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Rejet d’une pétition contre la candidature de Bouteflika à un Troisième mandat

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  • Rejet d’une pétition contre la candidature de Bouteflika à un Troisième mandat

    après l'heure... ce n'est plus l'heure

    Les révélations du président du RCD


    Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, revient sur la période ayant précédé la présidentielle du 9 avril 2009 et fait des révélations.



    L’on se souvient tous qu’après la révision de la Constitution, le 12 novembre 2008, un groupe d’intellectuels et d’universitaires avait lancé une pétition contre la candidature de Abdelaziz Bouteflika à un troisième mandat. L’initiative n’a pas été suivie d’action. Signée par plusieurs responsables politiques, ladite pétition avait été rejetée par le leader du RCD. A l’occasion de l’université d’été du parti, dont les travaux se sont déroulés jeudi et vendredi derniers à Zéralda, M. Sadi a évoqué la question à plusieurs reprises et défendu sa démarche. « J’ai été approché par un groupe qui m’a proposé de signer une pétition contre la candidature de Bouteflika à un troisième mandat. J’avais refusé car j’ai estimé que cette démarche allait être exploitée au profit d’une autre personnalité politique qui est Mouloud Hamrouche », explique-t-il dans son discours d’ouverture des travaux de ladite rencontre. Pour M. Sadi, le rejet de cette initiative ne s’inscrit pas dans le cadre d’une quelconque lutte de leadership. Mais « tout simplement parce qu’elle ne cadre pas avec la démarche du parti qui demande l’organisation d’un scrutin libre et transparent ». « Je ne suis pas contre la candidature de Abdelaziz Bouteflika qui a le droit de se présenter en tant qu’Algérien. Je suis en revanche contre que ce dernier détourne les voix des Algériens et c’est ce que j’ai expliqué à mes interlocuteurs », tranche-t-il.
    D’où, relève-t-il, l’appel du parti à une surveillance internationale massive des élections en Algérie. Cette question reste, insiste-t-il, une priorité du parti. « La surveillance massive des élections sera l’une de nos préoccupations principales que nous devons prendre en charge », a-t-il affirmé devant les 500 militants de sa formation invités à cette manifestation. Le détournement de la volonté populaire et « la falsification des suffrages universels » sont, indique-t-il, les principales causes de la crise politique que connaît le pays depuis l’indépendance. « Nous sommes partis de coup d’Etat en coup d’Etat pour passer au détournement des voix des électeurs et arriver par la suite à la généralisation de la corruption », illustre-t-il. Et cela n’est pas sans conséquence sur la vie économique et politique du pays. Dans ce sens, il affirme que l’organisation des élections entachées de fraude conduit inéluctablement à la mise en place d’un pouvoir illégitime qui mène par la suite à la généralisation du phénomène de la corruption. La gestion économique du pays participe également, selon lui, à l’aggravation de ce phénomène, car elle manque de transparence. « Nous savons que la transparence a déserté la vie économique dans le pays », lance-t-il. Se faisant, le premier responsable du RCD souligne la régression multiforme dans laquelle se débat l’Algérie, en particulier depuis « le coup de force constitutionnel qui a consacré la présidence à vie ». Lors de cette rencontre, plusieurs universitaires et chercheurs algériens et étrangers sont intervenus sur plusieurs thèmes. L’historien Abdelmadjid Merdaci et le sociologue Slimane Medhar ont ouvert la série de conférences avec des interventions sur « Les mutations sociales et la question de la violence en Algérie ». Les deux conférenciers ont analysé les causes de la violence dans la société en insistant sur les mutations sociales brusques et la fuite des pouvoirs publics sur cette question. Ils ont exposé les grandes lignes des travaux qu’ils ont réalisés ou sur lesquels ils se penchent actuellement. La conférence de Tanger (Maroc) de 1958 a été également évoquée, en insistant sur la nécessité d’un Maghreb solidaire et démocratique. Des conférences sur « La crise économique mondiale », « La question de la femme musulmane », « Les droits de l’homme et l’autoritarisme » ont été également animées par des journalistes et intellectuels venus de France, d’Allemagne et de l’Italie.
    el watan
    Dernière modification par adyma, 24 octobre 2009, 00h01.

