les français tentent un forcing européen pour demander à l'Algérie une révision de sa loi de finances
les dispositions de la loi de finances complémentaire pour 2009 continuent d'animer les débats et exportent les préoccupations sur des pays influents , partenaires de l'Algérie.
ELCHOUROUK
Alger répond à Paris sur la LFC 2009 : l'Algérie appelle les étrangers à respecter ses lois
Les critiques formulées à l'étranger sur la Loi de finances complémentaires 2009 pour 2009 ont pour la première fois fait réagir le gouvernement algérien. Le ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub, a rompu le silence, mercredi 21 octobre, à l'occasion de la tenue à Alger de la 12e session du conseil d'affaires algéro-turc. Il a indirectement répondu au gouvernement français sur ce dossier.
Mardi, pour la première fois depuis l’instauration des nouvelles mesures, un ministre français s’est en effet exprimé publiquement sur ces mesures (voire vidéo). Le secrétaire d’Etat au Commerce, Hervé Novelli, en réponse à une question d’un député de l’Assemblée nationale française, a indiqué que les Algériens « font fausse route » dans ce domaine. Des opérateurs français, américains et allemands avaient également critiqué les mesures contenues dans la LFC 2009.
El Hachemi Djaaboub a déclaré que « les lois algériennes sont une partie intégrante de la souveraineté nationale et ne peuvent être ni amendées ni annulées ». M. Djaaboub a exprimé « la position constante de l'Algérie quant au respect de ses lois dans le cadre des relations de partenariat et de promotion des échanges économiques et commerciaux avec les autres États".
Le ministre a critiqué l'échec de certains pays, sans les citer de noms "à établir des relations économiques privilégiées avec l'Algérie" à cause de "leur attitude négative dans leur manière de traiter avec l'Algérie ou leur tentative d'ingérence dans les affaires internes en demandant l'annulation ou l'amendement d'une loi qui ne sert pas les intérêts de leurs opérateurs".
M. Djeaaboub a expliqué que les nouvelles mesures économiques contenues dans la LFC 2009 et relatives au commerce extérieur "n'étaient pas destinées à entraver le commerce extérieur, mais visaient notamment à l'encadrer, à garantir sa transparence et à l'assainir de toute opération de trafic et de blanchiment d'argent".
TSA
les dispositions de la loi de finances complémentaire pour 2009 continuent d'animer les débats et exportent les préoccupations sur des pays influents , partenaires de l'Algérie.
- En effet, le secrétaire d'État francais au commerce, Hervé Novelli a indiqué devant l'assemblée que l'Algérie" faisait fausse route" . c'est en ces termes que le ministre francais a répondu à une question soulevée par un membre de l'UMP qui faisait part des inquiétudes des opérateurs francais depuis l'entrée en vigueur de la loi de finances complémentaire 2009. ces mêmes préoccupations se sont exprimées notamment par les responsables politiques francais en charge des affaires de la ville de Marseille qui traite un volume d'affaire important avec l'Algerie. le ministre francais a par ailleurs laissé entendre qu'une initiative de sensibilisation de "nos amis algériens" devrait être menée en concert avec les italiens et les espagnols et ce pour peser sur les autorités algériennes à l'effet de revoir les dispositions de cette loi . il va sans dire que les francais qui comptent sur l'influence des instances de l'union européenne tiennent néanmoins à souligner qu'il ne s'agit nullement d'ingérence dans les affaires d'un pays souverain".
ELCHOUROUK
Alger répond à Paris sur la LFC 2009 : l'Algérie appelle les étrangers à respecter ses lois
Les critiques formulées à l'étranger sur la Loi de finances complémentaires 2009 pour 2009 ont pour la première fois fait réagir le gouvernement algérien. Le ministre du Commerce, El Hachemi Djaaboub, a rompu le silence, mercredi 21 octobre, à l'occasion de la tenue à Alger de la 12e session du conseil d'affaires algéro-turc. Il a indirectement répondu au gouvernement français sur ce dossier.
Mardi, pour la première fois depuis l’instauration des nouvelles mesures, un ministre français s’est en effet exprimé publiquement sur ces mesures (voire vidéo). Le secrétaire d’Etat au Commerce, Hervé Novelli, en réponse à une question d’un député de l’Assemblée nationale française, a indiqué que les Algériens « font fausse route » dans ce domaine. Des opérateurs français, américains et allemands avaient également critiqué les mesures contenues dans la LFC 2009.
El Hachemi Djaaboub a déclaré que « les lois algériennes sont une partie intégrante de la souveraineté nationale et ne peuvent être ni amendées ni annulées ». M. Djaaboub a exprimé « la position constante de l'Algérie quant au respect de ses lois dans le cadre des relations de partenariat et de promotion des échanges économiques et commerciaux avec les autres États".
Le ministre a critiqué l'échec de certains pays, sans les citer de noms "à établir des relations économiques privilégiées avec l'Algérie" à cause de "leur attitude négative dans leur manière de traiter avec l'Algérie ou leur tentative d'ingérence dans les affaires internes en demandant l'annulation ou l'amendement d'une loi qui ne sert pas les intérêts de leurs opérateurs".
M. Djeaaboub a expliqué que les nouvelles mesures économiques contenues dans la LFC 2009 et relatives au commerce extérieur "n'étaient pas destinées à entraver le commerce extérieur, mais visaient notamment à l'encadrer, à garantir sa transparence et à l'assainir de toute opération de trafic et de blanchiment d'argent".
TSA
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