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Même si elle constitue le cadet des soucis de la population de la wilaya de Tizi Ouzou, la course aux prochaines sénatoriales a, au moins, eu le mérite de “nous réveiller” nos politiques et de les extraire, momentanément de leur déroutante hibernation.
Que ce soit à la maison FLN, RCD, RND ou FFS, le constat est le même car cette nouvelle fièvre électorale a donné naissance à une incroyable agitation intestine qui risque de déboucher, on le sait, sur de nouvelles levées de boucliers.
Pour l’heures, les deux partis les plus bousculés par ces luttes internes sont, sans nul conteste, le FLN et le RCD. Pour ces deux formations, la guerre de désignation des candidats potentiels pour le poste de sénateur fait rage. La situation est d’autant plus conflictuelle que rien n’augure d’un dénouement proche. car, à l’heure où nous écrivons, les choses sont toujours aussi opaques et confuses.
Selon les informations en notre possession, des clans locaux s’entredéchirent frontalement pour pouvoir imposer le nom du candidat qui leur conviendrait.`
Et pour cela, c’est connu, tous les coups sont permis. Le bras de fer peut se traduire par la publication de communiqué vitriolés pour dénoncer des faits, occuper des noms et discréditer des candidats, ou bien par d’intriguantes tractations de coulisses où toutes les alliances, même les plus improbables, peuvent se nouer pour faire barrage à un clan adverse. On ne s’étalera pas ici, sur les différents exemples qui ont alimentés la scène politique locale ces derniers jours.
Il sont tellement nombreux et souvent ridicules qu’il nous sera impossible de les étaler, tous.
Ce qui est incroyable dans toutes ces parades politiciennes, c’est que, et pour le FLN, et pour le RCD, on n’arrive même pas à se fixer sur une alternative démocratique pour dénouer les choses et calmer les ardeurs. L’option d’organiser des élections préliminaires pour élire le candidat du parti, qui semble pourtant la plus adéquate pour régler les choses, n’est toujours pas du goût des états-major de ces partis. Ceux-ci préfèrent, par un immuable réflexe, faire les choses par injection directe et procéder à la nomination, pure et simple, du futur candidat.
Pour ce qui est du RND, et même s’il est directement concerné par ces échéances, vu l’importance de son collège électoral, les choses se présentent d’une manière relativement plus sereine, car les structures locales du parti se contentent de se référer aux directives du bureau national, qui, il faut le souligner, n’a toujours pas décidé si le RND de Tizi-Ouzou prendra part à ces élections ou pas. Selon nos informations, le bureau de wilaya sera fixé sur son sort dès ce jeudi.
Si l’option de participer aux sénatoriales sera entérinée, le bureau local organisera des électives primaire pour élire un candidat.
La participation du FFS, quant à elle, s’avère, selon les observateurs les plus avalisés, de plus en plus improbable. Selon toute vraisemblance, le parti d’Aït Ahmed va prolonger sa politique de boycott des instances nationales. Pour ceux qui l’aurait oublié, le FFS n’a, actuellement, ni député ni sénateur au Parlement, et on ne sait pas pourquoi le parti aura une envie soudaine de se faire représenter.
Par la Dépêche de Kabylie
Que ce soit à la maison FLN, RCD, RND ou FFS, le constat est le même car cette nouvelle fièvre électorale a donné naissance à une incroyable agitation intestine qui risque de déboucher, on le sait, sur de nouvelles levées de boucliers.
Pour l’heures, les deux partis les plus bousculés par ces luttes internes sont, sans nul conteste, le FLN et le RCD. Pour ces deux formations, la guerre de désignation des candidats potentiels pour le poste de sénateur fait rage. La situation est d’autant plus conflictuelle que rien n’augure d’un dénouement proche. car, à l’heure où nous écrivons, les choses sont toujours aussi opaques et confuses.
Selon les informations en notre possession, des clans locaux s’entredéchirent frontalement pour pouvoir imposer le nom du candidat qui leur conviendrait.`
Et pour cela, c’est connu, tous les coups sont permis. Le bras de fer peut se traduire par la publication de communiqué vitriolés pour dénoncer des faits, occuper des noms et discréditer des candidats, ou bien par d’intriguantes tractations de coulisses où toutes les alliances, même les plus improbables, peuvent se nouer pour faire barrage à un clan adverse. On ne s’étalera pas ici, sur les différents exemples qui ont alimentés la scène politique locale ces derniers jours.
Il sont tellement nombreux et souvent ridicules qu’il nous sera impossible de les étaler, tous.
Ce qui est incroyable dans toutes ces parades politiciennes, c’est que, et pour le FLN, et pour le RCD, on n’arrive même pas à se fixer sur une alternative démocratique pour dénouer les choses et calmer les ardeurs. L’option d’organiser des élections préliminaires pour élire le candidat du parti, qui semble pourtant la plus adéquate pour régler les choses, n’est toujours pas du goût des états-major de ces partis. Ceux-ci préfèrent, par un immuable réflexe, faire les choses par injection directe et procéder à la nomination, pure et simple, du futur candidat.
Pour ce qui est du RND, et même s’il est directement concerné par ces échéances, vu l’importance de son collège électoral, les choses se présentent d’une manière relativement plus sereine, car les structures locales du parti se contentent de se référer aux directives du bureau national, qui, il faut le souligner, n’a toujours pas décidé si le RND de Tizi-Ouzou prendra part à ces élections ou pas. Selon nos informations, le bureau de wilaya sera fixé sur son sort dès ce jeudi.
Si l’option de participer aux sénatoriales sera entérinée, le bureau local organisera des électives primaire pour élire un candidat.
La participation du FFS, quant à elle, s’avère, selon les observateurs les plus avalisés, de plus en plus improbable. Selon toute vraisemblance, le parti d’Aït Ahmed va prolonger sa politique de boycott des instances nationales. Pour ceux qui l’aurait oublié, le FFS n’a, actuellement, ni député ni sénateur au Parlement, et on ne sait pas pourquoi le parti aura une envie soudaine de se faire représenter.
Par la Dépêche de Kabylie