Ce chiffre concerne la France. De nombreuses mesures ont été prises au fil des années pour faire baisser le nombre de morts et de blessés.
Il a été relaté dans des topics récents de graves accidents mortels sur les routes d'Algérie.
J'aimerais bien connaître le nombre des victimes dans ce Pays en 2005.
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L'objectif du gouvernement de passer sous la barre symbolique des 5.000 morts par an sur les routes, manqué en 2004, devrait être atteint pour 2005, a annoncé mardi Jacques Chirac, qui a fait de la sécurité routière l'une des priorités de son quinquennat.
Selon les chiffres de la sécurité routière, 4.990 personnes ont trouvé la mort sur les routes en 2005. La sécurité routière a cependant précisé que les chiffres de décembre étaient provisoires, ceux définitifs n'étant pas publiés "avant la fin avril 2006".
"La marge d'erreur est estimée inférieure à 0,5%, soit 25 personnes tuées", a-t-elle indiqué. Un chiffre susceptible de faire dépasser la barre des 5.000 tués.
C'est le président Jacques Chirac qui a annoncé le chiffre de moins de 5.000 morts, qui constitue le meilleur résultat depuis 1953, époque où il y avait environ six fois moins de trafic.
Lors des voeux du gouvernement, le chef de l'Etat a affirmé que "pour la première fois, le nombre de tués sur les routes devrait être très certainement inférieur à 5.000 en 2005".
"Nous avons lutté jusqu'au bout pour obtenir ce résultat, je crois que c'est une bonne nouvelle et un encouragement pour aller encore plus loin maintenant", s'est félicité Dominique Perben, ministre des Transports chargé de la sécurité routière, à la sortie du conseil des ministres.
"Nous devons beaucoup travailler sur les accidents encore beaucoup trop nombreux en zone urbaine ou péri urbaine, faire en sorte aussi qu'il y ait moins de victimes chez les deux-roues et nous devons aussi travailler pour la protection des piétons", a souligné, dans la soirée, le ministre sur RTL.
Avec 441 morts en décembre (deux de plus qu'à la même période de 2004), le bilan mensuel est cependant en légère hausse de 0,5%.
Sur l'ensemble de l'année, la baisse du nombre de morts est de 4,6%. "Le rythme de la baisse, après les deux années exceptionnelles de 2003 (-20,9%) et 2004 (-8,7%) se ralentit", a noté la sécurité routière.
Une moindre progression qui pourrait rendre difficilement réalisable l'objectif affiché par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy de moins de 4.000 tués en 2007.
Les principales associations de lutte pour la sécurité routière se sont félicitées de ce résultat, certaines émettant cependant un bémol.
"Il faut se rendre compte du chemin parcouru et du fait que l'initiative du président Chirac le 14 juillet 2002 a sauvé des vies par milliers et a épargné des handicaps par milliers", a déclaré Geneviève Jurgensen, fondatrice de la Ligue contre la violence routière.
Pour Christian Gérondeau, président de la Fédération nationale des Automobile clubs, "c'est une sorte de miracle qui se poursuit parce que ça fait quatre ans qu'on a une diminution du nombre de morts".
En donnant les chiffres dès le 3 janvier, "le gouvernement a fait l'impasse sur le délai de six jours" durant lesquels sont comptabilisées les victimes qui meurent des suites d'un accident de la route, a cependant relevé le président de la Prévention routière Bernard Pottier.
L'ancien pilote de rallye Bernard Darniche, fondateur de Citoyens de la route, a, lui, jugé "complètement déplacé" de se satisfaire de 5.000 morts, mais a exprimé sa "satisfaction" face à la tendance à la baisse de la mortalité sur les routes.
"Il y a encore beaucoup de travail à faire", a déclaré la porte-parole de l'Association victimes et citoyens (AVEC), Nicole Masnier, en demandant "de surtout penser aux 115 à 120.000 blessés qui restent lourdement handicapés à vie".
source : PARIS (AFP)
Il a été relaté dans des topics récents de graves accidents mortels sur les routes d'Algérie.
