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HHC ambassadeur ! Nomination d’ambassadeurs : quels critères ?

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  • HHC ambassadeur ! Nomination d’ambassadeurs : quels critères ?

    Mouvement dans le corps Diplomatique
    Nomination d’ambassadeurs : quels critères ?

    Le mouvement dans le corps diplomatique s’est opéré sans grand bruit. Comme à l’accoutumée, de nouveaux noms, parfois les moins attendus, sont « injectés » dans le « circuit ».


    D’autres se voient changer uniquement de pays ! Chacun a ses compétences, son expérience qu’il n’a nécessairement pas acquise dans ce secteur sensible. Certains arrivent dans le corps avec un CV si particulier qu’on peut les qualifier d’« intrus ». Des figures politiques qui ne doivent leur nomination qu’au chef de l’Etat auquel la Constitution confère cette prérogative. Près de vingt-quatre nouveaux ambassadeurs ont déjà reçu leur agrément auprès des pays hôtes. Tous n’ont pas le même niveau, ne sont pas issus de la même école. Ils n’ont pas tous, non plus, une formation dans le domaine. On trouve, certes, parmi eux ceux qui ont passé l’essentiel de leur parcours professionnel dans les arcanes de la diplomatie, ceux qui ont déjà fait leurs preuves sur le terrain. Mais il y en a bien d’autres qui sont à leur première expérience dans le domaine. Ainsi, une question se pose d’elle-même : comment procède-t-on à la nomination de nos ambassadeurs ? Quels sont les critères de sélection ? Difficile d’y répondre, tant les paradoxes sont multiples. Nombreux sont ceux qui s’interrogent aujourd’hui sur certaines nominations. C’est le cas de celle de Hamraoui Habib Chawki, ex-directeur de la Télévision algérienne, au poste d’ambassadeur en Roumanie. Pendant son parcours, que ce soit comme ministre ou à la tête de la télévision, M. Habib Chawki n’a pas réalisé de prouesses qui mériteraient une telle « récompense », estiment certains observateurs.

    Les exemples sont légion. Abdelkader Khomri, ancien ministre, n’a pas non plus effectué une formation diplomatique. Comme il ne s’est jamais distingué par un exploit particulier qui l’aurait qualifié d’office à un tel poste. Bien que cela ne soit pas une « spécialité locale » — d’autres pays comme la France le font —, il est du droit des Algériens de savoir et de comprendre les critères selon lesquels sont nommés les ambassadeurs. Il est clair que le diplôme n’est pas le sésame permettant d’accéder à un tel poste. D’autres éléments d’ordre politique, dont la proximité avec le cercle présidentiel, peuvent y contribuer et sont parfois déterminants. Le critère de l’expérience est perceptible dans certains cas, comme celui de la nomination, par exemple, en 2008 de Abdallah Baâli comme ambassadeur d’Algérie à Washington. Une nomination qui a été saluée par plus d’un, tant les succès de l’homme sont nombreux et multiples. Inconnu du grand public, M. Baâli est un fin connaisseur des coulisses des Nations unies où il était pendant des années le représentant permanent de l’Algérie. Comme lui, il y en a bien d’autres. Mais il y aurait des « nominations » obéissant à d’autres critères, comme pour service rendu ou couleur politique. Mais les « combines » politiques ne font pas toujours bon ménage avec la compétence et la qualification !


    Par M. A. O.
    Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

  • #2
    comme s'il y avait des criteres logiques pour les autres postes de responsabilité en algerie.

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    • #3
      Sans vouloir généraliser, les critères ont toujours été au nombre de 2 en algérie:

      1. étouffer les talents
      2. récompenser la loyauté ......... la médiocrité étant un plus !
      Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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      • #4
        Les postes d’ambassadeurs sont parfois une méthode de mise en veilleuse de certaines personnalités politiques en attendant un nouveau redéploiement (un BREAK). Le cas d’Ouyahia comme futur ambassadeur en France en attendant un probable usage pour l’après Boutef.
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          Les postes d'Ambassadeurs ne sont pas réservé aux diplomates, que ce soit en Algérie ou ailleurs....L'auteur de l'article, aurait gagné à se renseigner avant d'écrire son "papier".

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          • #6
            Les postes d'Ambassadeurs ne sont pas réservé aux diplomates
            Ah bon ! Drole de logique. A moins que l'exception fasse la regle !
            Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

            Commentaire


            • #7
              Ah bon ! Drole de logique. A moins que l'exception fasse la regle !
              Non, non aucune exception La fonction d'ambassadeur peut-être assuré par des écrivains (voire certaines nominations du Quai d'Orsay), de politiques, d'intellectuels....etc.
              Ce n'est pas le propre de l'Algérie.

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              • #8
                Dandy
                Les postes d'Ambassadeurs ne sont pas réservé aux diplomates
                Je ne pige pas le propos...
                Un ambassadeur est un diplomate...

                Mais il est vrai qu'un ambassadeur est d'abord un homme d'état en tant que représentant à l'étranger d'un chef d'état.

