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Seules la littérature, la culture et la langue unissent actuellement les Arabes, des domaines comme la politique, l'économie, la sécurité, la défense communes n'existant plus et ne collant pas à leur réalité, a estimé, mercredi soir, le guide de la Révolution libyenne, Mouammar Kadhafi, également président en exercice de l'Union africaine (UA).
Recevant à Tripoli les membres du secrétariat général de l'Union générale des hommes de Lettres et écrivains arabes et des chefs des délégations arabes membres de l'Union, le leader libyen a déclaré que la Nation arabe est une seule nation et un seul peuple tant du point de vue nationaliste et racial et même démographique et géographique, affirmant, toutefois, que si on tient compte de la réalité de cette Nation, "nous la trouverons divisée en plus de 20 Etat-nations sans aucun lien entre eux sur les plans politique, économique, sécuritaire et de défense et que les relations existant entre eux sont similaires à ceux liant les pays étrangers".
Il a précisé que toutes les nations, à l'instar des nations perse, hindoue, turque et germanique, ont formé leur Etat-nation sauf la Nation arabe qui n'a pas pu le réaliser et signalé que l'ère du nationalisme et de l'unité fondée sur la nationalisme et l'unité de la nation basés sur la même appartenance même sanguine, raciale, linguistique sont révolus et que les Arabes n'ont pu réaliser à cette époque leur unité.
Le guide Kadhafi a signalé aussi que l'ère que nous vivons actuellement est celle des espaces, de la démographie, des intérêts matériels qui lient un groupe humain vivant dans un seul endroit sans appartenir forcément à une seule nation, ni parler la même langue, ni avoir la même religion ou la même couleur.
Il a précisé que l'UA, à titre d'exemple, est formée actuellement de pays non pas sur des bases nationalistes mais sur des considérations démographiques regroupant Nations, langues et religions différentes comme c'est aussi le cas pour l'Union européenne et les Asiens.
Le leader Kadhafi a évoqué également les dialectes (arabes) nationaux et régionaux, affirmant qu'ils ont commencé à remplacer la langue de la Nation, la langue classique contrairement à ce qui se trouve chez les autres Nations et langues.
Il a précisé que les dialectes tels que le libanais, l'égyptien, le marocain, le yéménite sont de nature à accentuer les distances entre les Arabes.
Le guide Kadhafi a affirmé que ce qui unit les Arabes actuellement ce sont la langue, la culture et la littérature, précisant qu'à part ces domaines, rien ne regroupe les Arabes, vu que "qu'on ne peut pas parler actuellement de la sécurité arabe car les Arabes n'ont pas une seule sécurité étant donné que la sécurité de l'un est liée à Israël, de l'autre à l'Amérique ou à toute autre partie".
Il a ajouté qu'il en est de même pour l'économie, vu qu'il n'existe pas d'économie arabe mais que l'économie d'un pays donné est lié au marché européen, d'un autre à la Chine, ou encore à l'Amérique, au Brésil ou à l'Inde.
Il a ajouté que cette réalité s'applique aussi à la politique "car il n'existe pas de politique arabe et on s'aperçoit dès fois que l'ennemi d'un pays arabe est en même temps l'ami d'un autre pays arabe", tout comme c'est le cas pour la défense, précisant que les Arabes se comportent entre eux comme entre étrangers.
Le guide Kadhafi a signalé que l'adhésion de pays de l'Afrique du Nord à l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui regroupe des pays européens et Israël signifie l'absence de coordination et de concentration arabo-arabes, ce qui pourrait un jour mettre des pays arabes de l'Afrique du Nord et du Cham (pays arabes de l'est de la Méditerranée) qui ont rejoint l'UPM en confrontation avec d'autres pays arabes.
Le guide Kadhafi a conclu qu'en l'absence de tout lien militaire, sécuritaire, économique et politique entre les pays arabes, l'unique lien restant est celui de la littérature, la culture et la langue.
Il a interpellé les hommes de Lettres et écrivains arabes en disant "le dernier refuge est incarné par vous qui êtes le plus important milieu dans le monde arabe. Il n'existe aucun lien entre les armées arabes ni la sécurité arabe, ni les politiciens arabes, ni les économistes ni les banques ni les monnaies arabes. Il n'y a que vous, les hommes de Lettres qui disposez du lien unique qui est la culture, la littérature et la langue arabes.
