Les vidéos du massacre de Mansourah entre les mains des services de sécurité

[Chegevara]

les enregistrements vidéo effectués pat l’organisation terroriste du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), lors du carnage d’«El Mansourah », dans la wilaya de Bordj Bouarreridj, qui a coûté la vie à pas moins de 18 gendarmes et 3 civils, ont été récupérés par les services de sécurité.

• C’était l’attentat le plus violent contre les forces de la gendarmerie nationale sur la RN 5, reliant Alger à l’est du pays.
• L’organisation terroriste avait misé sur cette vidéo pour sa propre propagande, notamment que ce dernier survient après une période de regain de violence du à la diminution des activités terroristes. Par ce lâche attentat, l’organisation voulait revenir sur le devant de la scène depuis les dernières opérations suicide, dans le but de réactiver l’activité terroriste et remonter le moral de ses troupes. But qui devait être atteint aussi par l’impact médiatique qu’aurait eu cette vidéo du carnage d’El Mansourah.
• Selon les informations d’Ennahar, ces huit enregistrements effectués par des éléments de l’organisation terroriste pendant la période de l’attentat contre les forces de la gendarmerie nationale qui assuraient la protection des ouvriers d’une compagnie chinoise chargé de la construction de l’autoroute Est-Ouest, ont été subtilisés à la commission d’information qui devait les publier après le montage, et remis aux services de sécurité par un intermédiaire en contact avec un repenti. Selon des informations, ce dernier pourrait être un ancien émir de « Katibet El Ansar ».
• Bien que les services de sécurité refusent de s’exprimer sur le sujet, ni de révéler ces vidéos, selon des repentis, le porte parole de l’organisation « groupe salafiste pour la prédication et le combat », Mohamed Abou Salah, alias Salah Eddine Kassimi, aurait subtilisé ces vidéos, provoquant la colère des chefs de l’organisation qui ont alors dissous la commission d’information et se sont démarqué d’elle.
• Un grand nombre de caméras pour la couverture du massacre.
• Un grand nombre de caméras a été utilisé par Droukdal et ses acolytes pour filmer les scènes du massacre perpétré contre la gendarmerie nationale dans cette région calme de l’est qui n’a jamais connu d’actes terroristes de cette envergure. Les terroristes ont utilisés plusieurs caméras numériques dans le but de filmer jusqu’au plus petit détail leurs actes barbares qui ont durés plus de 20 minutes, selon les témoignages des rescapés de cet attentat.
• Les enregistrements d’El Mansourah contribuent à l’élimination de ses commanditaires
• Le contenu des enregistrements vidéo récupérés par les services de sécurité ont largement contribué aux succès des forces spéciales de l’armée à éliminer de dangereux chefs terroristes qui avaient un rapport avec le massacre. Les services de sécurité ont également réussi à démanteler des cellules de soutien et arrêter un terroriste repenti qui travaillait dans une base de vie de la société chinoise, qui avait participé au massacre avant de retourner à son poste le lendemain.
• Les bandes vidéo ont dévoilé l’identité des chefs terroristes grâce aux aveux des éléments de soutien arrêtés. Ces informations ont aidé à la localisation puis l’élimination de ces terroristes dont l’un des plus importants serait Nouh « Abou Qotada Essalafi», responsable de coordination au sein de l’organisation.
• Ennahar/ Naïla B.

[Chegevara]

Le leader de l’organisation terroriste, groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Abou Mosaâb Abdelouadoud, alias Abdelmalek Droukdal, se serait tu sur la trahison du responsable de la commission d’information de l’organisation, Mohamed Abou Salah, alias, Salah Eddine Kassimi.

• Droukdal n’a pas révélé les raison du divorce entre lui et la commission d’information pendant des mois, jusqu’au jour de l’annonce de la naissance d’une nouvelle commission, représentant l’organisation terroriste, la « commission El Qods ».
• Selon des experts du dossier sécuritaire, Droukdal aurait évité de reconnaître la trahison du responsable de la commission pour couvrir le manque d’hommes capables de gérer ce poste sensible. Il a aussi essayé de couvrir ses faiblesses mises à nues par l’un de ses plus proches collaborateurs. Mohamed Abou Salah était en contact avec les services de sécurité. Il était l’un des agents qui fournissaient les services de sécurité en informations sur les mouvements des terroristes. Il a réussi à convaincre d’autres éléments terroristes à se joindre à lui.
• La collaboration d’Abou Salah avec les services de sécurité est apparue la première fois lorsqu’il avait écrit à Bouteflika, par l’intermédiaire d’un de ses proches, lui demandant de l’aider à se rendre aux services de sécurité. La lettre a été remise à un garde du corps de Bouteflika lors de sa visite dans la wilaya de Skikda, dans le cadre de la compagne électorale en Avril 2009. Ensuite, il avait remis une lettre de dix pages à un ancien compagnon, un terroriste repenti.
• Qui est Salah Kassimi, alias Abou Salah ?
• Salah Eddine Kassimi, alias Abou Salah, ingénieur, originaire d’El Meziraâ, dans la wilaya de Biskra. Il est considéré comme l’un des plus importants chefs de l’organisation armée qui ont émergés en 2000. Abou Salah maitrise les techniques de l’informatique et de la communication. Selon ses compagnons d’arme qui se sont repentis, Salah était un salafiste, convaincu du djihad et des opérations suicide d’après ses écrits sur les sites Internet d’El Qaïda à la fin de l’année 2006. Ses anciens compagnons déclarent qu’il était en conflit avec Droukdal sur certaines questions relatives à la gestion de l’information.
• Ennahar Dalila B.