Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie encourage Paris à divorcer avec « la mentalité colonialiste »

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Algérie encourage Paris à divorcer avec « la mentalité colonialiste »

    En contre partie d’une « continuité civilisationnelle » avec l’ennemie d’hier

    L’Algérie encourage Paris à divorcer avec « la mentalité colonialiste »

    Par la voix du ministre des Moudjahidine, Chérif Abbas, l’Algérie a appelé, hier, les autorités françaises à se défaire de la « mentalité colonialiste », encourageant les historiens algériens à écrire l’histoire de la révolution. A l’occasion de la célébration du 48e journée de l’émigration, qui coïncide avec le 17 octobre, organisé hier au Mess des officier de l’Armée nationale populaire à Alger, M. Chérif Abbas a constaté l’entêtement de la partie française à mépriser le peuple algérien en ayant un comportement de puissance coloniale envers l’Algérie. Le ministre, dont les déclarations à la veille de la visite d’Etat du président Sarkozy en 2007 avaient failli dégénérer en crise diplomatique entre Alger et Paris, a fortement insisté sur l’écriture de l’histoire de la révolution algérienne, enjoignant les historien à faire de cette mission une priorité patriotique.

    Tout en évoquant la loi du 23 février 2005 qui selon lui, « glorifie le crime », le ministre des Moudjahidine n’a pas manqué de critiquer l’attitude de Paris, non sans l’inviter à se débarrasser de la mentalité du colon qui subsiste chez certains ». Et au ministre d’insister : « Nous sommes des partisans de la paix et de la vérité (…) La volonté de la nation algérienne est d’assurer la continuité civilisationnelle même avec l’ennemi d’hier », allusion à la France avec laquelle l’Algérie refuse de signer le Traité d’amitié, tant que la puissance coloniale n’aura pas reconnu les crimes commis en Algérie par son corps expéditionnaire.

    Tout en affirmant que l’Algérie n’avait pas le droit d’oublier la nuit coloniale, M.Abbas a relevé que le discours tenu, n’est pas une tentative de récupération politicienne du passé commun, dans il est en droite ligne avec le droit internationale pour qui les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre sont imperceptibles.

    Sur sa lancé, le ministre des Moudjahidine a abordé les massacres du 17 octobre 1961 commis par la police française à l’encontre de manifestants pacifiques et qui ont fait plus de 400 morts et plus 2500 blessé, sans oublier les 400 disparus, souvent noyés dans la seine. Ce qui s’est passé à Paris un certain 17 octobre 1961 « est un crime contre l’humanité », a affirmé M.Abbas.

    A noter enfin que le représentant personnel du président de la République, M.Abdelaziz Belkhadem, et le secrétaire générale de l’Organisation nationale des moudjahidine, Said Abadou, ont pris part à la rencontre d’hier.

    El Khabar

  • #2
    Par la voix de l'un des citoyens algérien que je suis , j'en profite pour demander à la France de nous expliquer par quel stratagème ils avait aider les faussaires et leurs alliés à contrôler l'Algérie ? .

    Commentaire


    • #3
      Sandaryo

      Grâce au Capitaine Leger et son service d'action psychologique.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

      Commentaire


      • #4
        ils doivent bien se marrer au quai d'orsay.......

        Commentaire


        • #5
          Par la voix du ministre des Moudjahidine, Chérif Abbas, l’Algérie a appelé, hier, les autorités françaises à se défaire de la « mentalité colonialiste »
          Pour une fois Cherif Abbas dit quelque chose de sensé. Il y a un début à tout.

          Commentaire


          • #6
            Tant qu'on pèse pas sur le plan diplomatique économique et militaire cette reconnaissance/repentance des crimes coloniaux ne viendra jamais.

            Puisque la bonne volonté ne marche pas il faut mettre la France à genoux. Comme on a pas les moyens de le faire il vaut mieux s'abstenir de ce genre de commentaires, sans intérêt et surtout sans résultats.

