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Intervenant hier, en marge de l’ouverture du 5e Salon de la main-d’œuvre pénitentiaire, qui se tient jusqu’au 22 octobre à Riad El Fath, Tayeb Belaïz a encore une fois affirmé que les conditions de vie dans les prisons en Algérie se sont largement améliorés.
Mieux encore, le ministre insiste sur le fait qu’aujourd’hui, les centres pénitentiaires sont devenus des écoles, des centres de formation et des ateliers où les détenus bénéficient d’un suivi qui leur permet de se réintégrer dans la société avec un niveau intellectuel et moral appréciable. «Nous sommes parvenus à effacer la mauvaise image qu’avaient les prisons algériennes dans le passé. Aujourd’hui, on peut dire que la dignité des détenus est respectée à 100%», a-t-il soutenu.
Selon le ministre, le seul reproche qu’on puisse faire pour l’instant aux centres de détention algériens reste la surcharge au niveau des prisons. Mais ce problème, affirme- t-il, sera bientôt réglé, avec la réception de 13 centres pénitentiaires avec une capacité de détention de 19 000 prisonniers, au cours de l’année 2010. Ce projet, qui fait partie du programme présidentiel, est actuellement achevé à 80 %, selon les précisions du ministre.
S’agissant de la réinsertion sociale des détenus, Belaïz a souligné que l’Etat assure entièrement cette opération à travers la justice, tout en rappelant le grand rôle qu’a à jouer la société. «Il faudra travailler dans ce sens, pour faire changer les mentalités. Les gens doivent savoir qu’un détenu n’est pas un criminel que l’on doit condamner à vie. La justice fait ce qu’elle peut pour réinsérer les prisonniers dans la vie sociale, mais la société doit nous aider dans l’accomplissement de cette mission», a-t-il enfin rappelé.
Par ailleurs et selon les chiffres avancés par le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mokhtar Felioune, la formation professionnelle dans les centres de détention pour l’année pédagogique 2008-2009 a concerné 20 852 détenus, 20 694 ont été inscrits afin de suivre des cours d’alphabétisation pour la même année et 1 230 produisent déjà dans différents métiers. Il existe 84 spécialités, dont on peut citer, entre autres, la maçonnerie, la plomberie, la soudure, l’agriculture, la pâtisserie, la boulangerie, la couture, la peinture, la menuiserie, la comptabilité, la mécanique, l’informatique…
Enfin, le 5e Salon de la main-d’œuvre pénitentiaire, se tient du 20 au 22 octobre à Riad El Fath, avec la présence de 17 institutions pénales et une exposition des différents produits réalisés par les détenus. Les objectifs du salon, tel que avancés par Felioune, visent, entre autres, la vulgarisation des activités et des travaux effectués par des détenus en milieu ouvert ou fermé, ainsi que la sensibilisation des partenaires et des intervenants économiques à l’utilisation de la main-d’œuvre pénitentiaire aux fins de participer à la politique nationale de développement économique.
Par le soir
Mieux encore, le ministre insiste sur le fait qu’aujourd’hui, les centres pénitentiaires sont devenus des écoles, des centres de formation et des ateliers où les détenus bénéficient d’un suivi qui leur permet de se réintégrer dans la société avec un niveau intellectuel et moral appréciable. «Nous sommes parvenus à effacer la mauvaise image qu’avaient les prisons algériennes dans le passé. Aujourd’hui, on peut dire que la dignité des détenus est respectée à 100%», a-t-il soutenu.
Selon le ministre, le seul reproche qu’on puisse faire pour l’instant aux centres de détention algériens reste la surcharge au niveau des prisons. Mais ce problème, affirme- t-il, sera bientôt réglé, avec la réception de 13 centres pénitentiaires avec une capacité de détention de 19 000 prisonniers, au cours de l’année 2010. Ce projet, qui fait partie du programme présidentiel, est actuellement achevé à 80 %, selon les précisions du ministre.
S’agissant de la réinsertion sociale des détenus, Belaïz a souligné que l’Etat assure entièrement cette opération à travers la justice, tout en rappelant le grand rôle qu’a à jouer la société. «Il faudra travailler dans ce sens, pour faire changer les mentalités. Les gens doivent savoir qu’un détenu n’est pas un criminel que l’on doit condamner à vie. La justice fait ce qu’elle peut pour réinsérer les prisonniers dans la vie sociale, mais la société doit nous aider dans l’accomplissement de cette mission», a-t-il enfin rappelé.
Par ailleurs et selon les chiffres avancés par le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mokhtar Felioune, la formation professionnelle dans les centres de détention pour l’année pédagogique 2008-2009 a concerné 20 852 détenus, 20 694 ont été inscrits afin de suivre des cours d’alphabétisation pour la même année et 1 230 produisent déjà dans différents métiers. Il existe 84 spécialités, dont on peut citer, entre autres, la maçonnerie, la plomberie, la soudure, l’agriculture, la pâtisserie, la boulangerie, la couture, la peinture, la menuiserie, la comptabilité, la mécanique, l’informatique…
Enfin, le 5e Salon de la main-d’œuvre pénitentiaire, se tient du 20 au 22 octobre à Riad El Fath, avec la présence de 17 institutions pénales et une exposition des différents produits réalisés par les détenus. Les objectifs du salon, tel que avancés par Felioune, visent, entre autres, la vulgarisation des activités et des travaux effectués par des détenus en milieu ouvert ou fermé, ainsi que la sensibilisation des partenaires et des intervenants économiques à l’utilisation de la main-d’œuvre pénitentiaire aux fins de participer à la politique nationale de développement économique.
Par le soir
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