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En Algérie, ce sont 500 000 élèves qui quittent les bancs de l’école chaque année, selon une enquête réalisée par le Centre national d’études et d’analyses pour la planification (Ceneap).
Il est à signaler, que la note du ministère interdisant toute exclusion avant l’âge de 16 ans n’aura pour résultat que de changer les tranches d’âge concernées par ce désastre, et ce, tant que le mal n’est pas traité à la racine.
La déperdition scolaire touche près de 32% de la population âgée entre 6 et 24 ans, soit 54,56% de cette tranche d’âge, selon le bilan final de cette enquête qui montre que la population masculine reste la plus touchée par ce phénomène.
A ce propos, selon la catégorie d’âge à l’interruption scolaire, l’enquête note que 7,03% sont âgés de 6 à 10 ans, 21,79% représente les 11-14 ans et que 48,10% sont âgés de 15 à 18 ans, alors que 22,08% sont âgés de 19 ans et plus. La même source note en outre que 0,57% des filles âgées de moins de 12 ans ont quitté l’école à l’ouest du pays.
Celles âgées de 12 à 14 ans, représentent un taux de 36,40% est enregistré dans la région centre. Quant à la région Ouest, on a enregistré le taux le plus élevé pour la tranche d’âge de 15 à 19 ans avec 68,57% contre 55,83% au Centre, ce qui est le taux de ceux qui avaient quitté l’école avant d’atteindre la 9e année et 148 000 en fin de cycle. Ils étaient 160 000 à le faire dans le secondaire dont 102 000 en 3AS.
Il faut noter que dans le Sud, la proportion des garçons quittant le primaire à 12-14 ans, représente le double de celle des filles.
Dans certaines wilayas, le phénomène de la déperdition scolaire commence dès la première année fondamentale. Rappelons que, pour l’année 2001-2002, cette situation a concerné 8,96% des élèves à Tipaza, 7,19% à Djelfa, 4,62% à Tlemcen et 3,70% à Mascara. Chaque année, environ 100 000 enfants ne terminent pas les six premières années de l’enseignement primaire et vont rejoindre le rang des analphabètes en Algérie, a révélé cette enquête.
Le taux de déperdition scolaire, qui reste tout de même élevé, explique aussi le taux assez élevé de l’analphabétisme.
Ce dernier est estimé à 21,39% soit 6,4 millions de citoyens dont 13% des jeunes âgés entre 15 et 24 ans sont illettrés, selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat.
Par la Dépêche de Kabylie
Il est à signaler, que la note du ministère interdisant toute exclusion avant l’âge de 16 ans n’aura pour résultat que de changer les tranches d’âge concernées par ce désastre, et ce, tant que le mal n’est pas traité à la racine.
La déperdition scolaire touche près de 32% de la population âgée entre 6 et 24 ans, soit 54,56% de cette tranche d’âge, selon le bilan final de cette enquête qui montre que la population masculine reste la plus touchée par ce phénomène.
A ce propos, selon la catégorie d’âge à l’interruption scolaire, l’enquête note que 7,03% sont âgés de 6 à 10 ans, 21,79% représente les 11-14 ans et que 48,10% sont âgés de 15 à 18 ans, alors que 22,08% sont âgés de 19 ans et plus. La même source note en outre que 0,57% des filles âgées de moins de 12 ans ont quitté l’école à l’ouest du pays.
Celles âgées de 12 à 14 ans, représentent un taux de 36,40% est enregistré dans la région centre. Quant à la région Ouest, on a enregistré le taux le plus élevé pour la tranche d’âge de 15 à 19 ans avec 68,57% contre 55,83% au Centre, ce qui est le taux de ceux qui avaient quitté l’école avant d’atteindre la 9e année et 148 000 en fin de cycle. Ils étaient 160 000 à le faire dans le secondaire dont 102 000 en 3AS.
Il faut noter que dans le Sud, la proportion des garçons quittant le primaire à 12-14 ans, représente le double de celle des filles.
Dans certaines wilayas, le phénomène de la déperdition scolaire commence dès la première année fondamentale. Rappelons que, pour l’année 2001-2002, cette situation a concerné 8,96% des élèves à Tipaza, 7,19% à Djelfa, 4,62% à Tlemcen et 3,70% à Mascara. Chaque année, environ 100 000 enfants ne terminent pas les six premières années de l’enseignement primaire et vont rejoindre le rang des analphabètes en Algérie, a révélé cette enquête.
Le taux de déperdition scolaire, qui reste tout de même élevé, explique aussi le taux assez élevé de l’analphabétisme.
Ce dernier est estimé à 21,39% soit 6,4 millions de citoyens dont 13% des jeunes âgés entre 15 et 24 ans sont illettrés, selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat.
Par la Dépêche de Kabylie