Le Hamas refuse la tenue d'élections à Gaza
le 29/10/2009
Le Hamas interdit la tenue des prochaines élections présidentielle et législatives dans son fief de Gaza. Une décision qui remet en cause l'ensemble du processus électoral lancé par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
L'Autorité palestinienne ne pouvait guère imaginer pire scénario. Le Hamas, qui contrôle depuis juin 2007 la bande de Gaza, refuse purement et simplement d'organiser les élections présidentielle et législatives du 24 janvier prochain.
Dans un communiqué officiel, le mouvement islamiste qui conteste la légitimité du président Abbas explique que ce dernier n'avait pas le pouvoir de convoquer de tels scrutins.
Le Hamas estime également que ces élections ne peuvent avoir lieu « sans accord national » de réconciliation entre les deux factions palestiniennes rivales. Un tel accord devait justement être signé il y a deux jours au Caire, mais le Hamas a refusé de le parapher, au prétexte que le président Abbas avait, dans un premier temps, accepté de reporter l'examen du rapport Goldstone.
En convoquant les élections la semaine dernière, le président de l'Autorité palestinienne a visiblement cherché à pousser le Hamas a accepter les accords de réconciliation qui prévoyaient, entre autres, de différer les élections de six mois. Mais au lieu de la reprise du dialogue attendue, la crise inter-palestinienne vient de connaitre une nouvelle aggravation.
RFI
le 29/10/2009
Le Hamas interdit la tenue des prochaines élections présidentielle et législatives dans son fief de Gaza. Une décision qui remet en cause l'ensemble du processus électoral lancé par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
L'Autorité palestinienne ne pouvait guère imaginer pire scénario. Le Hamas, qui contrôle depuis juin 2007 la bande de Gaza, refuse purement et simplement d'organiser les élections présidentielle et législatives du 24 janvier prochain.
Dans un communiqué officiel, le mouvement islamiste qui conteste la légitimité du président Abbas explique que ce dernier n'avait pas le pouvoir de convoquer de tels scrutins.
Le Hamas estime également que ces élections ne peuvent avoir lieu « sans accord national » de réconciliation entre les deux factions palestiniennes rivales. Un tel accord devait justement être signé il y a deux jours au Caire, mais le Hamas a refusé de le parapher, au prétexte que le président Abbas avait, dans un premier temps, accepté de reporter l'examen du rapport Goldstone.
En convoquant les élections la semaine dernière, le président de l'Autorité palestinienne a visiblement cherché à pousser le Hamas a accepter les accords de réconciliation qui prévoyaient, entre autres, de différer les élections de six mois. Mais au lieu de la reprise du dialogue attendue, la crise inter-palestinienne vient de connaitre une nouvelle aggravation.
RFI
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