Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Un enieme putsch militaire dejoue en Turquie.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Un enieme putsch militaire dejoue en Turquie.

    L’armée turque accusée de putsch

    Delphine Nerbollier, Istanbul

    Les médias dénoncent une tentative de déstabilisation politique. L’armée turque a-t-elle projeté de faire tomber le gouvernement ? Après trois coups d’Etat, en 1960, 1971 et 1980, un putsch dit «postmoderne» en 1997 et un avertissement lancé au gouvernement en avril 2007, la question est de nouveau posée. Vendredi 12 juin, le journal Taraf a publié un document militaire de 4 pages, daté du mois d’avril, qui décrit un «plan pour lutter contre les éléments réactionnaires». Le parti pour la justice et le développement (AKP), accusé par les milieux kémalistes de vouloir islamiser la société, est directement visé tout comme le mouvement du prédicateur Fethullah Gulen qui dispose d’un large réseau en Turquie.
    Le document détaille les moyens de venir à bout de ces éléments «réactionnaires»: exagérer la menace islamiste, infiltrer le parti AKP pour y créer la division, faire passer le mouvement de Gulen pour une organisation armée et discréditer l’enquête menée depuis deux ans sur le réseau nationaliste Ergenekon accusé d’avoir planifié un coup d’Etat.
    C’est justement dans le cadre de cette affaire Ergenekon que ce document a été saisi, dans le bureau d’un avocat soupçonné de lien avec le réseau. Le document porte le nom d’un colonel de l’armée en service qui a été en poste avec un général interpellé lui aussi dans le cadre d’Ergenekon.
    Mal à l’aise, l’armée turque aura mis trois jours avant de commenter l’affaire. Lundi, elle s’est dite «déterminée» à vérifier la véracité de ce document et «à punir les coupables». Preuve aussi de l’ampleur de la crise, le chef d’état-major a été reçu en urgence par le premier ministre.
    Dans un pays déjà divisé par l’affaire Ergenekon, ce nouveau développement soulève une nuée d’interrogations. Ce document est-il véridique? Si oui, le chef d’état-major était-il au courant? Existe-t-il une «junte au sein de l’armée», c’est-à-dire un groupe d’officiers en service prêts à agir en toute illégalité contre le gouvernement, comme se le demande Ahmet Altan du journal Taraf? Enfin, si ce document est faux, qui en est à l’origine et quel est le but recherché?
    Pour le commentateur Rusen Cakir, cette affaire a d’ores et déjà atteint l’objectif, de «menacer la collaboration qui existe depuis peu entre le gouvernement et l’armée». Fethullah Gulen, de son exil américain, estime de son côté qu’«une trentaine» de projets de ce genre ont été fomentés contre son mouvement. «Cela a toujours existé et continuera à exister». Quant au premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, il se présente plus que jamais depuis ce week-end comme le seul rempart face aux tentatives de coups d’Etat.



    Ces allegations datent de Juin dernier,l'element recent est que l'armee vient d'accepter l'authenticite de ce document.
    يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel
Chargement...
X