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France Telecom orchestre la plus grosse compétition publicitaire de l'année. En effet, dans le cadre de son plan "Next", l'opérateur historique entame le remaniement de ses marques et s'apprète à rationaliser la gestion de son budget publicitaire. Huit réseaux sont engagés dans cette bataille européenne.
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C'est «LA» Compétition publicitaire de l'année. Certaines agences affûtent leurs armes depuis plusieurs mois déjà. Mais l'ouverture des hostilités n'a eu lieu qu'hier : la forteresse France Télécom est à prendre. Dans le cadre de son plan «Next», annoncé en juin, l'opérateur français entame le remaniement de ses marques commerciales au plan international. Doté d'une multitude d'agences dans chaque pays, France Télécom s'apprête à rationaliser la gestion de son budget publicitaire. Il y aura donc peu d'élus.
Le contrat en jeu ne vaut que pour l'année 2006. La mission est la suivante : accompagner le changement de nom de toutes les offres de France Télécom en Europe et aux Etats-Unis. Celles-ci vont être progressivement rebaptisées Orange, à l'exception de la téléphonie fixe en France et en Pologne. La filiale Pages jaunes n'est pas concernée. Quant à l'entreprise, elle conserve son nom, son logo et sa communication institutionnelle. France Télécom est l'un des poids lourds du marché publicitaire. De décembre 2004 à novembre 2005, le groupe a investi, en France, 398 millions d'euros en publicité, dont 150 millions pour Orange, selon TNS MI. Quant au secteur des télécoms, il était en novembre en hausse de 17% par rapport à 2004.
Cette expansion suscite les convoitises. Toutefois, cette compétition se déroulant à échelle européenne, elle présente une difficulté majeure pour les réseaux publicitaires en lice : beaucoup d'entre eux travaillent pour un concurrent de France Télécom dans au moins un des pays concernés. Chaque groupe devra donc piocher dans ses différentes filiales, afin de proposer au client une liste d'agences avec lesquelles il pourra collaborer à travers l'Europe.
Réponse à la fin du trimestre
Hier, les compétiteurs étaient réunis rue de Richelieu, à Paris, pour le «brief». Il portait sur quatre marchés clés : la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et l'Espagne. Sept prétendants sont sur les rangs. Deux d'entre eux ont pour ambition de conserver leurs prérogatives dans les pays où ils collaborent déjà pour France Télécom : Mother en Grande-Bretagne et FCB en Espagne. Les autres tentent d'emporter l'ensemble de l'appel d'offres, sachant que France Télécom réalise 40% de son chiffre d'affaires à l'étranger. Il s'agit d'Euro RSCG qui gère déjà Orange en France et l'offre entreprise (équivalente d'«Equant» à l'étranger). Publicis est aussi sur les rangs, mais devra s'appuyer, en France, sur Leo Burnett ou Saatchi & Saatchi, Publicis Conseil comptant SFR parmi ses clients.
Martin Sorrell, le président du britannique WPP, a fait le déplacement en personne. Selon les pays, différents réseaux WPP seront impliqués, à l'exception de JWT dont Vodaphone est le client. Pour la France, Young & Rubicam monte donc au créneau. Omnicom, enfin, envoie tous ses réseaux au front. TBWA-France, l'un des principaux collaborateurs de l'opérateur en France, entre dans la compétition au nom de son enseigne. Quant à BBDO, autre agence France Télécom, elle fait alliance avec DDB, puisque celle-ci gère Bouygues Telecom dans l'Hexagone. Le vainqueur ou les vainqueurs seront désignés d'ici à la fin du premier trimestre.
Source: Le Figaro
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C'est «LA» Compétition publicitaire de l'année. Certaines agences affûtent leurs armes depuis plusieurs mois déjà. Mais l'ouverture des hostilités n'a eu lieu qu'hier : la forteresse France Télécom est à prendre. Dans le cadre de son plan «Next», annoncé en juin, l'opérateur français entame le remaniement de ses marques commerciales au plan international. Doté d'une multitude d'agences dans chaque pays, France Télécom s'apprête à rationaliser la gestion de son budget publicitaire. Il y aura donc peu d'élus.
Le contrat en jeu ne vaut que pour l'année 2006. La mission est la suivante : accompagner le changement de nom de toutes les offres de France Télécom en Europe et aux Etats-Unis. Celles-ci vont être progressivement rebaptisées Orange, à l'exception de la téléphonie fixe en France et en Pologne. La filiale Pages jaunes n'est pas concernée. Quant à l'entreprise, elle conserve son nom, son logo et sa communication institutionnelle. France Télécom est l'un des poids lourds du marché publicitaire. De décembre 2004 à novembre 2005, le groupe a investi, en France, 398 millions d'euros en publicité, dont 150 millions pour Orange, selon TNS MI. Quant au secteur des télécoms, il était en novembre en hausse de 17% par rapport à 2004.
Cette expansion suscite les convoitises. Toutefois, cette compétition se déroulant à échelle européenne, elle présente une difficulté majeure pour les réseaux publicitaires en lice : beaucoup d'entre eux travaillent pour un concurrent de France Télécom dans au moins un des pays concernés. Chaque groupe devra donc piocher dans ses différentes filiales, afin de proposer au client une liste d'agences avec lesquelles il pourra collaborer à travers l'Europe.
Réponse à la fin du trimestre
Hier, les compétiteurs étaient réunis rue de Richelieu, à Paris, pour le «brief». Il portait sur quatre marchés clés : la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et l'Espagne. Sept prétendants sont sur les rangs. Deux d'entre eux ont pour ambition de conserver leurs prérogatives dans les pays où ils collaborent déjà pour France Télécom : Mother en Grande-Bretagne et FCB en Espagne. Les autres tentent d'emporter l'ensemble de l'appel d'offres, sachant que France Télécom réalise 40% de son chiffre d'affaires à l'étranger. Il s'agit d'Euro RSCG qui gère déjà Orange en France et l'offre entreprise (équivalente d'«Equant» à l'étranger). Publicis est aussi sur les rangs, mais devra s'appuyer, en France, sur Leo Burnett ou Saatchi & Saatchi, Publicis Conseil comptant SFR parmi ses clients.
Martin Sorrell, le président du britannique WPP, a fait le déplacement en personne. Selon les pays, différents réseaux WPP seront impliqués, à l'exception de JWT dont Vodaphone est le client. Pour la France, Young & Rubicam monte donc au créneau. Omnicom, enfin, envoie tous ses réseaux au front. TBWA-France, l'un des principaux collaborateurs de l'opérateur en France, entre dans la compétition au nom de son enseigne. Quant à BBDO, autre agence France Télécom, elle fait alliance avec DDB, puisque celle-ci gère Bouygues Telecom dans l'Hexagone. Le vainqueur ou les vainqueurs seront désignés d'ici à la fin du premier trimestre.
Source: Le Figaro