            Beaucoup de responsables Algériens sont prêts à vendre leur âme au diable pour obtenir un passeport Français (ceux qui ne l'ont pas déjà). Pourquoi cette hypocrisie et ce manque de cohérence dans le discours ?

            Pour cette commémoration du 17 Octobre les ministres font la cour à Boutef pour les envoyer représenter l'Algérie. Et oui ça fait une belle promenade : Les frais de mission, hôtel de luxe, le shopping pour Madame et les enfants.
            Pathétique tout ça, un simple consul aurait suffit.

            Commentaire


            • #7
              Galaad

              Le consul d'Algérie à Paris était présent au pont Saint Michel le 17 octobre dernier.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

              Commentaire


              • #8
                Zwina

                Accompagné de ?

                Commentaire


                • #9
                  Au delà du contentieux algéro-français, une repentance, des excuses, .... ne s'arrachent ni sous la contrainte et encore moins sous la torture. Comme elles n'ont aucun intérêt "moral" lorsque acquis parce que celui qui les présente est à genou.

                  Pour ce qui est de la mentalité colonialiste de la France, ce n'est pas une vue de l'esprit. Le scandaleux discours sarkozien de Dakar en a été la preuve affligeante.
                  Dernière modification par jawzia, 21 octobre 2009, 00h15.

                  Commentaire


                  • #10
                    Galaad

                    Seul. je crois que tu as mal lu, la rencontre citée dans l'article c'est déroulé à Alger.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                    Commentaire


                    • #11
                      En tout cas la lybie de kadafi fut plus convaincante pour recevoir des excuses et d'avantage

                      Commentaire


                      • #12
                        Jawzia

                        Pour ce qui est de la mentalité colonialiste de la France, ce n'est pas une vue de l'esprit. Le scandaleux discours sarkozien de Dakar en a été la preuve affligeante.
                        Il y a eu pire, c'était Ségolène Royal s'excusant au nom de Sarkozy à Dakar mais oubliant de s'excuser en son nom propre puisque son père était un militaire qui avait rejoint l'OAS. Elle fait croire que le sort des "indigènes" l'intéressent alors qu'elle ne pense qu'à ses interêts et à ses ambitions.

                        Jacques Royal obtient une mise à la retraite anticipée et range définitivement des médailles qu'il refuse désormais d'épingler à sa poitrine. Contre un général de Gaulle qu'il exècre, il vote Jean-Louis Tixier-Vignancour, le candidat de l'Algérie française, à l'élection présidentielle de 1965. Lorsqu'il croise son frère Pierre Royal, militaire de carrière lui aussi, les deux hommes ne parlent jamais de leurs enfants. Ils préfèrent évoquer leurs «campagnes» et les souvenirs heureux au service de la France.
                        Jean-Louis Tixier-Vignancour (1907-1989) était un avocat et homme politique français nationaliste. Il fut candidat à l'élection présidentielle française de 1965, au cours de laquelle il avait Jean-Marie Le Pen comme directeur de campagne.

                        Il défend, en 1962, bon nombre de responsables de l'Organisation armée secrète (OAS), parmi lesquels le général Raoul Salan, auquel il évite la condamnation à la peine capitale au terme d'une plaidoirie reconnue comme un grand moment de l'éloquence judiciaire.

                        En 1965, il est candidat de l'extrême droite à l'élection présidentielle face au général de Gaulle ; son directeur de campagne est Jean-Marie Le Pen. Reprochant vivement à de Gaulle l'« abandon » de l'Algérie, il appelle au second tour à voter pour François Mitterrand.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                        Commentaire


                        • #13
                          Merci de l'avoir rappelé, zwina

                          Commentaire


                          • #14
                            En tout cas la lybie de kadafi fut plus convaincante pour recevoir des excuses et d'avantage
                            La Libye fait tout simplement du chantage économique. Ils n'hésitent pas à mettre des étrangers d'un pays de tiers en prison (sans qu'ils n'aient rien fait) parce qu'ils on des problèmes avec ce pays. Il faut le faire ça.

                            Commentaire


                            • #15
                              Galaad

                              Mais Bouteflika n'est pas Khadafi..
                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X