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Crédit documentaire: Les opérateurs vident leur sac

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    Crédit documentaire: Les opérateurs vident leur sac


    La journée d'études qui a regroupé, hier, à l'hôtel Eden Aéroport, Seghir Benbouzid, le P-DG de la Banque Nationale d'Algérie (BNA), et près d'une centaine d'opérateurs économiques de la région Ouest du pays qui y sont domiciliés, a été l'occasion, d'une part, pour le premier responsable de cette importante banque publique d'exposer les solutions préconisées par son établissement pour mettre fin à certains dysfonctionnements et, de l'autre, pour les clients de vider leur sac, notamment à propos du crédit documentaire à la lumière de la loi de finances complémentaire 2009.

    Au menu de cette rencontre, il était également question de débattre des mesures d'allègement des charges financières au profit des PME, ainsi que des entreprises privées en difficultés. Durant le débat, tous les intervenants ont mis l'accent sur la lourdeur du traitement des demandes de crédits documentaires relatifs aux opérations d'importation. C'est le cas d'un opérateur de Tlemcen qui ira même jusqu'à qualifier l'agence 512 « d'épicerie » au vu des lenteurs observées en dépit de la présence d'un personnel qui affiche sa disponibilité à accompagner la clientèle.
    Ceci étant, le goulot d'étranglement se situe dans la chaîne menant au centre de décision qui est la direction générale. A ce propos, le P-DG de la BNA dira que la direction des réseaux d'exploitation d'Oran, qui fut l'une des plus actives, a perdu de son efficacité en raison de l'absence d'un chef de département de crédit, un poste primordial dans le traitement des demandes.
    Un autre intervenant a relevé le fait que les législateurs qui ont conçu la LFC 2009 n'ont pas tenu compte de la place réservée à la PME qui demeure la seule véritable source de richesses. A ce sujet, M. Benbouzid a rappelé que le Premier ministre a toujours manifesté son mécontentement quant à l'actuel mode de financement de la PME en rappelant que la faute ne revient plus à l'Etat, mais aux lenteurs dans le traitement des demandes avec pas moins de 19 points de contrôle.
    Toutes ces difficultés font que certains clients des banques publiques fuient ces dernières pour aller trouver une domiciliation dans des banques privées où le traitement est plus ou moins rapide. Commentant cet état de fait, le premier responsable de la BNA dira que « la banque doit protéger son client en se gardant de ne pas devenir son associé ».
    Au sujet des difficultés relevées par les opérateurs concernant le crédit documentaire, M. Benbouzid a reconnu qu'un certain embouteillage règne actuellement en raison de la surcharge de travail, ainsi que l'inexpérience de certaines agences dans le traitement de ce crédit.
    Lors du point de presse organisé en marge de la journée d'études, le P-DG de la BNA dira que ce crédit pose problème en ce sens que sur les 220 agences que compte le réseau de sa banque, seule une cinquantaine possède une expérience. Ceci dit, la demande qui a été multipliée par 10 a engendré d'importants retards, d'autant que la BNA tient toujours à la centralisation de la décision pour éviter tout risque. Ainsi, la durée dépasse parfois le mois, une durée jugée longue par les opérateurs économiques qui se retrouvent parfois en difficultés avec leurs fournisseurs étrangers.
    Toutefois, il précise que cette défaillance est en voie d'être résolue avec le redéploiement du personnel pour le renforcement des services de traitement de ce crédit pour ramener la durée entre 10 et 15 jours. Interrogé sur l'assouplissement des modes de financement au profit des petites et moyennes entreprises, M. Benbouzid a indiqué que sa banque au même titre que toutes les banques publiques ont été instruites aussi bien de mieux accompagner leurs clients que de réduire les charges allant jusqu'à réduire les taux d'intérêt au profit des meilleurs clients.
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    19 points de contrôle, ça c'est de l'efficacité. S'il y a bien un truc qu'on a hérité des français, c'est cette ***** de bureaucratie.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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