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L'état d'urgence levé en France

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  • L'état d'urgence levé en France

    Sage décision de Jacques Chirac que de mettre fin à l'état d'urgence. Il aurait été assez stupide de le maintenir et risquer de plomber le secteur du tourisme voire de porter préjudice à la croissance économique.

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    Chirac met fin à l'état d'urgence

    L'état d'urgence, c'est fini. Après une entrevue avec Dominique de Villepin «pour faire un point général de situation», Jacques Chirac a «décidé de mettre fin à l'état d'urgence à compter du 4 janvier 2006». L'Elysée a annoncé lundi soir la décision présidentielle qui sera entérinée mardi lors du conseil des ministres. Elle était dans les tuyaux depuis la semaine dernière et le décret a déjà été rédigé par le ministère de l'Intérieur.

    L'exécutif aura donc attendu le test du réveillon pour mettre un terme à une mesure exceptionnelle instaurée le 8 novembre pour répondre à la crise des banlieue. Ce dispositif législatif datant de la guerre d'Algérie et utilisé une seule fois depuis – lors de troubles en Nouvelle-Calédonie en 1984 – peut être levé par décret en conseil des ministres, dès lors, dit la loi, que les conditions ne sont «plus réunies ou justifiées». Elles ne semblent plus l'être après un jour de l'an relativement calme, avec 425 véhicules incendiés contre 333 l'an dernier. Dominique de Villepin n'avait d'ailleurs pas caché qu'il souhaitait maintenir la France sous le régime de l'état d'urgence pendant les fêtes de fin d'année, pour prévenir toute nouvelle flambée de violence dans les quartiers sensibles.

    Décrété le 8 novembre et prolongé de trois mois le 18 novembre par une loi votée au Parlement, la mesure a surtout valu pour son effet d'annonce. Les violences urbaines ayant cessé à la mi-novembre, seules quelques dispositions marginales du texte étaient encore en vigueur dans une poignée de départements: principalement celles restreignant les ventes au détail de carburant. Les mesures plus brutales – couvre-feu, perquisitions sans cadre judiciaire et de nuit, contrôle de la presse et limitations des réunions – n'ont pas été utilisées même si les préfets en avaient le pouvoir dans 25 départements.

    Par Libération
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