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Enterrement des victimes dans la douleur et la dignité

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  • Enterrement des victimes dans la douleur et la dignité

    Ils étaient des milliers, ces citoyens venus rendre un dernier hommage aux 7 victimes de l’abject attentat terroriste perpétré jeudi dernier et inhumés au Carré des martyrs du village de Sidi-Ali Moussa hier après-midi en présence d’une délégation d’officiels venus de toute part.

    Le wali de Tizi-Ouzou, le chef de daïra de Maâtkas, des membres de l’APW et du conseil de wilaya, des élus des communes de Souk-El-Tenine et de Maâtkas, les autorités militaires… et des tas d’autres délégations ne cessaient de défiler. Un silence radio a régné durant toute la cérémonie funèbre où les victimes furent inhumées ensemble, juste à côté de leurs 6 camarades de la Cotitex, lâchement assassinés en mars 2006 par le GIA.

    C’est dire, qu’hier, les villageois de Sidi-Ali Moussa ne pouvaient contenir leur émotion. On leur sentait cette insurmontable douleur, mais on leur sentait aussi cette dignité de résistants, de montagnards. Tard dans l’après-midi, on ne pouvait pas se frayer un chemin en raison des embouteillages de véhicules venus des quatre coins de la région. La foule n’a pu s’abstenir d’accompagner ces honorables pères de famille à leur dernière demeure.

    Ils sont morts dignes !

    Sidi Ali Moussa, le village martyr de nouveau meurtri

    Pour rappel, Sidi Ali Moussa, ce village résistant de la première heure face à l’hydre intégriste, a vécu exactement le même drame en 1995. C’était sur le même chemin, mais du côté de Betrouna où 6 employés de la Cotitex de Draâ Benkhedda avaient été égorgés puis mutilés avant d’être brûlés à l’intérieur même du camion qui les transportait vers leur usine. Leur seul tort, c’était leur appartenance à ce village des` héros, à ce village de résistants, à la fois durant la Révolution mais aussi face au terrorisme islamiste.

    Souk-el-Tenine, ville morte

    Aucun mot d’ordre de grève n’a pas été émis par qui ce soit, mais les Téninois ont tous baissé rideau hier vendredi. Aucun commerce n’a été ouvert. C’étaient la douleur et la consternation partout. «Tous les Téninois ont été touchés dans leur chair. Comment voulez-vous qu’on bosse ?» dira en substance un commerçant du chef-lieu. Les mines étaient défaites. Les gens ne savent plus à quel saint se vouer. La circonscription est meurtrie par l’insécurité.

    Capitale du kidnapping, la région est livrée à elle-même. La commune de Soukel- Tenine (daïra de Maâtkas) n’est pourvue que d’un détachement de la Garde communale alors qu’elle est entourée par trois célébrissimes maquis terroristes, à savoir Amjoudh au nord, El Maji au sud et Boumahni à l’ouest.

    Par Idir Amayas, le Soir

  • #2
    allah i r7amhoum !!
    toutes mes condoléances aux familles des victimes !!

    Commentaire

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