5275 bottes de foin dont 4000 brûlées dans la commune de Souamaâ.
En tout, il y a eu 237 incendies dévastateurs et dangereux, touchant 65 communes sur les 67 que compte la wilaya. Toutefois, la lecture de ces chiffres ne laisse aucun doute sur la gravité des pertes subies par les populations.
Pratiquant une activité agricole à caractère encore rudimentaire, celle-ci voit, cet été, partir en fumée quelque 15.402 arbres fruitiers, dont la majorité est constituée d´oliviers. Cet arbre, la plus importante source de revenus dans la vie des populations, est dans tous les incendies.
Poussant généralement sur les hauteurs, ils est, à chaque fois encerclé par les flammes, que les camions de la Protection civile n´atteignent que rarement. Mais, le dé-sastre est plutôt mis à nu par la traduction de ces chiffres en langage financier. Connue pour son attachement à cet arbre ancestral, la population accepte difficilement les prix décidés pour l´indemnisation des pertes. Sa valeur varie selon l´organisme qui concède un versement financier au citoyen qui perd sa propriété, pour que passe une route ou une ligne électrique. En moyenne, un olivier est estimé à entre 20.000 et 25.000 DA quand c´est une entreprise qui rembourse. Quant à l´Etat, le prix d´un olivier est estimé approximativement à 6000 DA, une valeur contestée par les populations. A présent, d´une part, en faisant un peu de calcul, il s´avère que 61.198 arbres fruitiers coûteraient des sommes colossales.
Une simple addition donne l´étendue du massacre économique subi par la wilaya chaque été. Ces milliards qui partent en fumée ne doivent pas, d´autre part, cacher le nombre d´emplois perdus et que les chiffres ne mentionnent pas. Notons aussi, que le plan anti-incendie qui impliquait toutes les parties concernées dans la lutte, a rencontré beaucoup d´embûches qui l´ont empêché de porter ses fruits.
Les reliefs montagneux joints aux montagnes de contraintes bureaucratiques ont paralysé toute fluidité dans le traitement de l´information au démarrage d´un incendie. Et, encore une fois, les élus locaux se retrouvent spectateurs dans une compétition, où ils devaient être les acteurs principaux.
Par l'Expression
En l´espace des trois dernières années, la wilaya de Tizi Ouzou a perdu quelque 61 198 arbres fruitiers, dont la majorité sont des oliviers. Rien qu´en 2009, les apiculteurs ont, eux aussi, subi une perte de 143 ruches.
Le bilan dramatique fait état aussi de quelque 1263 hectares de couverture végétale tels, les broussailles, les maquis et les forêts. Deux autres hectares de blé sur pied partiront également en fumée, accompagnés de pas moins de 5275 bottes de foin dont 4000 brûlées dans la commune de Souamaâ.
En tout, il y a eu 237 incendies dévastateurs et dangereux, touchant 65 communes sur les 67 que compte la wilaya. Toutefois, la lecture de ces chiffres ne laisse aucun doute sur la gravité des pertes subies par les populations.
Pratiquant une activité agricole à caractère encore rudimentaire, celle-ci voit, cet été, partir en fumée quelque 15.402 arbres fruitiers, dont la majorité est constituée d´oliviers. Cet arbre, la plus importante source de revenus dans la vie des populations, est dans tous les incendies.
Poussant généralement sur les hauteurs, ils est, à chaque fois encerclé par les flammes, que les camions de la Protection civile n´atteignent que rarement. Mais, le dé-sastre est plutôt mis à nu par la traduction de ces chiffres en langage financier. Connue pour son attachement à cet arbre ancestral, la population accepte difficilement les prix décidés pour l´indemnisation des pertes. Sa valeur varie selon l´organisme qui concède un versement financier au citoyen qui perd sa propriété, pour que passe une route ou une ligne électrique. En moyenne, un olivier est estimé à entre 20.000 et 25.000 DA quand c´est une entreprise qui rembourse. Quant à l´Etat, le prix d´un olivier est estimé approximativement à 6000 DA, une valeur contestée par les populations. A présent, d´une part, en faisant un peu de calcul, il s´avère que 61.198 arbres fruitiers coûteraient des sommes colossales.
Une simple addition donne l´étendue du massacre économique subi par la wilaya chaque été. Ces milliards qui partent en fumée ne doivent pas, d´autre part, cacher le nombre d´emplois perdus et que les chiffres ne mentionnent pas. Notons aussi, que le plan anti-incendie qui impliquait toutes les parties concernées dans la lutte, a rencontré beaucoup d´embûches qui l´ont empêché de porter ses fruits.
Les reliefs montagneux joints aux montagnes de contraintes bureaucratiques ont paralysé toute fluidité dans le traitement de l´information au démarrage d´un incendie. Et, encore une fois, les élus locaux se retrouvent spectateurs dans une compétition, où ils devaient être les acteurs principaux.
Par l'Expression
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