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Deux pilotes américains dépassent l'aéroport où ils devaient atterrir de 240 km

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  • Deux pilotes américains dépassent l'aéroport où ils devaient atterrir de 240 km

    Deux pilotes américains dépassent l'aéroport où ils devaient atterrir de 240 km

    Que ceux qui n'ont jamais raté une sortie d'autoroute lèvent le doigt… Mais dans les airs, point de panneaux pour rappeler aux distraits les étapes du parcours. Résultat : des pilotes de la Northwest Airlines, en pleine discussion animée sur la politique de leur compagnie, en ont oublié l'heure et ont largement dépassé sans y penser l'aéroport de Minneapolis, où ils devaient atterrir. Ils ne se sont rendu compte de leur erreur que 240 km et une vingtaine de minutes plus tard.
    Panique au sol, où le contact a été perdu pendant une heure avec l'appareil, qui volait à 11 000 mètres d'altitude : suite à l'alerte de l'Autorité aérienne fédérale (FAA) craignant un détournement, deux avions de chasse étaient même prêts à décoller. Le contact a finalement pu être repris et l'avion venu de San Diego a atterri à Minneapolis ; les 147 passagers, eux, n'ont pas vraiment réalisé ce qu'il se passait.

    Les deux pilotes ont été suspendus et deux enquêtes sont en cours : une interne à la compagnie filiale de Delta Airlines, une autre menée par la direction fédérale de l'aviation (FAA). Alors qu'ils disent avoir « perdu la notion du temps », certains les soupçonnent de s'être tout simplement endormis.

    L'automatisation du pilotage pour des avions comme l'A320 est telle que le plus grand danger qui guette les pilotes d'aujourd'hui semble être l'ennui. Alors que le plupart des employés se plaignent d'une charge de travail trop importante, chez les pilotes, ce serait plutôt l'inverse : entraînés pour faire face à des situations de crise, tenus d'avoir des réflexes irréprochables, ils doivent dans les faits faire face à des heures de vol des plus monotones, bien loin des séances catastrophistes en simulateur.

    Cette difficulté se combine à des plages de repos irrégulières qui dérèglent leurs cycles de sommeil : fatigue et ennui, toutes les conditions sont réunis pour un petit somme involontaire et à haut risque dans le cockpit. Les boîtes enregistreuses du cockpit vont être analysées.

    Yahoo
    «Une journée bien employée donne un bon sommeil, une vie bien employée procure une mort tranquille...»

  • #2
    Normalemnt ces deux pilotes doivent subir l'alcooltest.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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