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Ares 1-X premier pas pour un objectif Lune

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  • Ares 1-X premier pas pour un objectif Lune

    Ares 1-X, vrai ou faux départ?

    Par Richard De Vendeuil, publié le 28/10/2009 17:32 - mis à jour le 28/10/2009 18:17

    Reporté hier, le décollage aujourd'hui depuis Cape Kennedy, de la fusée Ares 1-X marque les premiers pas dans l'espace du programme Constellation cher à la Nasa. Mais pour combien de temps?
    L'événement est à la fois historique et emblématique. Historique car cela fait une trentaine d'années que la Nasa n'a pas lancé, grandeur nature, de nouvelle fusée spatiale. Ares 1-X n'a beau être qu'un prototype dont seul le premier étage a été testé, son "plan de vol" de deux minutes 30 pour atteindre 4,7 fois la vitesse du son et 45 000 mètres, a fait, comme tout lancement depuis Cape Kennedy (Floride), dans le spectaculaire. A l'image du coût de l'opération: 445 millions de dollars...
    Equipé d'une multitude de senseurs destinés à ausculter son comportement et notamment les vibrations repérées lors d'essais au sol ou encore la robustesse de ses nouveaux parachutes de l'engin, Ares 1-X est sous haute surveillance, emblématique d'une période cruciale pour le spatial américain.
    Le retour des américains sur la Lune aux alentours de 2020?
    Porté depuis quatre ans par la Nasa avec la bénédiction de l'administration Bush, le programme Constellation était sensé voir le retour des américains sur la Lune aux alentours de 2020 –et, au-delà, leurs premiers pas sur Mars. Or, il est devenu, malgré lui, une sorte d'épouvantail. Du haut de ces 100 m, le lanceur qui s'est propulsé depuis le pas de tir 39B, symbolise les interrogations qui se font jour outre-Atlantique sur le devenir des vols habités "made in USA". Certains doutent ouvertement que le vol inaugural du lanceur complet puisse avoir lieu, comme prévu initialement, en 2015. Les plus optimistes tablent sur 2017. Soit au-delà de la date aujourd'hui retenue pour "désorbiter" et fermer la station spatiale internationale que l'engin était supposé desservir!
    D'ou les question sur son utilité. Ou les commentaires sur une opération qui s'apparenterait à un coup d'épée dans l'eau. Quel avenir pour lui à l'heure où l'on envisage de transférer vers des opérateurs privés l'élaboration de propulseurs légers, la Nasa concentrant ses efforts sur des engins plus lourds, plus puissants comme le lanceur Arès V, encore dans les limbes?
    Aux aguets, des candidats comme les sociétés SpaceX et United Launch Alliance se disent prêt à entrer dans la course et développent déjà leurs champions. Problème: aucun d'eux n'a encore fait ses preuves...
    "Ares 1 est un tremplin" font valoir les concepteurs de la Nasa. Mais un tremplin vers quoi tant les incertitudes pèsent quant à l'avenir des vols habités pilotés par l'agence? Spécialiste de la conquête spatiale et fin connaisseur de l'épopée de l'agence, l'historien américain Roger Launius le reconnaît: "On s'achemine vraisemblablement vers une remise en cause des priorités de l'agence". Une litote.
    8 milliards de dollars de budget
    Nommée il y a quelques mois par le président Barack Obama, la commission d'experts animée par Norman Augustine, ex-président du groupe aérospatial Lockheed Martin, est plus directe. Elle met à mal tout l'édifice né sous l'administration Bush et donc tout ce que le programme Constellation a dans ses cartons. A savoir, deux nouvelles fusées, une capsule habitable, un module d'alunissage ainsi que la constitution d'une base vie sur la Lune...
    Un programme qualifié d'excessivement d'ambitieux. Et de trop gourmand, voire de dispendieux. En dépit de 8 milliards de dollars de budget alloués à l'agence, les retards se sont accumulés depuis quatre ans. Pour les experts du rapport Augustine, même en injectant 3 milliards de dollars supplémentaires par an, il faudrait une quinzaine d'années –soit aux alentours de 2025- pour que la Nasa puisse à nouveau propulser à destination de la Lune des engins porteurs, au sommet de leur coiffe, de la capsule Orion et de ses astronautes.
    Le lancement réussi, ce mercredi, d'Ares 1-X marquera-t-il le chant du cygne? A quel recalibrage du programme Constellation aboutira-t-il? Au-delà des enseignements techniques de ce premier test dans l'espace, c'est le devenir même de la Nasa et son mode opératoire qui sont en jeu. Avec, en perspective, un vrai changement d'orbite.

    L’express.fr



    Ares I-X sur son pas de tir.










    Ares I-X désassemblé.



    Orion le module des astronautes.
    Orion expliqué par Amanda ingénieur mécanique à la NASA.

    C’est un scandale, une femme à ce poste. C’est inacceptable, leur cerveau n’est pas fait pour de telles choses. C’est contraire à tous nos préceptes. Elle doit immédiatement retourner à la maison. Elles sont bien mieux chez elle pour s’occuper de leur « génie de» mari. En plus vous avez vu comment elle est habillée. C’est de la provocation.

    Pauvre de nous…



    L’intérieur de Orion.



    Orion et Altair en alunissage. Altair le module lunaire qui se posera sur la Lune.



    Les différentes phases de la futur mission Lunaire.



    Prévision de recherche développement mission jusqu’au retour sur Terre:




    Dernière modification par Adama, 29 octobre 2009, 01h09.

  • #2
    Je pense que compte tenu des problèmes de financement, il faudrait allier les américains aux Japonais russes et chinois pour ce projet.
    Mais bon c'est encore politiquement sensible comme rapprochement.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

    Commentaire


    • #3
      Tout le monde y pense déjà, depuis la construction de L’ISS qui malgré quelques retards s’est tout de même bien passer. Mais le but pour certain à l’heure actuelle, tel que la Chine ou l’Inde s’est d’être suffisamment crédible pour avoir sous responsabilité des pans de plus en plus important du programme. Même les européens sont entrain de transformer Ariane pour qu'elle puisse accueillir un module pour astronaute. Ils ont déjà démontré leur capacité réelle par une rencontre automatisé avec la station ISS pour son ravitaillement, et les sondes envoyaient en direction de la Lune ainsi que de Mars.
      Le programme spatial humain sera très probablement comparable à celui du programme international pour le réacteur à fusion ITER. En ce moment chacun essaye de positionner au mieux ses billes. Et n’oublions pas que la finalité de tout ceci est cela :

      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=143708

      Aucun d’entre eux n’a ni les moyens économique, ni les moyens techniques de relever le défis tout seul.
      Mais le but est de faire partis du peloton de tête (USA, Russie, Europe, Japon, Chine, Inde), et pour tous les autres, leur destiné ne sera plus entre leurs mains.
      Dernière modification par Adama, 29 octobre 2009, 11h32.

      Commentaire

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