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Pollution et santé

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  • Pollution et santé

    Pollution atmosphérique, des sols, de l’eau… Notre environnement serait en danger. Mais quelle est l’ampleur de la menace, les conséquences sur notre santé et les moyens d’y remédier ? Doctissimo répond à vos questions

    La pollution en question
    Fortes chaleurs, important trafic automobile… l’air devient parfois irrespirable. A l’extérieur mais aussi à la maison, la pollution menace nos poumons




    Les effets de la pollution sur la santé

    Ozone, dioxyde d’azote, de soufre, micro-particules, pesticides, eau de baignade… La pollution revient périodiquement à la Une. Mais quels sont les effets des polluants sur la santé ? Les enfants sont-ils plus exposés ?



    La pollution fait grossir !

    Et si la qualité de l’air que nous respirons avait un impact sur notre silhouette ? Après la malbouffe, la pollution est aujourd’hui sur la sellette, accusée d’en vouloir à notre ligne. Alors faut-il partir vivre à la campagne ?

    Maladies respiratoires, problèmes cardiovasculaires, allergies… La pollution est coupable de bien des désagréments. Mais voilà qu’une équipe de chercheurs français lui attribue un nouveau méfait : elle favoriserait le surpoids.


    Sous l’égide de Luc Méjean de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires à Nancy, le chercheur Philippe Irigaray a étudié l’impact de certains polluants, comme la dioxine et le benzo(a)pyrène émis par les automobiles ou les usines d’incinération sur la prise de poids. Si l’expérience a été menée sur des souris et non pas sur des hommes, les résultats sont plus qu’inquiétants. Après avoir reçu des injections de polluants toutes les 48 heures pendant quinze jours, les rongeurs ont pris en moyenne entre 0,75 et 1 gramme. Pour des animaux de 25 grammes, cette inclinaison de la balance n’est pas négligeable.

    Extrapolé à un homme de 70 kilogrammes, la prise de poids équivaudrait à 2,8 kilos en 15 jours ! Les doses de polluants étaient 100 fois moins importantes que la limite toxique mais comparables à des expositions environnementales à 100 mètres d’une autoroute…


    Des lipides piégés dans les adipocytes
    Cette expérience pourrait confirmer ce que les chercheurs suspectaient. L’exposition à des polluants particuliers comme le benzo(a)pyrène perturbe les fonctions des cellules graisseuses. Plus précisément, ils bloquent les graisses à l’intérieur de la cellule. Les lipides entrent dans les adipocytes et ne peuvent plus en sortir. Les polluants ont pour ainsi dire, fermer les portes. "La cellule adipeuse stocke donc les lipides mais ne les relargue pas. Ils ne peuvent ainsi pas être brûlés par l’organisme. Cette perte d’équilibre entraîne ainsi un grossissement de l’adipocyte et donc un surpoids"

    La pollution blesse les poumons des enfants

    Les enfants qui grandissent dans les villes polluées encourent un risque de lésions pulmonaires, alors même qu'ils apparaissent en parfaite santé. De précédentes recherches avaient souligné un risque plus important d'asthme dans des zones de forte pollution atmosphérique. Une étude confirme ces effets néfastes bien avant l'apparition des symptômes.

    Quel est le véritable impact de la pollution sur vos poumons et ceux de vos enfants ? Plusieurs études scientifiques tentent de répondre à cette question.
    La pollution en veut à vos enfants !

    Mais une récente étude1 va encore plus loin en comparant les radiographies pulmonaires de 241 enfants vivant à Mexico à 19 résidant dans une petite ville du bord de mer. Les chercheurs américains et mexicains ont réalisé également des scanners chez les jeunes présentant des changements anormaux.
    Résultats : bien que tous les enfants paraissaient en bonne santé :
    • 63 % des enfants en zone urbaine présentaient des inflammations excessives des deux poumons ;
    • Plus de la moitié (52 %) ont montré des quantités anormales de images interstitielles, signes d'anomalies pulmonaires futures.
    Les anomalies constatées (hyper inflammation et marques interstitielles) ont été statistiquement reliées aux niveaux de pollution atmosphérique liée aux particules atmosphériques volatiles et au niveau d'ozone. Durant les 20 mois qu'a duré l'étude, les limites en ozone étaient dépassés au moins quatre heures par jour et ceux liés aux particules volatiles étaient au-dessus des standards américains.
    "Ces enfants en pleine santé étaient très actifs, et beaucoup d'entre eux passaient ainsi des heures à jouer au football jusqu'en fin de soirée - à l'heure où les niveaux de pollution atteignent les concentrations les plus fortes. La plupart des parents pensent naturellement que l'activité physique de leurs enfants est une bonne chose. Mais la vérité est qu'ils devraient peut-être rester chez eux en fin de journée au moment des pics d'ozone" conclut le Dr Fordham, co-auteur de l'étude.
    Le bonheur n’est pas un gros diamant, c’est une mosaïque de petites pierres harmonieusement rangées
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