Tweet
RND, FLN ET FNA RÉAGISSENT AUX PROPOS DE LOUISA HANOUNE
«Chiche! apportez vos preuves»
Voilà qui promet des batailles homériques à la chambre haute.
C’est une véritable veillée de guerre qu’observent les partis politiques à l’approche des sénatoriales. Autant dire que la bataille pour la chambre haute s’annonce, d’ores et déjà, féroce. Preuve en est, la derrière sortie médiatique de Mme Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), qui a suscité de vives réactions de la part du RND et du FNA.
«De telles déclarations visent à déstabiliser nos candidats dans les différentes wilayas», a réagi, hier, Miloud Chorfi, porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND). Joint par téléphone, M.Chorfi a rejeté d’un revers de la main les déclarations de Mme Hanoune. Lors d’une conférence de presse sanctionnant samedi la session ordinaire du conseil national du PT, tenue à Sidi Fredj, Mme Hanoune avait jeté un véritable pavé dans la mare.
En effet, cette dernière avait accusé des élus du RND, du FLN et du FNA d’avoir exercé des pressions multiples sur ceux du PT pour «acheter leurs voix».
A titre d’exemple, Mme Hanoune avait cité les wilayas de Sidi Bel Abbès, Biskra, Ouargla et El Tarf. Concernant la wilaya de Sidi Bel Abbès, la responsable du PT avait cité le cas d’un élu RND qui aurait «proposé la somme de 300.000 DA» aux élus du PT. Face à cette accusation, M.Chorfi a assuré: «Le secrétaire général du RND a donné des instructions fermes pour que l’élection de nos candidats se déroule dans la transparence totale.» Cela dit, le porte-parole du RND a explicité, encore une fois, la stratégie du RND pour les sénatoriales. Laquelle stratégie «laisse le soin aux élus locaux du RND d’établir des alliances avec des élus d’autres formations politiques, et ce en fonction des spécificités de chaque wilaya.»
Au demeurant, le n°2 du RND a rappelé: «Le RND fait partie de l’Alliance présidentielle conclue autour du programme du président de la République.» Est-ce pour autant que la proposition d’«accords politiques nationaux» formulée par Mme Hanoune, soit rejetée par le RND?
Les jours à venir nous le diront. Pour sa part, Saïd Bouhadja, porte-parole du FLN a invité «Mme Hanoune à apporter les preuves de ce qu’elle avance». En fait, la SG du PT avait dénoncé les comportements des élus du FLN à Ouargla et Biskra à l’égard de ceux du PT. Selon cette dernière: «A Ouargla, un élu FLN avait proposé la somme de 100.000 DA pour avoir les voix de nos élus.» Dans le cas où cela se confirmerait, M.Bouhadja a averti: «Les auteurs de ces actes seront sévèrement sanctionnés, conformément aux règles disciplinaires contenues dans les statuts du parti.» Au même titre que le RND, le FLN a laissé «le choix à ses élus locaux pour établir des alliances concernant la gestion des APW et APC».
Au demeurant, une réunion du secrétariat national du FLN est prévue, aujourd’hui, au siège du parti à Hydra, à Alger. Celle-ci portera sur les préparatifs des sénatoriales. A ce sujet, M.Bouhadja affirme: «Les déclarations de Mme Hanoune concernant nos élus figureront parmi les points à débattre.» Et pour ce qui est du FNA? Même son de cloche: rejet dans la globalité et dans le détail des propos de Mme Hanoune. «Je viens d’appeler notre élu à El Tarf. Tout ce qu’il y a dans l’histoire, c’est que ce dernier a sollicité l’aide d’un élu du PT pour les sénatoriales. Il n’a jamais été question d’argent», a insisté Moussa Touati, président du parti. Pour ce dernier: «Mme Hanoune s’acharne contre notre parti car plus de 40 élus du PT ont rejoint nos rangs depuis une année.» Voilà qui risque de faire sortir la dame de fer du PT de ses gonds.
Sur un autre plan, le FNA compte déjà des candidats aux sénatoriales dans les wilayas d’Oran, de Tlemcen et de Médéa. A Bouira, les primaires du FNA devaient se tenir hier. Aussi, la formation de Moussa Touati a prévu une conférence de presse pour le 7 novembre prochain, à Alger.
Une conférence qui se tiendra en présence des candidats officiels du parti. Précision: le FNA ne compte pas établir d’alliances avec d’autres formations politiques. Au vu de toutes ces données, le décor d’une «guerre électorale» est planté.
