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IRAN : Jetskis , shopping de luxe, plongée et… transferts de technologies sensibles.

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  • IRAN : Jetskis , shopping de luxe, plongée et… transferts de technologies sensibles.

    L’élite des nanosciences iraniennes se retrouvera au printemps 2010 sur l’un des plus beaux sites de la planète : l’île de Kish à 1500 km de Téhéran, au cœur du Golfe Persique.

    Ce Saint Trop’ iranien est le paradis du shopping détaxé, de l’hôtellerie très haut de gamme et du farniente «bling-bling». Ici, loin des feux de l’actualité, tout est calme luxe et volupté. Eaux limpides, lagons de coraux, plages étincelantes, palmeraies, sublimes , ce confetti de la taille de l’ile de Ré est également doté d’un aéroport international.

    Fort opportunément, ce petit territoire off-shore sans visas d’entrée ni taxes, jouit de lois assouplies et constitue un oasis de liberté dans l’Iran de 2009. Il n’en fallait pas plus pour que Kish devienne le rendez-vous ultra-branché de la grande bourgeoisie perse et de la richissime diaspora iranienne de Dubaï et Bahrain, objet de toutes les attentions de Téhéran.

    Must absolu, l’île est, de facto, le lieu le plus visité et le mieux habité du Moyen-Orient après Sharm El Sheikh (ex-Ofira) et Dubaï. Cette île de la tentation est d’ailleurs en toutes choses beaucoup plus proche de Dubaï (200 km de distance) que de Téhéran. Il est vrai que le régime islamique ferme délibérément les yeux sur les mœurs locales afin de garder tout l’attrait de cette perle fascinante et d’en préserver les fonctions essentielles.

    Kish est en effet non seulement une connexion utile entre l’Iran et les Emirats mais également une très séduisante plate-forme d’échanges avec le reste du monde y compris dans les secteurs scientifiques et technologiques clés. La conférence 2010 sur les nanostructures s’inscrit dans cette stratégie.

    TROIS CENTS MAITRES EN NANOSCIENCES A KISH EN MARS PROCHAIN

    L’événement, assez discret, est organisé du 10 au 12 mars 2010 à Kish par le campus international de l’université Sharif de Téhéran (l’université Sharif est l’une des meilleures universités polytechniques du monde, dont le niveau repose à l’origine sur des transferts massifs de compétence et de savoir-faire des USA vers l’Iran).

    Entre 200 et 300 top-chercheurs, les étoiles montantes des nanosciences iraniennes rencontreront donc au printemps prochain une sélection de leurs homologues étrangers venus de tous les continents. L’objectif de telles conférences est de mesurer dans un cadre informel et chaleureux, l’état de l’art dans un secteur scientifique de pointe ; de procéder à des échanges de vues et lancer des programmes de recherches académiques internationaux hors des cadres de gouvernementaux contraignants. En l’occurrence, les travaux de recherche les plus avancés font l’objet de présentations évaluées par un jury.

    L’award scientifique avait été décerné l’an dernier à un étudiant iranien de l’ Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne pour un travail brillant sur les nano-céramiques et les nano-cristaux. La crème des étudiants iraniens en nanosciences essaiment en effet, comme leurs collègues du monde entier d’ailleurs, dans les meilleures universités et centres de recherche européens, américains et asiatiques.

    Les échanges induits par ces communautés virtuelles et réelles, sont la base des transferts de technologies les plus discrets et les plus efficaces, souvent à l’avant-garde des connaissances scientifiques. Ainsi se construisent dans les laboratoires et sur la toile, les technologies de demain. Certaines ont des retombées civiles universelles, d’autres ont des applications duales (civiles et militaires) plus sensibles non nécessairement détectables en amont dans le secret des labos.

    Dans ce cas précis, les nanosciences appliquées aux nanostructures constituent une brique stratégique des nanotechnologies. Elles portent sur les nouvelles propriétés de la matière ré-organisée à l’échelle de l’atome. Ces recherches ont des retombées et des applications dans tous les secteurs high-tech (de l’électronique à la médecine en passant par les télécoms) civils et militaires notamment en matière de miniaturisation.

    L’Iran, pays culturellement et scientifiquement sophistiqué, est aujourd’hui un outsider très sérieux dans le secteur des nanotechnologies et appartient par exemple depuis cette année au club fermé des 10 pays capables de construire des microscopes AFM (Atomic Force Microscope) permettant l’observation et la manipulation de la matière à l’échelle de l’atome.

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    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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