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Interdire la viande pour sauver la planète

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  • Interdire la viande pour sauver la planète

    Un expert mondial veut bannir la viande de nos assiettes pour enrayer les changements climatiques et préconise de taxer les steaks comme le tabac.

    Cette proposition radicale n’émane pas d’un illuminé. Ancien économiste en chef à la Banque mondiale, Lord Nicholas Stern s’est spécialisé dans les impacts financiers du réchauffement de la planète.
    Dans une interview récente au «Times», Stern propose tout bonnement de renoncer à manger de la viande pour enrayer le réchauffement climatique. Selon lui, consommer un steak empoisonne la planète: l’élevage emploie de grandes quantités d’eau et produit du gaz à effet de serre, nuisible au climat. «Un mode de vie végétarien serait bien mieux», explique-t-il.
    Principal responsable: le méthane produit naturellement par la digestion des bovins. Ce gaz est 25 fois plus redoutable que le CO2 en matière d’effet de serre. Mais l’élevage de bovin est néanmoins responsable de 18% des émissions mondiales de CO2, selon des chiffres de l’ONU.
    Augmenter le prix de la viande
    «Il est important que les gens réfléchissent à ce qu’ils mangent», déclare Nicholas Stern, et prophétise un changement d’attitude radical envers la consommation de viande, qu’il imagine être socialement réprouvée par la majorité de la population, un peu comme la conduite en état d’ébriété.
    L’économiste espère que les participants à la Conférence sur le climat de Copenhague prendront la décision d’augmenter les prix de la viande pour en dissuader la consommation.
    En Grande-Bretagne, cette proposition a provoqué la colère des producteurs de viande.

    Source : LeMatin.ch




    Qu'en pensez-vous ?
    Dernière modification par absente, 28 octobre 2009, 16h11.

  • #2
    on pourra toujours manger du poulet j'espére

    Commentaire


    • #3
      qu'il doit être végétarien

      sérieusement, je vois pas trop comment il peut affirmer une telle chose

      et taxer les steack, bizarre comme idée

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      • #4
        Le poulet. C'est aussi de la viande.
        Les cuisses de grenouilles, peut-être ?

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        • #5
          plus de poulet, plus de cuisse de grenouilles, non non non, fini

          Commentaire


          • #6
            Pas de mouton pour l'Aïd, non plus ?

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            • #7
              Comment l'industrie de la viande menace le monde

              Propos recueillis par Anne Farthouat
              Novethic (France)
              Le 05-10-2009 (Publié sur internet le 19-10-2009)


              Fabrice Nicolino, auteur de deux ouvrages sur les biocarburants et les pesticides, revient avec une enquête inédite sur l'industrie de la viande. Son nouveau livre, '' Bidoche '', dresse un état des lieux des dérives écologiques et sociales de cette industrie planétaire.

              Novethic : De plus en plus de pays consomment de la viande. Comment ces nouvelles pratiques alimentaires modifient-elles le paysage agricole ?

              Fabrice Nicolino : Manger de la viande est effectivement un acte social majeur, signe de richesse. On en voit l’illustration parfaite en Chine : depuis quinze ans environ, près de 200 millions de Chinois ont vu leur pouvoir d’achat augmenter, et du coup, leur consommation de viande a explosé.

              Cette demande croissante est d’ailleurs un mouvement qui sévit à l’échelle planétaire. On évoque la Chine, mais c’est tout aussi vrai en Inde, au Brésil, en Russie, etc. Or, il se trouve que le rendement énergétique d’un animal, est très mauvais : pour produire un kilo de viande, il faut entre 7 et 10 kg de végétaux. Du coup, le besoin de terres agricoles ne cesse de croître, au point qu’aujourd’hui, 60% de la surface agricole mondiale est entièrement dédiée à l’élevage. Et c’est d’autant plus vrai en Europe, où ce nombre atteint les 70%.

              Novethic : Les terres vont donc manquer ?

              Fabrice Nicolino : De nombreux agronomes s’inquiètent de voir que les terres agricoles sont de plus en plus difficiles à trouver. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : ces 50 dernières années, la population mondiale a plus que doublé. Et la surface des terres dédiées à l’agriculture a augmenté d’à peine 10%. Ces terres fertiles sont donc de plus en plus rares. D’ailleurs, l’achat massif de terres des pays du Sud par, entre autres, l’Arabie Saoudite et la Chine est un signal qui ne trompe pas. Et n’oublions pas que nous serons 9 milliards en 2050.

              Novethic : Alors, que va-t-il se passer ?


              Fabrice Nicolino : Il faudra à tout prix cesser d’utiliser nos terres pour nourrir un bétail destiné à être mangé par certains, pour les cultiver dans le but de nourrir directement tous les êtres humains. Nous avons encore le temps d’assurer cette transition, mais plus pour très longtemps. Sans quoi, elle s’imposera à nous, non sans dégâts écologiques et sociaux.

              Novethic : Ces dégâts sont déjà d’actualité. Comment les pays d’Amérique Latine gèrent-ils le problème de la déforestation causée par la culture du soja?

