Ma petite sœur, mon soleil rose vermeil
Ton âme, chaque matin, visitait mes sommeils.
Ton parfum à la lavande ou au jasmin, quelle
Nuance et quelle merveille, embaumait nos
Fauteuils, tes sourires ôtaient toute ma
Paresse et mes orgueils.
Ces jours là étaient mon fier bonheur sur cette
Vielle terre. Ta naissance, les palpitations qui
M’enserrent et ta courte vie étaient toutes mes
Espoirs et mes lueurs. Ta blanche peau et tes
Claires yeux limpides illuminaient mes nuits
De jais et mon esprit un peu candide.
Raffinée la finesse, petite stature d’une
Sveltesse, tes doigts jouaient toutes les
Mélodies avec art et délicatesse.
Pourquoi, il t’a choisi le sort
Pour faire plus un mort ?
C’était par un midi chaud où jaillissaient
Les folles flammes des lumières, et puis
L’air était plein de cette fine poussière,
Le jour où le silence frappa à notre porte,
Et les vents se faisaient sourds malgré la
Tempête de feu sifflante et si forte et les
Aveugles qui regardaient vainement mes
Douleurs, et moi là par terre, j’avais tous
Les remords avec de l’amertume
Qui bat les records.
Ils ont pris, dans leurs bras, ton petit corps
Dans un drap ou quelque chose comme un
Blanc linceul, ils montaient les marches
De notre sombre cartier et je suivais,
Soupirs et détresse, le petit cortège
Funèbre, et j’étais le seul à le faire,
Dans une violente tristesse.
Maria m’a retenu et les grands étaient
Partis mais ton âme, avec moi, était
Restée pour remplir mes pensées et mes
Nuits sacrées. Et j’ai toujours cru qu’on
L’a fait exprès pour, de moi, t’éloigner
Ou pour que tu ailles, seule, au paradis,
J’ai tant rêvé d’être à tes côtés et que
Mon âme flotterait avec la tienne parmi
Les anges du ciel, un de ces vendredis.
Et voilà, fidèle à notre fraternel Amour,
Je te rends hommage sous un ciel chargé
De gris, à partir de cette sinistre terre
Qui, un jour, t’a pris dans son creux, plein
De morts, et attend, encore, un jour qu’
Allah fera pour s’emparer de mon corps…
Les jours moroses après ton départ
Etaient lourds, longs et vides d’espoir,
Et ce n’est qu’après de longues plaintes
Et de profonds soupirs que mon âme
Retrouve son charme et son petit sourire…
Ce poème, je l'ai écrit un jour de l'Aïd, cette fête pour moi c'est toujours ma
soeur et ma grand-mère qui me reviennent, j'irai me recuellir sur leur tombes...
C'est une joie maintenant de les revoir à travers des pensées...
Et par l'occasion de cette grande fête qui s'approche(celle de l'Aïd el kebir), je vous souhaite tout le bonheur à toutes et à tous...
A plus tard...
Ton âme, chaque matin, visitait mes sommeils.
Ton parfum à la lavande ou au jasmin, quelle
Nuance et quelle merveille, embaumait nos
Fauteuils, tes sourires ôtaient toute ma
Paresse et mes orgueils.
Ces jours là étaient mon fier bonheur sur cette
Vielle terre. Ta naissance, les palpitations qui
M’enserrent et ta courte vie étaient toutes mes
Espoirs et mes lueurs. Ta blanche peau et tes
Claires yeux limpides illuminaient mes nuits
De jais et mon esprit un peu candide.
Raffinée la finesse, petite stature d’une
Sveltesse, tes doigts jouaient toutes les
Mélodies avec art et délicatesse.
Pourquoi, il t’a choisi le sort
Pour faire plus un mort ?
C’était par un midi chaud où jaillissaient
Les folles flammes des lumières, et puis
L’air était plein de cette fine poussière,
Le jour où le silence frappa à notre porte,
Et les vents se faisaient sourds malgré la
Tempête de feu sifflante et si forte et les
Aveugles qui regardaient vainement mes
Douleurs, et moi là par terre, j’avais tous
Les remords avec de l’amertume
Qui bat les records.
Ils ont pris, dans leurs bras, ton petit corps
Dans un drap ou quelque chose comme un
Blanc linceul, ils montaient les marches
De notre sombre cartier et je suivais,
Soupirs et détresse, le petit cortège
Funèbre, et j’étais le seul à le faire,
Dans une violente tristesse.
Maria m’a retenu et les grands étaient
Partis mais ton âme, avec moi, était
Restée pour remplir mes pensées et mes
Nuits sacrées. Et j’ai toujours cru qu’on
L’a fait exprès pour, de moi, t’éloigner
Ou pour que tu ailles, seule, au paradis,
J’ai tant rêvé d’être à tes côtés et que
Mon âme flotterait avec la tienne parmi
Les anges du ciel, un de ces vendredis.
Et voilà, fidèle à notre fraternel Amour,
Je te rends hommage sous un ciel chargé
De gris, à partir de cette sinistre terre
Qui, un jour, t’a pris dans son creux, plein
De morts, et attend, encore, un jour qu’
Allah fera pour s’emparer de mon corps…
Les jours moroses après ton départ
Etaient lourds, longs et vides d’espoir,
Et ce n’est qu’après de longues plaintes
Et de profonds soupirs que mon âme
Retrouve son charme et son petit sourire…
Ce poème, je l'ai écrit un jour de l'Aïd, cette fête pour moi c'est toujours ma
soeur et ma grand-mère qui me reviennent, j'irai me recuellir sur leur tombes...
C'est une joie maintenant de les revoir à travers des pensées...
Et par l'occasion de cette grande fête qui s'approche(celle de l'Aïd el kebir), je vous souhaite tout le bonheur à toutes et à tous...
A plus tard...
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