Loin des oiseaux et des roses,
Accroupi dans quelque brousse,
Entouré de tendres sylve rosacés,
Par un brume de midi tiède et servile….
Puis l’orage changea le ciel au funeste,
Jusqu’au soir déclin qui penche vers sa fin..
Dites-moi la neige, ces paysages
Tel des péristyles sous la nuit bleue,
L’eau des bois se perdait sur des sables innocents.
Le vent du ciel jetait des cirons aux étangs...
Quelque esprit d’or fade et qui fait suer…
Je ne veux point fouiller au sein de la nature
Je ne veux point chercher l’esprit de l’univers
Je ne veux point estimer les abîmes couverts
Ni designer du ciel la belle architecture
Je ne peine mes tableaux de si riche peinture
Et si hauts arguments ne cherche à mes vers
Mais suivant de ce lieu les accidents divers
Qui suis l’absence des rais de mon soleil
Comment puis-je sentir échauffement pareil
A celui qui est prés de sa flamme divine…………
Je regrette les bois et les champs blondissants
Les vignes, les jardins, et les près verdoyants
Que mon fleuve traverse ici pour récompense,
Beau corps transparent, beaux membres de glace
Divines beauté, pardonné-moi de grâce
Si pour être, je ne tu oses aimer
Commentaire