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Une histoire de charlots

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  • Une histoire de charlots

    Alger- Les investigations dans l’affaire de la tentative de vol d’une bijouterie à « Bir El Jir », à Oran, ont abouti au fait que l’arme utilisée lors de cette tentative de cambriolages appartenait à un policier qui travaille à la sûreté urbaine de Gambetta, dans la wilaya d’Oran. Ce dernier, surnommé Charlot, est interrogé dans le cadre de cette enquête.
    • Selon les sources d’Ennahar, les faits remontent au 24 octobre dernier aux environs de 10H30, lorsque un homme, vêtu d’un « Djelbab » noir, de chaussures de femmes et portant des gants noirs et un sac à main, entre dans une bijouterie à Bir El Jir et menace le propriétaire avec l’arme, un Beretta.
    • Le propriétaire de la bijouterie profita alors d’un moment d’inattention du voleur pour lui asséner un coup lui faisant lâcher son arme. Le voleur s’enfuit mais sera arrêté après. Il s’avère qu’il était d’Aïn Temouchent. L’arme utilisée appartenait à un policier (Agent de l’ordre public) qui travaille à Gambetta et surnommé « Charlot » ! Ses associés, qui l’attendaient dehors à bord d’une voiture, ont été eux aussi identifiés.
    • Les services de sécurité de la wilaya d’Oran ont ouvert une enquête pour élucider cette affaire qui n’est pas la première du genre où un policier prête son arme à des criminels pour commettre leurs forfaits. Des affaires similaires, dans lesquelles des policiers auraient prêté leurs armes à des criminels contre des sommes d’argent ont déjà été traitées.
    • Il y a quelques années, les policiers prêtaient leurs armes de services pour être utilisées dans des fêtes de mariage. Cette affaire coïncide avec l’instruction du directeur général de la sûreté nationale, le Colonel Tounsi, du 6 octobre 2009, n° 11294, relative à l’usage abusif de l’arme de service. Le patron de la sûreté nationale a incité les chefs de service des unités à veiller à l’application de cette instruction.
    • Ennahar/ Naïla B.
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