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La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a exprimé son scepticisme face à l'incapacité du gouvernement pakistanais à localiser les dirigeants d'Al Qaïda qui ont trouvé refuge sur son territoire.
La chef de la diplomatie américaine a changé de ton, laissant transparaître publiquement une forme de mauvaise humeur, au deuxième jour d'une visite qui doit aider à l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les relations tendues entre Islamabad et Washington.
"J'ai du mal à croire que personne dans votre gouvernement ne sache où ils se trouvent et qu'on ne parvienne pas à les arrêter si on le voulait vraiment", a déclaré Clinton à un groupe de directeurs de journaux lors d'une réunion à Lahore.
"Peut-être, l'envie n'est-elle pas là. Je ne sais pas", a-t-elle ajouté.
De nombreux dirigeants d'Al Qaïda, y compris Oussama Ben Laden, et leurs hommes se cacheraient sur le territoire accidenté situé à la frontière du Pakistan et de l'Afghanistan. Chaque pays accuse régulièrement l'autre de servir de sanctuaire aux islamistes.
"Je suis plus que disposée à écouter toutes les remontrances que l'on peut adresser aux Etats-Unis", a expliqué Hillary Clinton. "Mais cela doit fonctionner dans les deux sens".
"Il faut créer un partenariat raisonnable pour travailler ensemble", mais "il demeure des problèmes qu'éprouvent non seulement les Etats-Unis mais aussi d'autres (pays) à l'égard de votre gouvernement et de vos autorités militaires".
MANQUE DE CONFIANCE
Hillary Clinton devait rencontrer jeudi les dirigeants militaires et les responsables des services de sécurité pakistanais. Elle devait s'entretenir avec eux de l'offensive menée contre les islamistes au Sud-Waziristan ainsi que de la guerre contre les taliban en Afghanistan.
Clinton, qui tente au cours de cette visite de mener une opération de séduction dans un pays où les sentiments anti-américains sont grandissants, a répété être convaincue que les intérêts communs des deux pays dépassent leurs divergences.
"Je suis pleinement consciente qu'il existe un manque de confiance", a-t-elle dit à des étudiants réunis à l'université publique de Lahore. "Mon message est que les choses ne devraient pas être comme ça. Nous ne pouvons pas laisser une minorité dans nos pays respectifs déterminer nos relations", a-t-elle insisté.
La secrétaire d'Etat a appelé la jeunesse pakistanaise à ne pas se laisser influencer par les extrémistes religieux, précisant que ceux-ci menaçaient tout ce que les Américains et les Pakistanais avaient de cher.
Elle a transmis un message identique lors de ses entrevues avec le président Asif Ali Zardari et avec d'autres hauts responsables mercredi à Islamabad.
Jeudi, Clinton s'est rendue à la mosquée Badshahi construite en grès rouge dans le centre de Lahore. Des soldats en armes avaient pris position dans les minarets de l'édifice, signe de la tension qui règne actuellement au Pakistan.
Un attentat à la voiture piégée a fait plus de 100 morts sur un marché bondé de Peshawar, ville du nord-ouest du pays, quelques heures après l'arrivée de Hillary Clinton mercredi.
source : Reuters
La chef de la diplomatie américaine a changé de ton, laissant transparaître publiquement une forme de mauvaise humeur, au deuxième jour d'une visite qui doit aider à l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les relations tendues entre Islamabad et Washington.
"J'ai du mal à croire que personne dans votre gouvernement ne sache où ils se trouvent et qu'on ne parvienne pas à les arrêter si on le voulait vraiment", a déclaré Clinton à un groupe de directeurs de journaux lors d'une réunion à Lahore.
"Peut-être, l'envie n'est-elle pas là. Je ne sais pas", a-t-elle ajouté.
De nombreux dirigeants d'Al Qaïda, y compris Oussama Ben Laden, et leurs hommes se cacheraient sur le territoire accidenté situé à la frontière du Pakistan et de l'Afghanistan. Chaque pays accuse régulièrement l'autre de servir de sanctuaire aux islamistes.
"Je suis plus que disposée à écouter toutes les remontrances que l'on peut adresser aux Etats-Unis", a expliqué Hillary Clinton. "Mais cela doit fonctionner dans les deux sens".
"Il faut créer un partenariat raisonnable pour travailler ensemble", mais "il demeure des problèmes qu'éprouvent non seulement les Etats-Unis mais aussi d'autres (pays) à l'égard de votre gouvernement et de vos autorités militaires".
MANQUE DE CONFIANCE
Hillary Clinton devait rencontrer jeudi les dirigeants militaires et les responsables des services de sécurité pakistanais. Elle devait s'entretenir avec eux de l'offensive menée contre les islamistes au Sud-Waziristan ainsi que de la guerre contre les taliban en Afghanistan.
Clinton, qui tente au cours de cette visite de mener une opération de séduction dans un pays où les sentiments anti-américains sont grandissants, a répété être convaincue que les intérêts communs des deux pays dépassent leurs divergences.
"Je suis pleinement consciente qu'il existe un manque de confiance", a-t-elle dit à des étudiants réunis à l'université publique de Lahore. "Mon message est que les choses ne devraient pas être comme ça. Nous ne pouvons pas laisser une minorité dans nos pays respectifs déterminer nos relations", a-t-elle insisté.
La secrétaire d'Etat a appelé la jeunesse pakistanaise à ne pas se laisser influencer par les extrémistes religieux, précisant que ceux-ci menaçaient tout ce que les Américains et les Pakistanais avaient de cher.
Elle a transmis un message identique lors de ses entrevues avec le président Asif Ali Zardari et avec d'autres hauts responsables mercredi à Islamabad.
Jeudi, Clinton s'est rendue à la mosquée Badshahi construite en grès rouge dans le centre de Lahore. Des soldats en armes avaient pris position dans les minarets de l'édifice, signe de la tension qui règne actuellement au Pakistan.
Un attentat à la voiture piégée a fait plus de 100 morts sur un marché bondé de Peshawar, ville du nord-ouest du pays, quelques heures après l'arrivée de Hillary Clinton mercredi.
source : Reuters