Tweet
Plusieurs projets agricoles lancés à coups de centaines de milliards sont à l’arrêt avec un matériel d’irrigation laissé à l’abandon depuis plus de trois ans et des jeunes agriculteurs voués au chômage et à la détresse.
Bénéficiaires des périmètres de mise en valeur agricole dans le cadre du programme Sud de 3 000 ha dans la wilaya d’El-Oued, de jeunes fellahs et futurs exploitants de la région dénoncent la «hogra administrative du ministre de l’Agriculture».
Ils sont quelque 1 249 bénéficiaires du programme Sud à attendre la concrétisation de ces projets, depuis 2006. Ces jeunes agriculteurs seraient, selon leurs dires, «pris en otages par le staff ministériel et la MADR, GCA, CNMA, SGP».
Dans un communiqué rendu public, les associations concernées déclarent que ces différends ont «pour origine un enjeu qui nous échappe, mais dont la finalité apparente est de nuire à l’avenir de centaines de familles et de remettre en cause le programme spécial Sud». Il faut savoir que 9 périmètres de l’ordre des 3 000 ha inscrits au titre du programme spécial Sud ont été suspendus alors que le taux de réalisation est de 60%. Les agriculteurs de la région font également état de la dégradation persistante des installations et autres équipements acquis à des prix élevés. Suite à ce blocage, les bénéficiaires de ces projets se retrouvent à la case départ.
Au chômage, des dizaines d’entre eux auraient gagné la Libye pour se consacrer à la production de la pomme de terre.
Ce sont aussi 3 000 jeunes universitaires qui ont été dûment désignés par la wilaya pour bénéficier de terres agricoles. Un jeune parmi eux s’est suicidé par pendaison et un autre se serait noyé en haute mer dans une tentative de harga vers l’Italie. L’on se pose des questions sur les mesures promises par le ministère de l’Agriculture pour booster le secteur.
Idem pour les promesses de Benaïssa de prendre en charge ce dossier. Ce dernier s’engagea, lors d’une rencontre à Touggourt, en pleine période électorale, faut-il le souligner, à prendre en charge les doléances des fellahs. Des promesses qui se font toujours attendre. Depuis, le ministre de l’Agriculture aurait même refusé d’accorder une audience aux associations de fellahs.
Devant cette situation, les agriculteurs en appellent au président de la République pour se pencher sur la situation qui va en s’aggravant pour des centaines de familles.
Par Le soir
Bénéficiaires des périmètres de mise en valeur agricole dans le cadre du programme Sud de 3 000 ha dans la wilaya d’El-Oued, de jeunes fellahs et futurs exploitants de la région dénoncent la «hogra administrative du ministre de l’Agriculture».
Ils sont quelque 1 249 bénéficiaires du programme Sud à attendre la concrétisation de ces projets, depuis 2006. Ces jeunes agriculteurs seraient, selon leurs dires, «pris en otages par le staff ministériel et la MADR, GCA, CNMA, SGP».
Dans un communiqué rendu public, les associations concernées déclarent que ces différends ont «pour origine un enjeu qui nous échappe, mais dont la finalité apparente est de nuire à l’avenir de centaines de familles et de remettre en cause le programme spécial Sud». Il faut savoir que 9 périmètres de l’ordre des 3 000 ha inscrits au titre du programme spécial Sud ont été suspendus alors que le taux de réalisation est de 60%. Les agriculteurs de la région font également état de la dégradation persistante des installations et autres équipements acquis à des prix élevés. Suite à ce blocage, les bénéficiaires de ces projets se retrouvent à la case départ.
Au chômage, des dizaines d’entre eux auraient gagné la Libye pour se consacrer à la production de la pomme de terre.
Ce sont aussi 3 000 jeunes universitaires qui ont été dûment désignés par la wilaya pour bénéficier de terres agricoles. Un jeune parmi eux s’est suicidé par pendaison et un autre se serait noyé en haute mer dans une tentative de harga vers l’Italie. L’on se pose des questions sur les mesures promises par le ministère de l’Agriculture pour booster le secteur.
Idem pour les promesses de Benaïssa de prendre en charge ce dossier. Ce dernier s’engagea, lors d’une rencontre à Touggourt, en pleine période électorale, faut-il le souligner, à prendre en charge les doléances des fellahs. Des promesses qui se font toujours attendre. Depuis, le ministre de l’Agriculture aurait même refusé d’accorder une audience aux associations de fellahs.
Devant cette situation, les agriculteurs en appellent au président de la République pour se pencher sur la situation qui va en s’aggravant pour des centaines de familles.
Par Le soir