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Adhésion de l’Algérie à l’initiative de l’OMS Vision-2020

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  • Adhésion de l’Algérie à l’initiative de l’OMS Vision-2020

    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat a procédé mercredi à Alger à la signature des documents portant adhésion de l’Algérie à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le droit à la vue «Vision-2020».Cette ratification a eu lieu en présence de l’officier de liaison de l’OMS en Algérie, le Pr Malika Ladjali, et des cadres du ministère.

    «Vision-2020» est une initiative mondiale, lancée en 1999 par l’OMS avec l’Agence internationale pour la prévention de la cécité (IAPB) et d’autres institutions des Nations unies. Elle a pour objectif d’éliminer les principales causes de cécité évitable d’ici l’année 2020. En 2008, l’Algérie avait lancé une enquête nationale ayant concernée 22 181 personnes, âgées de 40 ans et plus pour déterminer la prévalence globale des principales pathologies oculaires cécitantes.

    Le budget alloué à cette enquête, première du genre, est de 15 milliards de dinars, a précisé le sous-directeur des maladies non transmissibles au ministère, le Dr Youcef Tarfani.

    Selon les résultats préliminaires, il ressort que la cataracte est la principale cause de cécité avec un taux de 13,8%, le glaucome (4,6%), la rétinopathie diabétique (2,4%), la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA, 2,1%), les causes cornéennes (1,7) et le trachome (0,7%).

    Dans une brève allocution, M. Barkat a souligné que c’est sur la base des résultats définitifs de cette enquête, en cours, d’élaboration, qu’un plan d’action national sera mis en œuvre pour diminuer le taux de cécité. M. Barkat a mis en exergue l’importance de cette enquête qui permettra de «tracer des repères dans le temps et d’établir une stratégie qui concerne tout le territoire national», appelant les chercheurs à «étudier les transitions épidémiologiques ainsi que leur prise en charge».

    Interrogé, par ailleurs, sur la création d’une agence nationale de transplantation des organes, il a indiqué qu’une telle initiative n’est pas propre au ministère de la Santé qui va consulter tous les secteurs concernés, ajoutant que l’Algérie prendra en considération les expériences des autres pays, notamment voisins.

    Par La nouvelle République
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