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                • #9
                  Je ne pige pas le propos...
                  Un ambassadeur est un diplomate...
                  Plus precisement les postes d'ambassadeurs ne sont pas reserves aux diplomates de carriere. Et cela partout dans le monde.

                  Par contre on peut debattre sur les criteres utilises chez nous.

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                  • #10
                    il est fréquent aussi de voir des rivaux politiques se faire éloigner pour occuper un poste diplomatique dans un pays exotique. Pour "remercier" certains hauts fonctionnaires indesirables ont leur offre le poste d'ambassadeur. Donc je suis d'accord avec dandy pour les cas que j'ai cité qui relève de la cuisine politique. mais en general le poste d'un ambassadeur doit revenir à un diplomate issu de l'ENA sauf exception.

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                    • #11
                      Dandy:Non, non aucune exception La fonction d'ambassadeur peut-être assuré par des écrivains (voire certaines nominations du Quai d'Orsay), de politiques, d'intellectuels....etc.
                      Ce n'est pas le propre de l'Algérie.

                      Mon cher ami si tu fais allusion à l'ambassadeur de France au Sénégal Mr jean Christophe Rufin affecté depuis 2007 dans ce pays, figures toi que cet imminent médecin est aussi un diplomate chevronné à travaillé au ministère de la défense du coté de jean Francois Léotard alors ministre de cette institution. Rufin est diplômé de l'institut d'études politiques, directeur de recherches à l'institut des relations internationales et stratégiques, il a aussi exercé comme attaché culturel et de coopération auprès de l'ambassade au Brésil donc il à une carrière politique exceptionnelle et des engagements humanitaires à travers le monde sous la tutelle de l'ONU.
                      Contrairement à HHC qui n'a rien de particulier dans sa formation politique ou médiatique malgré son passage dans les arcanes du pouvoir.
                      Dernière modification par milka, 25 octobre 2009, 19h32.

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                      • #12
                        Non, non aucune exception La fonction d'ambassadeur peut-être assuré par des écrivains (voire certaines nominations du Quai d'Orsay), de politiques, d'intellectuels....etc.
                        Ce n'est pas le propre de l'Algérie.
                        Ca reste une exception, bon dieu ! Ces exeptions sont minimes dans les pays qui se respectent. Malheureusement, en Algerie, le nombre de ces parachutés et trop eleve au point ou les diplomates Algeriens eux-memes qualifient ce poste de fonds de commerce !
                        Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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                        • #13
                          attention en occident cette fonction est strategique et imminement politique, les gens sont triés sur le volet et c'est des gens de carrière, tous fonctionnaires de niveau A, donc des gens diplomes et ayant une excellent connaissance des relations internationales...

                          comme le dit l'article, seuls les postes strategiques sont donnés à des gens capables (washington, paris, londres...), le reste c'est une sorte d'exil...

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                          • #14
                            Mon cher ami si tu fais allusion à l'ambassadeur de France au Sénégal Mr jean Christophe Rufin affecté depuis 2007 dans ce pays, figures toi que cet imminent médecin est aussi un diplomate chevronné à travaillé au ministère de la défense du coté de jean Francois Léotard alors ministre de cette institution. Rufin est diplômé de l'institut d'études politiques, directeur de recherches à l'institut des relations internationales et stratégiques, il a aussi exercé comme attaché culturel et de coopération auprès de l'ambassade au Brésil donc il à une carrière politique exceptionnelle et des engagements humanitaires à travers le monde sous la tutelle de l'ONU.
                            Bonjour l'ami,

                            Tu as vu juste, je faisais référence à Rufin Même si l'exemple est mal choisi, il y en a d'autres: Kouchner avait proposé un poste analogue à Oresenna.

                            Ce que je veux simplement dire, au-delà du cas HHC, c'est qu'ambassadeur est aussi bien un poste, sanctionnant une carrière, qu'une fonction, pouvant être occupée par des personnes qui n'appartiennent pas au corps diplomatique. Les calculs qui président à ces nominations sont hétéroclites depuis la "nuit des temps": elle a souvent été utilisée comme mesure d'éloignement par exemple
                            De manière plus générale, il me semble que la fonction de Ministre est plus importante à l'échelle d'un pays: et pourtant les ministres ne sont pas tous issus de la députation ou de l'ENA...
                            Si on s'en tient au C.V, HHC est parfaitement apte à occuper cette fonction, par contre le nommer après un an après un scandale financier n'était pas le meilleur choix politique....

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                            • #15
                              Re bonjour Milka,

                              A propos des nominations d'ambassadeurs et de leur appartenance au corps diplomatique, je suis tombé sur un article interssant en lisant The International Herald Tribune de ce matin (26/10). Il est signé Albert R. et est intitulé: "A culture of business as usual. Letter from Washington". On pouvait y lire, la chose suivante: "In Tokyo, John Roos, a Silicon Valley Lawyer, is occupying the post once held by such distinguished statesmen as Edwin Reischauer, Mike Mansfield, Walter Mondale and Howard Baker. The new ambassador to Tokyo's chief credential: he was big fund-raiser for Mr. Obama's presidential campaign".

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