Mercredi 21 octobre, Nanette Alanhi Bangofa, 19 ans, s'est faite contrôlée Gare du Nord à Paris, alors qu'elle se rendait en cours. Quelques heures plus tard, elle était expulsée vers Brazzaville, au Congo, sans que personne dans son entourage n'en soit informé.
La jeune fille est majeure.
C'est sa mère qui, sans nouvelles d'elle depuis la veille, a prévenu jeudi matin la direction du lycée Jules Siegfried dans le 10ème arrondissement de Paris, où la jeune fille, âgée de 19 ans et de nationalité congolaise, étudie depuis févier 2008.
"Nous savions que Nanette n'était pas venue en cours mercredi matin, mais nous ne pouvions imaginer ce qu'il s'était passé", explique Hélène Tarragon, proviseure du lycée, jointe par nouvelobs.com. "Cela fait trois ans qu'elle étudie en France. Elle vient d'avoir son Bac et a été reçue en BTS [comptabilité, ndlr] par admission nationale"
Expulsée en moins de 24 heures
Arrivée en France en 2007, Nanette Alanhi Bangofa était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) délivrée en septembre 2009 par la préfecture de Paris. Aucun recours n'a été effectué depuis. "Elle ne s'était pas fait connaître, elle n'avait parlé à personne de sa situation, peut-être par crainte", déclare Jean-Michel Delarbre, de réseau éducation sans frontières (Resf), avant d'ajouter "nous aurions pu faire un recours gracieux, il n'y aurait même sans doute jamais eu d'OQTF vu sa situation, elle aurait pu obtenir une carte de séjour pour études".
Emmenée directement à l’aéroport d’Orly et embarquée le même jour sur un vol Air Maroc pour Casablanca, puis de Casablanca à Brazzaville, Nanette Alanhi Bangofa a été expulsée en moins de 24 heures. "Son père est décédé, et sa mère vit en France dans le 11ème arrondissement de Paris. Elle a une carte de résident", indique Resf, avant d'ajouter "elle n'a aucun lien avec le Congo, elle se retrouve seule."
Une manifestation organisée par Resf a lieu ce vendredi matin devant la préfecture de Paris. Selon l'association, "c'est la première fois qu'une expulsion express a lieu de la sorte à Paris".
Par Nouvelobs.
La jeune fille est majeure.
C'est sa mère qui, sans nouvelles d'elle depuis la veille, a prévenu jeudi matin la direction du lycée Jules Siegfried dans le 10ème arrondissement de Paris, où la jeune fille, âgée de 19 ans et de nationalité congolaise, étudie depuis févier 2008.
"Nous savions que Nanette n'était pas venue en cours mercredi matin, mais nous ne pouvions imaginer ce qu'il s'était passé", explique Hélène Tarragon, proviseure du lycée, jointe par nouvelobs.com. "Cela fait trois ans qu'elle étudie en France. Elle vient d'avoir son Bac et a été reçue en BTS [comptabilité, ndlr] par admission nationale"
Expulsée en moins de 24 heures
Arrivée en France en 2007, Nanette Alanhi Bangofa était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) délivrée en septembre 2009 par la préfecture de Paris. Aucun recours n'a été effectué depuis. "Elle ne s'était pas fait connaître, elle n'avait parlé à personne de sa situation, peut-être par crainte", déclare Jean-Michel Delarbre, de réseau éducation sans frontières (Resf), avant d'ajouter "nous aurions pu faire un recours gracieux, il n'y aurait même sans doute jamais eu d'OQTF vu sa situation, elle aurait pu obtenir une carte de séjour pour études".
Emmenée directement à l’aéroport d’Orly et embarquée le même jour sur un vol Air Maroc pour Casablanca, puis de Casablanca à Brazzaville, Nanette Alanhi Bangofa a été expulsée en moins de 24 heures. "Son père est décédé, et sa mère vit en France dans le 11ème arrondissement de Paris. Elle a une carte de résident", indique Resf, avant d'ajouter "elle n'a aucun lien avec le Congo, elle se retrouve seule."
Une manifestation organisée par Resf a lieu ce vendredi matin devant la préfecture de Paris. Selon l'association, "c'est la première fois qu'une expulsion express a lieu de la sorte à Paris".
Par Nouvelobs.
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