  • #2
    Rejet d’une pétition contre la candidature de Bouteflika à un 3eme mandat. Revelat

    Rejet d’une pétition contre la candidature de Bouteflika à un Troisième mandat
    Les révélations du président du RCD

    Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, revient sur la période ayant précédé la présidentielle du 9 avril 2009 et fait des révélations.


    L’on se souvient tous qu’après la révision de la Constitution, le 12 novembre 2008, un groupe d’intellectuels et d’universitaires avait lancé une pétition contre la candidature de Abdelaziz Bouteflika à un troisième mandat. L’initiative n’a pas été suivie d’action. Signée par plusieurs responsables politiques, ladite pétition avait été rejetée par le leader du RCD. A l’occasion de l’université d’été du parti, dont les travaux se sont déroulés jeudi et vendredi derniers à Zéralda, M. Sadi a évoqué la question à plusieurs reprises et défendu sa démarche. « J’ai été approché par un groupe qui m’a proposé de signer une pétition contre la candidature de Bouteflika à un troisième mandat. J’avais refusé car j’ai estimé que cette démarche allait être exploitée au profit d’une autre personnalité politique qui est Mouloud Hamrouche », explique-t-il dans son discours d’ouverture des travaux de ladite rencontre. Pour M. Sadi, le rejet de cette initiative ne s’inscrit pas dans le cadre d’une quelconque lutte de leadership. Mais « tout simplement parce qu’elle ne cadre pas avec la démarche du parti qui demande l’organisation d’un scrutin libre et transparent ». « Je ne suis pas contre la candidature de Abdelaziz Bouteflika qui a le droit de se présenter en tant qu’Algérien. Je suis en revanche contre que ce dernier détourne les voix des Algériens et c’est ce que j’ai expliqué à mes interlocuteurs », tranche-t-il.

    D’où, relève-t-il, l’appel du parti à une surveillance internationale massive des élections en Algérie. Cette question reste, insiste-t-il, une priorité du parti. « La surveillance massive des élections sera l’une de nos préoccupations principales que nous devons prendre en charge », a-t-il affirmé devant les 500 militants de sa formation invités à cette manifestation. Le détournement de la volonté populaire et « la falsification des suffrages universels » sont, indique-t-il, les principales causes de la crise politique que connaît le pays depuis l’indépendance. « Nous sommes partis de coup d’Etat en coup d’Etat pour passer au détournement des voix des électeurs et arriver par la suite à la généralisation de la corruption », illustre-t-il. Et cela n’est pas sans conséquence sur la vie économique et politique du pays. Dans ce sens, il affirme que l’organisation des élections entachées de fraude conduit inéluctablement à la mise en place d’un pouvoir illégitime qui mène par la suite à la généralisation du phénomène de la corruption. La gestion économique du pays participe également, selon lui, à l’aggravation de ce phénomène, car elle manque de transparence. « Nous savons que la transparence a déserté la vie économique dans le pays », lance-t-il. Se faisant, le premier responsable du RCD souligne la régression multiforme dans laquelle se débat l’Algérie, en particulier depuis « le coup de force constitutionnel qui a consacré la présidence à vie ». Lors de cette rencontre, plusieurs universitaires et chercheurs algériens et étrangers sont intervenus sur plusieurs thèmes. L’historien Abdelmadjid Merdaci et le sociologue Slimane Medhar ont ouvert la série de conférences avec des interventions sur « Les mutations sociales et la question de la violence en Algérie ». Les deux conférenciers ont analysé les causes de la violence dans la société en insistant sur les mutations sociales brusques et la fuite des pouvoirs publics sur cette question. Ils ont exposé les grandes lignes des travaux qu’ils ont réalisés ou sur lesquels ils se penchent actuellement. La conférence de Tanger (Maroc) de 1958 a été également évoquée, en insistant sur la nécessité d’un Maghreb solidaire et démocratique. Des conférences sur « La crise économique mondiale », « La question de la femme musulmane », « Les droits de l’homme et l’autoritarisme » ont été également animées par des journalistes et intellectuels venus de France, d’Allemagne et de l’Italie.


    Par Madjid Makedhi
    Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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