J'aimerais bien connaître le nombre des victimes dans ce Pays en 2005.
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L'objectif du gouvernement de passer sous la barre symbolique des 5.000 morts par an sur les routes, manqué en 2004, devrait être atteint pour 2005, a annoncé mardi Jacques Chirac, qui a fait de la sécurité routière l'une des priorités de son quinquennat.
Selon les chiffres de la sécurité routière, 4.990 personnes ont trouvé la mort sur les routes en 2005. La sécurité routière a cependant précisé que les chiffres de décembre étaient provisoires, ceux définitifs n'étant pas publiés "avant la fin avril 2006".
"La marge d'erreur est estimée inférieure à 0,5%, soit 25 personnes tuées", a-t-elle indiqué. Un chiffre susceptible de faire dépasser la barre des 5.000 tués.
C'est le président Jacques Chirac qui a annoncé le chiffre de moins de 5.000 morts, qui constitue le meilleur résultat depuis 1953, époque où il y avait environ six fois moins de trafic.
Lors des voeux du gouvernement, le chef de l'Etat a affirmé que "pour la première fois, le nombre de tués sur les routes devrait être très certainement inférieur à 5.000 en 2005".
"Nous avons lutté jusqu'au bout pour obtenir ce résultat, je crois que c'est une bonne nouvelle et un encouragement pour aller encore plus loin maintenant", s'est félicité Dominique Perben, ministre des Transports chargé de la sécurité routière, à la sortie du conseil des ministres.
"Nous devons beaucoup travailler sur les accidents encore beaucoup trop nombreux en zone urbaine ou péri urbaine, faire en sorte aussi qu'il y ait moins de victimes chez les deux-roues et nous devons aussi travailler pour la protection des piétons", a souligné, dans la soirée, le ministre sur RTL.
Avec 441 morts en décembre (deux de plus qu'à la même période de 2004), le bilan mensuel est cependant en légère hausse de 0,5%.
Sur l'ensemble de l'année, la baisse du nombre de morts est de 4,6%. "Le rythme de la baisse, après les deux années exceptionnelles de 2003 (-20,9%) et 2004 (-8,7%) se ralentit", a noté la sécurité routière.
Une moindre progression qui pourrait rendre difficilement réalisable l'objectif affiché par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy de moins de 4.000 tués en 2007.
Les principales associations de lutte pour la sécurité routière se sont félicitées de ce résultat, certaines émettant cependant un bémol.
"Il faut se rendre compte du chemin parcouru et du fait que l'initiative du président Chirac le 14 juillet 2002 a sauvé des vies par milliers et a épargné des handicaps par milliers", a déclaré Geneviève Jurgensen, fondatrice de la Ligue contre la violence routière.
Pour Christian Gérondeau, président de la Fédération nationale des Automobile clubs, "c'est une sorte de miracle qui se poursuit parce que ça fait quatre ans qu'on a une diminution du nombre de morts".
En donnant les chiffres dès le 3 janvier, "le gouvernement a fait l'impasse sur le délai de six jours" durant lesquels sont comptabilisées les victimes qui meurent des suites d'un accident de la route, a cependant relevé le président de la Prévention routière Bernard Pottier.
L'ancien pilote de rallye Bernard Darniche, fondateur de Citoyens de la route, a, lui, jugé "complètement déplacé" de se satisfaire de 5.000 morts, mais a exprimé sa "satisfaction" face à la tendance à la baisse de la mortalité sur les routes.
"Il y a encore beaucoup de travail à faire", a déclaré la porte-parole de l'Association victimes et citoyens (AVEC), Nicole Masnier, en demandant "de surtout penser aux 115 à 120.000 blessés qui restent lourdement handicapés à vie".
source : PARIS (AFP)