              Fabrice Nicolino : Le sujet est explosif en Amérique Latine, et notamment au Brésil. L’élevage y est très important, et nécessite donc des surfaces de pâturage géantes. Or, l’expansion fulgurante des cultures de soja transgéniques, destinées à nourrir le bétail, réquisitionne toujours plus de terres agricoles, et fait pression sur les pâturages. Du coup, non seulement les éleveurs brésiliens délaissent les cultures vivrières, mais en plus , ils gagnent sans cesse du terrain sur la forêt amazonienne et les cerrados. C’est ce qu’on appelle l’avancée du « front agricole ». Le gouvernement de Lula est d’ailleurs très embarrassé : la forêt tropicale ne s’est jamais aussi mal portée que depuis qu’il est au pouvoir…

              Novethic : La structure du secteur laisse-t-elle une place à une agriculture plus respectueuse ?

              Fabrice Nicolino : En France, il existe une poignée de grosses structures, comme In Vivo ou Doux. Leur activité va de la distribution des pesticides à la mise sur le marché des produits finaux. Ces entreprises sont dans une logique purement industrielle, ce qui donne des situations parfois cocasses. Par exemple, Doux a acheté des sites de production de poulets au Brésil, au début des années 2000. Et vend aujourd’hui ces poulets brésiliens en France moins chers que les poulets Doux de Bretagne… ! Le reste du secteur est composé d’une multitude de petites entreprises très concentrées géographiquement. Par exemple, près de 60% de la production porcine française se trouvent en Bretagne, c’est-à-dire, sur à peine 5% du territoire hexagonal. Ces productions très concentrées peuvent avoir des impacts environnementaux désastreux, comme la prolifération des algues vertes…

              Novethic : Ce schéma est-il franco-français ?

              Fabrice Nicolino : Non, il est sensiblement le même à l’étranger. En fait, toutes les industries mondiales de la viande se sont alignées sur le modèle américain apparu au début de XXème siècle. Un modèle de concentration et d’industrialisation massive de la production qui nous mène droit dans le mur.


              Propos recueillis par Anne Farthouat pour Novethic (France)


              Encadre
              Impacts écologiques

              En 40 ans, la consommation mondiale de viande est passée d'une moyenne annuelle de 24 kg par personne en 1964 à environ 40 kg aujourd'hui. Avec une grande disparité entre pays industrialisés (de 62 à 88 kg),et pays en développement (10 à 28 kg). Le Réseau Action Climat estime qu'en tenant compte de l'élevage et du transport jusqu'au lieu de vente, la production d'1kg de veau rejette une quantité de GES équivalente à celle d'un trajet de 220 Km en voiture. La FAO a évalué à 18 % la contribution de l'élevage aux émissions totales de GES émises par l'activité humaine.

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              • #8
                Pas de mouton pour l'Aïd, non plus ?
                non plus, fini on t'a dit, écoutes le monsieur, VE-GE-TA-RIEN

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                • #9
                  Interdire la viande pour sauver la planète

                  Impossible , je suis une carnivore .

                  Qu'en pensez-vous ?
                  Il est important de savoir que la nature est une " chaine " .

                  Ne pas consommer de la viande ne changera pas grand chose pour la planète , même si les animaux sont entrain de disparaitre de plus en plus , ce qui va être remplacé par d'autres ( peut-être) , comme c'était ya des millions d'années ( à cause du changement climatique certaines espèces animal n'ont pas pu supporter le climat et d'autre ont réussi à survivre )

                  l’élevage emploie de grandes quantités d’eau et produit du gaz à effet de serre, nuisible au climat. «Un mode de vie végétarien serait bien mieux»
                  L'humain utilise plus d'eau pour se doucher . Et lui même d'ailleurs !
                  «Un mode de vie végétarien serait bien mieux»
                  Une quantité de viande ( sources de protéines de bonne qualité , lipides ect ...) a toujours été importante pour l'organisme .
                  Augmenter le prix de la viande
                  «Il est important que les gens réfléchissent à ce qu’ils mangent»
                  Il est important de recpecter les goûts et les habitudes allimentaires des gens .
                  L’économiste espère que les participants à la Conférence sur le climat de Copenhague prendront la décision d’augmenter les prix de la viande pour en dissuader la consommation.
                  Je ne pense pas du tout que ça serait possible , c'est une sorte de " risque " à prendre .

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                  • #10
                    D'accord

                    Pour ma part je suis végétalien depuis 12 ans et je me porte comme un charme.
                    L'argument développé est imparable. C'est pas pour ça que j'y suis venu cependant.
                    Après c'est une question politique qui, comme toute question politique, n'aboutit que sur des options et pas sur une vérité.
                    J'aurais aimé développer ce sujet, mais plus tard , pas le temps là

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                    • #11
                      qu'est ce que j'ai a faire des maux de l'agriculture bresilienne , la viande en algerie coute pres de 1000 da , des milliers d'ha ne sont pas rationellement exploités ,la culture du soja n'est pas lancée , des millions d'algeriens ne mangent pas assez de viande ,pas assez de proteines animales tt court .. on n'est pas du tt dans la logique des autres pays agricoles comme le bresil l'argentine la france ou les etats unis qui sont entrain de gerer la surproduction ..
                      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                      • #12
                        jamaloup

                        A défaut de devenir végétariens, on continue à végéter en Algérie, c'est bien cela ?

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