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Combien d’autres vies leur faudra-il encore pour réagir enfin et mettre un terme à cette situation dramatique ? » Telle est la question accablante par laquelle nous ont apostrophé les habitants de ce lotissement, situé sur la RN27, entre El Ménia et Hamma Bouziane .
L’on dénombre parmi les habitants de cette petite bourgade, depuis l’année 2000, pas moins de 5 personnes décédées, 2 personnes handicapées à vie, dont un enfant de 7 ans amputé du bras. à l’origine de ces drames diront les habitants, le passage d’un câble de haute tension de 36 000 volts, traversant de bout en bout ledit lotissement et la cour de l’école primaire Ali Ayèche.
Lundi dernier, aux environs de 13h, L. Mehdi, âgé de 24 ans, qui procédait à des travaux de plomberie pour le compte d’un particulier, a été, à son tour, subitement terrassé par une charge électrique foudroyante. Le câble électrique pendait à moins d’un mètre au-dessus de sa tête ; le jeune homme ignorait le danger qu’il courait en choisissant de manipuler ses tubes de cuivre sur la terrasse de la bâtisse où il se trouvait.
Il se trouve actuellement au service des brûlés du CHU Benbadis de Constantine , souffrant de brûlures au 3e degré à la jambe et à la poitrine, et sa famille compte engager des poursuites judiciaires. Sur place, les habitants étaient consternés par autant de drames, au point où ils ne pouvaient ravaler leur colère, une colère bien légitime.
Perplexe devant tant d’indifférence, M. Ali, père de deux victimes, un de ses enfants est mort tandis que le plus jeune, âgé d’à peine 7 ans, a perdu un bras en janvier 2008, nous apprendra qu’ils n’ont eu tous de cesse d’informer l’APC de Hamma Bouziane, la Sonelgaz, le wali, la presse…en vain.
Depuis une décennie, ils vivent la peur au ventre, terrorisés un peu plus chaque matin que Dieu fait, lorsque notamment leurs enfants se rendent à l’école, dont la cour est traversée par ce câble meurtrier. A ce titre, l’on nous dira que la commission de médecine scolaire a décelé des incidences graves de cette installation électrique de haute tension sur la santé des élèves, notamment sur leur système nerveux, et c’est ce qui explique que les écoliers ne vont plus dans la cour de leur établissement. Ils ont trop peur d’y laisser la peau.
Ce père affligé, qui a engagé des poursuites judiciaires contre X pour homicide involontaire, demande énergiquement aujourd’hui la déviation de ce câble de la mort. Joint par téléphone, son avocat, maître Kherrab, nous a déclaré ceci : « Après la notification de son classement au niveau du tribunal civil, et suite aux conclusions du rapport de la gendarmerie, la Sonalgaz est civilement responsable de ces drames et devra payer des dommages à la famille des victimes. » En tout état de cause, cette affaire désolante, de par ses graves conséquences, met à nu l’insouciance et la lourdeur des pouvoirs publics à réagir pour protéger des vies humaines, et d’un autre côté, elle dévoile l’incohérence manifeste qui caractérise l’aménagement des zones suburbaines et la viabilisation des lotissements habitables.
Du côté de la Sonelgaz, le responsable à la sécurité et celui chargé du service technique nous diront ne pas étre au fait de ces accidents, déclarant dans ce sens : « Cette ligne de haute tension a été installée bien avant l’implantation du lotissement, pour nous c’est une agression d’ouvrage du fait que la distance normative de toute ligne HT est de 6 m du sol. »
Par El Watan
L’on dénombre parmi les habitants de cette petite bourgade, depuis l’année 2000, pas moins de 5 personnes décédées, 2 personnes handicapées à vie, dont un enfant de 7 ans amputé du bras. à l’origine de ces drames diront les habitants, le passage d’un câble de haute tension de 36 000 volts, traversant de bout en bout ledit lotissement et la cour de l’école primaire Ali Ayèche.
Lundi dernier, aux environs de 13h, L. Mehdi, âgé de 24 ans, qui procédait à des travaux de plomberie pour le compte d’un particulier, a été, à son tour, subitement terrassé par une charge électrique foudroyante. Le câble électrique pendait à moins d’un mètre au-dessus de sa tête ; le jeune homme ignorait le danger qu’il courait en choisissant de manipuler ses tubes de cuivre sur la terrasse de la bâtisse où il se trouvait.
Il se trouve actuellement au service des brûlés du CHU Benbadis de Constantine , souffrant de brûlures au 3e degré à la jambe et à la poitrine, et sa famille compte engager des poursuites judiciaires. Sur place, les habitants étaient consternés par autant de drames, au point où ils ne pouvaient ravaler leur colère, une colère bien légitime.
Perplexe devant tant d’indifférence, M. Ali, père de deux victimes, un de ses enfants est mort tandis que le plus jeune, âgé d’à peine 7 ans, a perdu un bras en janvier 2008, nous apprendra qu’ils n’ont eu tous de cesse d’informer l’APC de Hamma Bouziane, la Sonelgaz, le wali, la presse…en vain.
Depuis une décennie, ils vivent la peur au ventre, terrorisés un peu plus chaque matin que Dieu fait, lorsque notamment leurs enfants se rendent à l’école, dont la cour est traversée par ce câble meurtrier. A ce titre, l’on nous dira que la commission de médecine scolaire a décelé des incidences graves de cette installation électrique de haute tension sur la santé des élèves, notamment sur leur système nerveux, et c’est ce qui explique que les écoliers ne vont plus dans la cour de leur établissement. Ils ont trop peur d’y laisser la peau.
Ce père affligé, qui a engagé des poursuites judiciaires contre X pour homicide involontaire, demande énergiquement aujourd’hui la déviation de ce câble de la mort. Joint par téléphone, son avocat, maître Kherrab, nous a déclaré ceci : « Après la notification de son classement au niveau du tribunal civil, et suite aux conclusions du rapport de la gendarmerie, la Sonalgaz est civilement responsable de ces drames et devra payer des dommages à la famille des victimes. » En tout état de cause, cette affaire désolante, de par ses graves conséquences, met à nu l’insouciance et la lourdeur des pouvoirs publics à réagir pour protéger des vies humaines, et d’un autre côté, elle dévoile l’incohérence manifeste qui caractérise l’aménagement des zones suburbaines et la viabilisation des lotissements habitables.
Du côté de la Sonelgaz, le responsable à la sécurité et celui chargé du service technique nous diront ne pas étre au fait de ces accidents, déclarant dans ce sens : « Cette ligne de haute tension a été installée bien avant l’implantation du lotissement, pour nous c’est une agression d’ouvrage du fait que la distance normative de toute ligne HT est de 6 m du sol. »
Par El Watan
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