L'expression
«Chiche! apportez vos preuves»
Voilà qui promet des batailles homériques à la chambre haute.
C’est une véritable veillée de guerre qu’observent les partis politiques à l’approche des sénatoriales. Autant dire que la bataille pour la chambre haute s’annonce, d’ores et déjà, féroce. Preuve en est, la derrière sortie médiatique de Mme Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), qui a suscité de vives réactions de la part du RND et du FNA.
«De telles déclarations visent à déstabiliser nos candidats dans les différentes wilayas», a réagi, hier, Miloud Chorfi, porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND). Joint par téléphone, M.Chorfi a rejeté d’un revers de la main les déclarations de Mme Hanoune. Lors d’une conférence de presse sanctionnant samedi la session ordinaire du conseil national du PT, tenue à Sidi Fredj, Mme Hanoune avait jeté un véritable pavé dans la mare.
En effet, cette dernière avait accusé des élus du RND, du FLN et du FNA d’avoir exercé des pressions multiples sur ceux du PT pour «acheter leurs voix».
A titre d’exemple, Mme Hanoune avait cité les wilayas de Sidi Bel Abbès, Biskra, Ouargla et El Tarf. Concernant la wilaya de Sidi Bel Abbès, la responsable du PT avait cité le cas d’un élu RND qui aurait «proposé la somme de 300.000 DA» aux élus du PT. Face à cette accusation, M.Chorfi a assuré: «Le secrétaire général du RND a donné des instructions fermes pour que l’élection de nos candidats se déroule dans la transparence totale.» Cela dit, le porte-parole du RND a explicité, encore une fois, la stratégie du RND pour les sénatoriales. Laquelle stratégie «laisse le soin aux élus locaux du RND d’établir des alliances avec des élus d’autres formations politiques, et ce en fonction des spécificités de chaque wilaya.»
Au demeurant, le n°2 du RND a rappelé: «Le RND fait partie de l’Alliance présidentielle conclue autour du programme du président de la République.» Est-ce pour autant que la proposition d’«accords politiques nationaux» formulée par Mme Hanoune, soit rejetée par le RND?
Les jours à venir nous le diront. Pour sa part, Saïd Bouhadja, porte-parole du FLN a invité «Mme Hanoune à apporter les preuves de ce qu’elle avance». En fait, la SG du PT avait dénoncé les comportements des élus du FLN à Ouargla et Biskra à l’égard de ceux du PT. Selon cette dernière: «A Ouargla, un élu FLN avait proposé la somme de 100.000 DA pour avoir les voix de nos élus.» Dans le cas où cela se confirmerait, M.Bouhadja a averti: «Les auteurs de ces actes seront sévèrement sanctionnés, conformément aux règles disciplinaires contenues dans les statuts du parti.» Au même titre que le RND, le FLN a laissé «le choix à ses élus locaux pour établir des alliances concernant la gestion des APW et APC».
Au demeurant, une réunion du secrétariat national du FLN est prévue, aujourd’hui, au siège du parti à Hydra, à Alger. Celle-ci portera sur les préparatifs des sénatoriales. A ce sujet, M.Bouhadja affirme: «Les déclarations de Mme Hanoune concernant nos élus figureront parmi les points à débattre.» Et pour ce qui est du FNA? Même son de cloche: rejet dans la globalité et dans le détail des propos de Mme Hanoune. «Je viens d’appeler notre élu à El Tarf. Tout ce qu’il y a dans l’histoire, c’est que ce dernier a sollicité l’aide d’un élu du PT pour les sénatoriales. Il n’a jamais été question d’argent», a insisté Moussa Touati, président du parti. Pour ce dernier: «Mme Hanoune s’acharne contre notre parti car plus de 40 élus du PT ont rejoint nos rangs depuis une année.» Voilà qui risque de faire sortir la dame de fer du PT de ses gonds.
Sur un autre plan, le FNA compte déjà des candidats aux sénatoriales dans les wilayas d’Oran, de Tlemcen et de Médéa. A Bouira, les primaires du FNA devaient se tenir hier. Aussi, la formation de Moussa Touati a prévu une conférence de presse pour le 7 novembre prochain, à Alger.
Une conférence qui se tiendra en présence des candidats officiels du parti. Précision: le FNA ne compte pas établir d’alliances avec d’autres formations politiques. Au vu de toutes ces données, le décor d’une «guerre électorale» est planté.
L'expression