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Révolution dans le secteur bancaire en Algérie

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  • Révolution dans le secteur bancaire en Algérie

    Révolution est le mot employé au ministère délégué de la réforme financière en Algérie devant les transformations qui vont arrivés vers la mi- de mars comme la disparition progressive du papier dans les banques, plus de longs délais d'attente pour l'encaissement , pour les virements, meilleurs traçabilité de chaque opération etc... Alors révolution je ne sais pas, modernisation, innovation, amélioration sans aucun doute. «Sécurité, fiabilité et rapidité» seront le nouveau Leitmotiv.

    ===

    Les systèmes de paiement sont en phase de connaître un bouleversement sans égal. Au ministère délégué chargé de la Réforme financière (MDRF) on parle carrément d’une «révolution» dans le secteur à la fin, au plus tard, du premier trimestre de l’année en cours.

    Les clients des banques, qu’ils soient de simples usagers ou des opérateurs économiques, seront en mesure, par exemple, d’encaisser des chèques en six jours ou d’effectuer des virements en une journée ! En fait, le projet de modernisation des systèmes d’information et de paiement est ficelé et l’on est au stade «de test». Mieux, les banques publiques sont prêtes à se mettre aux normes internationales depuis déjà quelques jours. Mais, le département de Karim Djoudi qui a chapeauté cet important dossier a préféré «prolonger cette période de quelques semaines». «Sécurité, fiabilité et rapidité» sont les trois mots d’ordre assignés à une réforme pour laquelle «tout le gouvernement est mobilisé depuis près de deux ans et demi», indiquent nos sources au cabinet du MDRF qui précisent, au passage, que ce processus a pris environ 7 ans en France et plus dans des pays voisins tels que la Tunisie et le Maroc.

    Signalons à ce propos que la modernisation des systèmes d’information et de paiement, l’un des chantiers de la réforme financière, est suivie de très près par les pouvoirs publics. Le chef du gouvernement préside un conseil interministériel une fois par mois pour faire le point sur l’état d’avancement du projet, apprend-on. Signe, relèvent nos sources, «d’une volonté politique réelle».

    Sur le plan pratique, c’est un comité de pilotage placé sous la tutelle du ministère délégué chargé de la Réforme financière qui gère directement ce dossier. Il est composé des six banques publiques, d’Algérie Poste, de la Banque d’Algérie, le Centre de pré-compensation interbancaire (le gestionnaire du nouveau système), le Trésor, Algérie Télécom, l’Abef et la Satim.

    Au département de Karim Djoudi, on assure que la mise en oeuvre de cette réforme mettra fin à tous les problèmes qui se posent aussi bien aux petits clients qu’aux opérateurs. Finies les longues attentes pour l’encaissement des chèques (deux mois en moyenne) et les virements, finis les chèques impayés... La gestion des instruments de paiement et des circuits des échanges rentre dans une nouvelle ère grâce à la mise en place d’un système de télécompensation des paiements, selon les mêmes sources, et de la dématérialisation.

    On assistera, en effet, dans les mois à venir à une disparition progressive du papier dans les banques. Et c’est ce qui permettra justement la réduction des délais d’encaissement des chèques puisque tout se fera d’une manière électronique. Le tout sera supervisé et d’une manière quotidienne par le Centre de pré-compensation interbancaire. En plus de la célérité dans le traitement des opérations, cette nouvelle gestion garantira également, signale-t-on, une traçabilité électronique des transactions.

    Pour en arriver là, expliquent nos sources, plusieurs actions ont été menées: il a fallu doter les banques de moyens matériels, de lignes téléphoniques spécialisées et former les agents, conclure des conventions avec Algérie Télécom, généraliser le nouveau RIB, adopter un nouveau cadre législatif, sécuriser les chèques... A terme, la modernisation des systèmes de paiement devrait «redonner» confiance aux clients en les banques, selon les spécialistes, notamment après les crashs et les scandales qui ont secoué la place, et attirer davantage d’épargnants. Les investisseurs étrangers et nationaux ne peuvent, pour leur part, qu’accueillir favorablement une telle réforme.

    Le système bancaire algérien avec ses dysfonctionnements et ses lourdeurs a toujours, et aux yeux des opérateurs, constitué un frein à l’investissement.

    Source: Le quotidien d'oran

  • #2
    Un gros potentiel à exploiter d'urgence !!!!!!!!!!

    Avec 30 millions d'habitants l'Algérie fugure comme l'une des plus gros potentiels au terme financier au niveau du Maghreb

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