Mahmoud Hussein est le pseudonyme commun de Bahgat Elnadi et Adel Rifaât politologues français d’origine égyptienne, ils ont publié ensemble de nombreux ouvrages : La lutte des classes en Egypte Maspero, 1969) , Versant sud de la liberté (la Découverte, 1989) , Alsira, le Prophète de l’Islam raconté par ses compagnons (Grasset, deux tomes, 2005 et 2007).
Dans cette dernière publication intitulée Penser le Coran, les deux politologues tentent de décrypter le Coran en se basant sur l’histoire de la Révélation, hadiths et autres versets coraniques. Une lecture simple à la portée de tous.
«L'Arabie au début du VIIe siècle est une société de tradition orale. La Mecque à cette époque n’aurait pas compté plus de vingt personnes sachant lire et écrire. Le Prophète n’ayant lui-même laissé aucun écrit, les diverses circonstances dans lesquelles il a eu la révélation des versets du Coran ne nous sont connues que par les récits de ses contemporains. Ces derniers rapportant alors aussi bien les propos tenus par le Prophète que les évènements dont ils furent eux-mêmes témoins», p. 45.
Dans le chapitre intitulé «Dieu veille sur la communauté musulmane », les auteurs écrivent : «A Yathrib, c’est au jour le jour que les croyants apprennent à vivre selon l’Islam. A mesure qu’ils affrontent des problèmes qu’ils ne peuvent plus résoudre selon les coutumes ancestrales, mais ne savent pas encore traiter en tant que musulmans, ils s’adressent au Prophète. Ils lui soumettent toutes sortes de questions, même les plus intimes. A ces questions, il choisit, selon les cas, de répondre lui-même ou d’attendre la réponse de Dieu.» p. 81.
Par Le soir
Penser le Coran, de Mahmoud Hussein, éditions Sedia, 2009, 149 p.
Dans cette dernière publication intitulée Penser le Coran, les deux politologues tentent de décrypter le Coran en se basant sur l’histoire de la Révélation, hadiths et autres versets coraniques. Une lecture simple à la portée de tous.
«L'Arabie au début du VIIe siècle est une société de tradition orale. La Mecque à cette époque n’aurait pas compté plus de vingt personnes sachant lire et écrire. Le Prophète n’ayant lui-même laissé aucun écrit, les diverses circonstances dans lesquelles il a eu la révélation des versets du Coran ne nous sont connues que par les récits de ses contemporains. Ces derniers rapportant alors aussi bien les propos tenus par le Prophète que les évènements dont ils furent eux-mêmes témoins», p. 45.
Dans le chapitre intitulé «Dieu veille sur la communauté musulmane », les auteurs écrivent : «A Yathrib, c’est au jour le jour que les croyants apprennent à vivre selon l’Islam. A mesure qu’ils affrontent des problèmes qu’ils ne peuvent plus résoudre selon les coutumes ancestrales, mais ne savent pas encore traiter en tant que musulmans, ils s’adressent au Prophète. Ils lui soumettent toutes sortes de questions, même les plus intimes. A ces questions, il choisit, selon les cas, de répondre lui-même ou d’attendre la réponse de Dieu.» p. 81.
Par Le soir
Penser le Coran, de Mahmoud Hussein, éditions Sedia, 2009, 149 p.
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