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Le président de la Fédération internationale de football, Sepp Blatter, a annoncé mercredi 28 octobre que la FIFA allait discuter avec l'Agence mondiale antidopage (AMA) de l'opportunité d'introduire un passeport biologique pour les footballeurs. Ce dispositif consiste à détecter le dopage à partir des effets sur l'organisme d'un athlète avec un suivi dans le temps, plutôt que de réaliser des contrôles sanguins et urinaires aléatoires.
Le contenu des échanges mercredi – dans le cadre d'un débat sur le dopage à Neuchâtel – laisse cependant dubitatif : Blatter n'a pas hésité à mettre en doute la fiabilité des laboratoires de l'AMA. "On peut se demander si les tests dans tous les laboratoires sont fiables", a-t-il déclaré. Il a aussi repris les chiffres avancés par Rogue, selon qui 2 % des contrôles antidopage dans le sport se révèlent positifs. Pour Blatter, seuls 0,3 % des contrôles sont positifs dans le foot et seuls 0,03 % le sont pour des produits améliorant les performances comme les stéroïdes ou les amphétamines, le reste concernant des drogues dites "récréatives".
DES DIVERGENCES À APLANIR
"Nous voulons faire un pas en avant dans la lutte antidopage", a toutefois assuré Blatter. Une réunion doit se tenir au siège de la FIFA à Zurich, ce jeudi, avec des représentants de l'AMA. L'occasion pour les interlocuteurs de tenter de mettre fin à leurs divergences.
Blatter a notamment refusé de contraindre les footballeurs à être disponibles 365 jours par an pour des contrôles hors compétition, une mesure introduite cette année pour tous les sportifs d'élite dépendant de l'AMA. L'AMA et la FIFA ont également été en désaccord à propos de la durée des sanctions en cas de contrôle positif.
Par AFP
Le contenu des échanges mercredi – dans le cadre d'un débat sur le dopage à Neuchâtel – laisse cependant dubitatif : Blatter n'a pas hésité à mettre en doute la fiabilité des laboratoires de l'AMA. "On peut se demander si les tests dans tous les laboratoires sont fiables", a-t-il déclaré. Il a aussi repris les chiffres avancés par Rogue, selon qui 2 % des contrôles antidopage dans le sport se révèlent positifs. Pour Blatter, seuls 0,3 % des contrôles sont positifs dans le foot et seuls 0,03 % le sont pour des produits améliorant les performances comme les stéroïdes ou les amphétamines, le reste concernant des drogues dites "récréatives".
DES DIVERGENCES À APLANIR
"Nous voulons faire un pas en avant dans la lutte antidopage", a toutefois assuré Blatter. Une réunion doit se tenir au siège de la FIFA à Zurich, ce jeudi, avec des représentants de l'AMA. L'occasion pour les interlocuteurs de tenter de mettre fin à leurs divergences.
Blatter a notamment refusé de contraindre les footballeurs à être disponibles 365 jours par an pour des contrôles hors compétition, une mesure introduite cette année pour tous les sportifs d'élite dépendant de l'AMA. L'AMA et la FIFA ont également été en désaccord à propos de la durée des sanctions en cas de contrôle positif.
Par AFP