Un showroom dédié sera inauguré mardi prochain au Caire
La diplomatie commerciale marocaine semble avoir gagné en maturité. Des opérations que l'on doit au marketing intelligent donnent incontestablement leurs fruits. Et voilà qu'après la réussite, après moult tractations, de la Logan made in Morocco, la consolidation de son image de marque prend des allures. Mardi prochain, Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur sera en visite officielle en Egypte pour l'inauguration d'un showroom qui sera consacré à l'exposition de la Logan au Caire. Il s'agit là d'un aboutissement dans un pays qui au tout début des négociations avait montré une farouche résistance à ce véhicule low cost fabriqué par la Somaca à Casablanca. Une récalcitrance qui ne seyait pourtant ni à l'esprit des accords Quadra entre le Maroc, l'Egypte, la Tunisie et la Jordanie, ni à celui de l'ALE d'Agadir entré en vigueur depuis avril 2007.
Il a fallu faire un maximum de communication sur un certain nombre de critères principalement l'agrément technique et les règles d'origine. Certes, la Somaca et depuis le début de la production a donné toutes les garanties possibles, mais c'était sans compter sur d'autres poches de résistances qui ne dépendaient pas forcément de la qualité avérée du produit. D'autant plus qu'il se commercialisait sans encombre en Europe.
Finalement, ces faux problèmes ont été dépassés et selon Maâzouz, le Maroc a pu écouler plus de 4000 Logan dans le marché égyptien. Elle est vendue à un prix variant entre 56.000 et 67.000 livres égyptiennes (84.000 et 100.000 DH). En plus, vu qu'il s'agit d'un accord de libre-échange et que par conséquent il n'y a pas de quota à imposer, le Maroc peut en exporter des quantités illimitées. L'on en conclut qu'il ne s'agit plus d'un problème de marché mais de production.
La Somaca produit aujourd'hui à flux tendu, quelque 1.000 véhicules par mois et les ambitions sont ouvertes à toutes les perspectives. Mais l'usine a compris dès le départ qu'il faut être prudent avec des marchés dont le comportement peut être imprévisible. En y allant à petite dose, l'on a au moins la garantie de ne pas irriter certaines susceptibilités commerciales ou autres. En tout cas, le prochain déplacement du ministre au Caire comme tant d'autres visent à effectuer un travail de marketing préparatoire pour une prochaine production de l'usine Renault à Tanger. Durant ce déplacement au Caire, Maâzouz participera, également, à la conférence des ministres du groupe africain de l'OMC. Cette réunion s'inscrit dans le cadre de la préparation à la 7ème conférence ministérielle de l'Organisation prévue à Genève du 29 novembre au 2 décembre prochains.
lematin
La diplomatie commerciale marocaine semble avoir gagné en maturité. Des opérations que l'on doit au marketing intelligent donnent incontestablement leurs fruits. Et voilà qu'après la réussite, après moult tractations, de la Logan made in Morocco, la consolidation de son image de marque prend des allures. Mardi prochain, Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur sera en visite officielle en Egypte pour l'inauguration d'un showroom qui sera consacré à l'exposition de la Logan au Caire. Il s'agit là d'un aboutissement dans un pays qui au tout début des négociations avait montré une farouche résistance à ce véhicule low cost fabriqué par la Somaca à Casablanca. Une récalcitrance qui ne seyait pourtant ni à l'esprit des accords Quadra entre le Maroc, l'Egypte, la Tunisie et la Jordanie, ni à celui de l'ALE d'Agadir entré en vigueur depuis avril 2007.
Il a fallu faire un maximum de communication sur un certain nombre de critères principalement l'agrément technique et les règles d'origine. Certes, la Somaca et depuis le début de la production a donné toutes les garanties possibles, mais c'était sans compter sur d'autres poches de résistances qui ne dépendaient pas forcément de la qualité avérée du produit. D'autant plus qu'il se commercialisait sans encombre en Europe.
Finalement, ces faux problèmes ont été dépassés et selon Maâzouz, le Maroc a pu écouler plus de 4000 Logan dans le marché égyptien. Elle est vendue à un prix variant entre 56.000 et 67.000 livres égyptiennes (84.000 et 100.000 DH). En plus, vu qu'il s'agit d'un accord de libre-échange et que par conséquent il n'y a pas de quota à imposer, le Maroc peut en exporter des quantités illimitées. L'on en conclut qu'il ne s'agit plus d'un problème de marché mais de production.
La Somaca produit aujourd'hui à flux tendu, quelque 1.000 véhicules par mois et les ambitions sont ouvertes à toutes les perspectives. Mais l'usine a compris dès le départ qu'il faut être prudent avec des marchés dont le comportement peut être imprévisible. En y allant à petite dose, l'on a au moins la garantie de ne pas irriter certaines susceptibilités commerciales ou autres. En tout cas, le prochain déplacement du ministre au Caire comme tant d'autres visent à effectuer un travail de marketing préparatoire pour une prochaine production de l'usine Renault à Tanger. Durant ce déplacement au Caire, Maâzouz participera, également, à la conférence des ministres du groupe africain de l'OMC. Cette réunion s'inscrit dans le cadre de la préparation à la 7ème conférence ministérielle de l'Organisation prévue à Genève du 29 novembre au 2 décembre prochains.
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