Tripoli - 22/10/2009
Recevant à Tripoli les membres du secrétariat général de l'Union générale des hommes de Lettres et écrivains arabes et des chefs des délégations arabes membres de l'Union, le leader libyen a déclaré que la Nation arabe est une seule nation et un seul peuple tant du point de vue nationaliste et racial et même démographique et géographique, affirmant, toutefois, que si on tient compte de la réalité de cette Nation, "nous la trouverons divisée en plus de 20 Etat-nations sans aucun lien entre eux sur les plans politique, économique, sécuritaire et de défense et que les relations existant entre eux sont similaires à ceux liant les pays étrangers".
Il a précisé que toutes les nations, à l'instar des nations perse, hindoue, turque et germanique, ont formé leur Etat-nation sauf la Nation arabe qui n'a pas pu le réaliser et signalé que l'ère du nationalisme et de l'unité fondée sur la nationalisme et l'unité de la nation basés sur la même appartenance même sanguine, raciale, linguistique sont révolus et que les Arabes n'ont pu réaliser à cette époque leur unité.
Le guide Kadhafi a signalé aussi que l'ère que nous vivons actuellement est celle des espaces, de la démographie, des intérêts matériels qui lient un groupe humain vivant dans un seul endroit sans appartenir forcément à une seule nation, ni parler la même langue, ni avoir la même religion ou la même couleur.
Il a précisé que l'UA, à titre d'exemple, est formée actuellement de pays non pas sur des bases nationalistes mais sur des considérations démographiques regroupant Nations, langues et religions différentes comme c'est aussi le cas pour l'Union européenne et les Asiens.
Le leader Kadhafi a évoqué également les dialectes (arabes) nationaux et régionaux, affirmant qu'ils ont commencé à remplacer la langue de la Nation, la langue classique contrairement à ce qui se trouve chez les autres Nations et langues.
Il a précisé que les dialectes tels que le libanais, l'égyptien, le marocain, le yéménite sont de nature à accentuer les distances entre les Arabes.
Le guide Kadhafi a affirmé que ce qui unit les Arabes actuellement ce sont la langue, la culture et la littérature, précisant qu'à part ces domaines, rien ne regroupe les Arabes, vu que "qu'on ne peut pas parler actuellement de la sécurité arabe car les Arabes n'ont pas une seule sécurité étant donné que la sécurité de l'un est liée à Israël, de l'autre à l'Amérique ou à toute autre partie".
Il a ajouté qu'il en est de même pour l'économie, vu qu'il n'existe pas d'économie arabe mais que l'économie d'un pays donné est lié au marché européen, d'un autre à la Chine, ou encore à l'Amérique, au Brésil ou à l'Inde.
Il a ajouté que cette réalité s'applique aussi à la politique "car il n'existe pas de politique arabe et on s'aperçoit dès fois que l'ennemi d'un pays arabe est en même temps l'ami d'un autre pays arabe", tout comme c'est le cas pour la défense, précisant que les Arabes se comportent entre eux comme entre étrangers.
Le guide Kadhafi a signalé que l'adhésion de pays de l'Afrique du Nord à l'Union pour la Méditerranée (UPM) qui regroupe des pays européens et Israël signifie l'absence de coordination et de concentration arabo-arabes, ce qui pourrait un jour mettre des pays arabes de l'Afrique du Nord et du Cham (pays arabes de l'est de la Méditerranée) qui ont rejoint l'UPM en confrontation avec d'autres pays arabes.
Le guide Kadhafi a conclu qu'en l'absence de tout lien militaire, sécuritaire, économique et politique entre les pays arabes, l'unique lien restant est celui de la littérature, la culture et la langue.
Il a interpellé les hommes de Lettres et écrivains arabes en disant "le dernier refuge est incarné par vous qui êtes le plus important milieu dans le monde arabe. Il n'existe aucun lien entre les armées arabes ni la sécurité arabe, ni les politiciens arabes, ni les économistes ni les banques ni les monnaies arabes. Il n'y a que vous, les hommes de Lettres qui disposez du lien unique qui est la culture, la littérature et la langue arabes.
Tripoli - 22/10/2009
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